Estrambot pour Nerval, définition d’un estrambot, Samain, Péguy..., Alphabet chimérique
Estrambot pour Nerval, définition d’un estrambot, évocations de Samain et Péguy, citations de sonnets de Nerval, alphabet chimérique
Au quartier Saint-Merri par Laurent 3D58 ce 3 août 2021.
1) Estrambot pour Nerval - le fils d’E.L. et de M.-A Laurent
Le promeneur de Chantilly fit des merveilles
Il en fit douze… ou treize… et des cycles encor
Quêtait-il ? errait-il ?, il traversait la cor-
Ne d’ivoire au portail des mythes en abeille
Et rencontrait moult personnages - près des treilles
Des dieux…, des animaux…, Nabuchodonosor...
Cléopâtre… Nature ! et des demi-dieux - corps
Et âme…- conversant en grâces sans pareilles...
Tu es… le Ténébreux !, l’ensoleillé du front
Les Filles de Feu Neuf avaient dansé en rond
Et tu as bu l’ivresse en la Coupe divine
Si ! tu sais des secrets, tu trembles… ou tu ris
Saule…, laurier…, dragon…, tu recueilles les cris
De la Fée ! et tu vois… comme Iris… une Hermine
Qui passe l’horizon… pour gagner l’infini !
Peut-être… dans un arbre… à Chantilly…, un nid
Contiendra… l’Oeuf… de l’univers… Tour Aboline…
Laurent Desvoux-D’Yrek en Banlieue de Paris puis à Paris
rue Rambuteau, près de Saint-Merri, le mardi 3 août 2021.
Texte et photos : Laurent Desvoux-D'Yrek au 3 août 2021.
2) Définition d’un estrambot, évocations de Samain et Péguy :
Un estrambot pour Nerval… ce n’est pas son tombeau. Un estrambot est un sonnet prolongé, un estrange sonnet puisque ne comportant pas les canoniques quatorze vers, « classiquement » avec un total de 17 vers, en français le poète Albert Samain en a composé de 15 et 17 ; symboliste, il vécut notamment rue Saint-Martin.
Le Verbe Poaimer propose des formules allongées de sorte que le nombre de vers soit le même que les deux unités du siècle, exemple des estrambots de 21 vers pour l’an 2021.
Certains poèmes de Charles Péguy commençant par la forme sonnet et présentant des dizaines de strophes pourraient s’assimiler à des estrambots épiques.
3) Citations de débuts de sonnets de Nerval :
Voici pour vous Neuf Amorces en distiques parmi les 12 Sonnets du recueil de Gérard de Nerval, Les Chimères publié d’abord dans le récit Les Filles du Feu en 1854 :
El Desdichado Je suis le ténébreux, — le veuf, — l’inconsolé,
Le prince d’Aquitaine à la tour abolie :…
*
MyrthoJe pense à toi, Myrtho, divine enchanteresse,
Au Pausilippe altier, de mille feux brillant,…
*
Horus Le dieu Kneph en tremblant ébranlait l’univers :
Isis, la mère, alors se leva sur sa couche,…
*
AntérosTu demandes pourquoi j’ai tant de rage au cœur
Et sur un col flexible une tête indomptée ;…
*
Delfica La connais-tu, DAFNÉ, cette ancienne romance,
Au pied du sycomore, ou sous les lauriers blancs, …
*
ArtémisLa Treizième revient... C’est encor la première ;
Et c’est toujours la seule, — ou c’est le seul moment : …
*
Le Christ aux Oliviers I Quand le Seigneur, levant au ciel ses maigres bras,
Sous les arbres sacrés, comme font les poètes,… V C’était bien lui ce fou, cet insensé sublime... Cet Icare oublié qui remontait les cieux,…
*
Vers dorés Homme, libre penseur ! te crois-tu seul pensant
Dans ce monde où la vie éclate en toute chose ? …
Vers, strophes, estrambots, poètes, rues, arbres,
4) Alphabet chimérique
Abel, Achéron, Amour, Antée, Antéros, Aquitaine, Artémis, Atys, Biron, Caïn, César, Christ, Constantin, Cybèle, Dafné, Dagon, Déesse, Destin, Grèce, Gudule, Hermès, Horus, Iacchis, Icare, Iris, Judas, Jupiter, Kneph, Lusignan,
Mélancolie, Muse, Myrtho, Nature, Orient, Orphée, Osiris, Pausilippe, Phaéton, Phébus, Pilate, Rose trémière, Seigneur, Solyme, Treizième…
Etcetérimes…
L3D58
Concours "Jeunes Talents" Bourg-la-Reine, 4 juillet 2019, première édition, résultats et photos
Le jeune Aram a reçu le 4e prix, celui accordé par les "jeunes citoyens de Bourg-la-Reine" qui ont apprécié son talent d'improvisation aux percussions !
Fanny 1er prix à Jeunes Talents 2019 ! A quinze ans elle a déjà beaucoup d'années de travail du chant à son actif et grande est sa maitrise vocale ! Et son talent ! Le deuxième prix est accordé par le jury avec l'appui de professionnels du secteur au trio TGV : Les Trombones à Grande Vitesse ! et à bel humour !
Alidze 4e prix une chanson interprétée en sensibilité et originalité.
D'autres jeunes interprètes ont également permis de rendre flamboyante cette soirée - et un public de feu réagissant à chaque fois que des jeunes réginaburgiens venaient arranger les micros sur la scène et un animateur au top avec accent chantant !- : les "jumelles" qui chantent et dansent, le trio Mélancholia - guitare, piano, chant - avec une composition inédite impressionnante, Baptiste - un Madonna au masculin ! - un autre groupe encore chantant en anglais, oh mais ils chantaient tous dans la langue de Shakespeare ou de Beyonce, heureusement deux jeunes comédiennes en route ont interprété perruqués un duo composé par Olivier Zaro dans une langue de Molière taquinée et actualisée ! Alors un prix Francophonie l'an prochain en 2020 pour encourager et motiver nos jeunes à proposer des vidéos aussi avec des paroles de chansons en français ?
Mini article composé par Laurent Desvoux-D'Yrek avec des photos accomplies ce 4 juillet 2019 à l'Agoqueen de Bourg-the-queen, euh l'Agoreine de Bourg-la-Reine !
Cordipo et artisti Laurent 3D56 ce 8 juillet 2019.
Chansons d'amour de Laurent Desvoux
CHANSONS D’AMOUR
Chansons d’amour écrites par Laurent Desvoux en 2013 et attendant vos mises en musiques, en voici les titres puis les textes :
UN AUTRE JOUR L’AMOUR
TERRE DES AMOURS
VINGT-QUATRE HEURES AU MANS
NOUS TOUJOURS AMANTS RAMANT
ENCORE UN JOUR
ET TON CŒUR NON GRIMÉ
LA FRÉGATE DE TES BRAS
UN TEXTO (AUSSITÔT)
AVEC OU SANS NOUS
SERAIT MA VIE
ENTRE VOS JOURS
LE VALET DE CARREAU
LA FILLE DU RER B
AH LA FILLE DU RER A
C’EST LA FILLE DU RER C
BELLE ID LA FILLE DU RER D
A LA FILLE DU RER E
UN AUTRE JOUR L’AMOUR
Au lieu de penser à moi
Pourquoi toi tu penses à
Ceux pour qui l’amour
Est toujours un autre jour
Reporté à d’autres lendemains d’autres atours
Allez est touchante la scène
Mes deux mains cherchant les deux tiennes
Toujours un autre jour / C’est toujours un autre jour / Après tant de nuits et tant de nuit /
Où tes jours et tes nuits t’ennuient / Reviendra bien le jour / Un autre jour l’amour /
Est-ce le jour ou l’amour qui s’enfuit ?
Certains partent en courant
L’amour est trop saisissant
Aimable tu t’amouraches
De qui joue à cache-cache
Avec ses propres sentiments
Ecrits comme un bizarre roman
Avec attente avec exil
Or moi je suis sur ton île
Toujours un autre jour / C’est toujours un autre jour / Après tant de nuits et tant de nuit /
Où tes jours et tes nuits t’ennuient / Reviendra bien le jour / Un autre jour l’amour /
Est-ce le jour ou l’amour qui s’enfuit ?
Ils ne sont pas dans la nostalgie
Et te renvoient à un futur qui
De promesses en attentes
Font la vie qui passe lente
Alors ce pourrait être aujourd’hui
Aujourd’hui mon amour pour la vie
Le premier jour du reste de notre amour
Le premier jour du jour qui s’appelle toujours
Toujours un autre jour / C’est toujours un autre jour / Après tant de nuits et tant de nuit /
Où tes jours et tes nuits t’ennuient / Reviendra bien le jour / Un autre jour l’amour /
Est-ce le jour ou l’amour qui s’enfuit ?
Est-ce le jour ou notre amour qui s’enfuit
Laurent DESVOUX « Un autre jour l’amour » Texte u990 écrit en Île-de-France dont le Métro Ligne 7 et un café à Paris le mercredi mai 2013. Refrain et premier couplet esquissés à Paris le 10 janvier, puis le 9 mai. Cote 347 895 6102 Vers(8+7rf)x3 +1 * 32e chanson de l’an 13 du siècle et du millénaire
TERRE DES AMOURS
Ils sont venus passer vacances
Dans le grand air de la Provence
Se sont aimés dans ce camping
Elle regina lui le king
Entre l’Anglais et l’Italienne
Le coup de foudre qu’il devienne
Amour au long cours ou bluette
De l’été achevant les fêtes
Terre des amours / Pays d’un jour de quelques jours ou de toujours / Terre de France /
Où la rencontre porte / Une espérance / A la Porte d’Italie, d’Ivry ou à la Porte /
Désir Plaisir ou Plaisance
Lui ses parents venaient de l’Est
Et elle venait d’Algérie
A Paris ont passé le test
D’un amour qui à tout survit
Aprioris et différences
L’amour est toujours romantique
Paris est un cadre et sa chance
Pourtant les quais n’ont pas de criques
Terre des amours / Pays d’un jour de quelques jours ou de toujours / Terre de France /
Où la rencontre porte / Une espérance / A la Porte d’Italie, d’Ivry ou à la Porte /
Désir Plaisir ou Plaisance
Ils se sont rencontrés à Lille
Elle venait de l’Amérique
Lui venait d’une nos îles
L’amour fut leur langage chic
Ils trouvèrent même gentil
De dire des mots doux en chti
Plus I love you plus je vous aime
Autre chanson pour leurs problèmes…
Terre des amours / Pays d’un jour de quelques jours ou de toujours / Terre de France /
Où la rencontre porte / Une espérance / A la Porte d’Italie, d’Ivry ou à la Porte /
Désir Plaisir ou Plaisance
Terre des amours d’un jour de quelques jours ou de toujours…
Laurent DESVOUX « Terre des amours » Texte v015 écrit en Île-de-France dont tramway parisien et RER le mercredi 29 mai 2013. Cote 364 589 7102 vers(8octos + 7rf)x3 + 1
41e chanson de l’an 13 du siècle et du millénaire
VINGT-QUATRE HEURES AU MANS
On avait rendez-vous
Dans l’ultime virage
Il peut se passer tout
Coup de foudre ou orage
Rejoins-moi au grand prix
Et pendant que ça roule
Voyons si l’on roucoule
Sous le soleil épris
Vingt-quatre heures au Mans / Ou toute une vie / A t’attendre espérément / Ma rime et ma jolie / Dans la course au long cours / Je t’aime à la folie / Y es-tu mon amour ?
Les pilotes en sorte
Que les moteurs vrombissent
Leurs numéros ressortent
La quatorze et le dix
Je te cherche parmi
Les belles spectatrices
As-tu mis mots amis
Sur ta pancarte lisse
Vingt-quatre heures au Mans / Ou toute une vie / A t’attendre espérément / Ma rime et ma jolie / Dans la course au long cours / Je t’aime à la folie / Y es-tu mon amour ?
La vie est un circuit
Allez encore un tour
Tout le tour de nos nuits
Tout le tour de nos jours
Ça circule entre nous
Mais a-t-on la formule
Dans cette foule floue
Ma belle dans ma bulle
Vingt-quatre heures au Mans / Ou toute une vie / A t’attendre espérément / Ma rime et ma jolie / Dans la course au long cours / Je t’aime à la folie / Y es-tu mon amour /
Dans la course au long cours
Laurent DESVOUX Texte v040 écrit en banlieue et à Paris les 12 et 13 juin 2013. Cote 364 798 5102 Vers (8hexas +7rf)x3+1 * 42e chanson de l’an 13 du siècle et du millénaire
NOUS TOUJOURS AMANTS RAMANT
Nous ramons tous les jours
Ô mon amour profonde
Comme est profonde l’onde
Comme est profond l’amour
Et le rêve est profus
Et l’espérance amère
Ce n’est pas de refus
De toucher ciel et Terre
Dans un monde qui se mondialise / Mon Bateau-ville de Rio et de Venise s’avise / Hors des canaux battus jusque / Des peaux et des poèmes d’océans / Etranges étraves étrusques / Que le soleil débusque / En plongeant lentement nous toujours amants ramant
Avons-nous tant ramé
Qu’autre chose impossible
Et sommes-nous la cible
De la rame à rimer
Par nos chansons qui rythment
Le cours d’efforts des heures
Avec toujours l’énigme
De ce qui rit et pleure
Dans un monde qui se mondialise / Mon Bateau-ville de Marseille et de Tamise s’avise / Hors des canaux battus jusque / Des peaux et des poèmes d’océans / Etranges étraves étrusques / Que le soleil débusque / En plongeant lentement nous toujours amants ramant
Poserons-nous les rames
Tout en vivant encor
Deviendrons-nous le corps
De plus joyeuses gammes
Le flot pâlit toujours
Par nos rames frappées
Et nous voguons amour
D’écume et d’épopée
Dans un monde qui se mondialise / Mon Bateau-ville de Hong Kong et de Parise s’avise / Hors des canaux battus jusque / Des peaux et des poèmes d’océans / Etranges étraves étrusques / Que le soleil débusque / En plongeant lentement nous toujours amants ramant
Nous toujours amants ramant
Laurent DESVOUX « Nous toujours amants ramant » Texte u944 cote 689 345 1720 vers (8hexas +7rf)x3 +1 écrit le dimanche 28 avril 2013 PM. Refrain esquissé à L’Haÿ-les-Roses le 8 mars.
14e chanson de la 13e année du siècle et du millénaire.
ENCORE UN JOUR
Encore un jour / En corps à corps
Encore un tour
Avec tout l’or
De notre amour
Encor la nuit / Pour faire un tour
A notre amour
Encor la vie
Faite de jours
Encor nous deux / Pour tout le tour
De nous heureux
Par notre amour
De rose et feu
Encor le temps / Qui passe avec
Nous parfois sans
Prise de bec
Pas que le chant
Encor du temps / De l’un pour l’une
Encore amants
A saute-dunes
Jusqu’à la Lune
Encor de l’air / Entre nous deux
Un chemin vert
Noir rose ou bleu
A monde ouvert
Encor la vie / Faite de jours
Faite de nuits
D’arrières-jours
Et d’avant jour
Encore un jour / De corps esprit
Et tout le jour
De notre nuit
Source qui sourd
Encore un jour / Dedans dehors
Et tout le tour
De notre amour
Dans un accord
Encore un jour…
Laurent DESVOUX « Encore un jour » Texte v278 Cote 739 451 0682 Vers (9x5) + 1 Ecrit dans un café de Paris rue Rambuteau, puis dans le RER le vendredi 2 août 2013. Premiers vers esquissés dans ma ville le 26 juillet. * 54e chanson de l’an 13 du siècle et du millénaire.
ET TON CŒUR NON GRIMÉ
Tout de suite tu me dis mais
Le mot mais te vient à la bouche
En mets délicat, toi farouche
Essaye ne dis pas jamais
As-tu connu ta grande histoire
Ton cœur ne s’en est pas remis
C’est des guerres la grande Histoire
Tu t’en es sortie à demi
Le bonheur c’est d’aimer / En bleu ou en rose / Pourquoi tu dis mais / Ne reste pas morose / Huit septembre ou dix mai / Tu peux offrir des roses / Et ton cœur non grimé
Le bonheur c’est pour autrefois
Veux-tu te convaincre toi-même
Le bonheur ce n’est plus pour toi
D’autres sont mieux faits pour je t’aime
Tu peux offrir des roses rouges
Ton cœur peut battre avec audace
La vie est un rideau qui bouge
Avec les sentiments vivaces
Le bonheur c’est d’aimer / En bleu ou en rose / Pourquoi tu dis mais / Ne reste pas morose / Huit septembre ou dix mai / Tu peux offrir des roses / Et ton cœur non grimé
Tu peux encore décocher
Des flèches d’amour jusqu’à l’autre
Il n’est point temps de décrocher
Et qui sait où l’histoire notre
Ne s’écrirait avec des fleurs
Des roses rouges parfumées
A faire respecter les heures
A vivre du bonheur d’aimer
Le bonheur c’est d’aimer / En bleu ou en rose / Pourquoi tu dis mais / Ne reste pas morose / Huit septembre ou dix mai / Tu peux offrir des roses / Et ton cœur non grimé
Le bonheur c’est d’aimer
Laurent DESVOUX « Et ton cœur non grimé » Texte v364 58e chanson de l’année cote 349 715 6802 Vers (8 +7rf)x3 +1 Ecrit à Paris dont le métro le 16 septembre 2013. Refrain esquissé dans des rues de mes villes le 21 janvier 2012, puis le 10 novembre 2012, puis le 12 septembre 2013. Première strophe dans le RER le vendredi 13.
LA FRÉGATE DE TES BRAS
Tu passes ton temps à les lire
Tous les chefs-d’œuvre de la lyre
Les Ballades du grand Victor
Les strophes de Hugo encor
De Rimbaud « Le dormeur du val »
Et de Charly Les Fleurs du Mal
Après lecture en or encor
En bienheureuse tu t’endors
Prends-moi, emporte-moi, Agathe / A bord de la frégate / De tes bras / Tu es ailleurs quand
je te parle / Tu relis mûris toujours ton vieux Charles / Au lieu qu’on fasse boa boa
Transportons-nous dans le royaume
De notre amour et de la chair
Un long voyage avec les paumes
Paysage enchanteur et clair
Mettons les livres sur la table
De chevet pour la maritime
Traversée corps à corps aimable
Avec nos mains qui soient les rimes
Prends-moi, emporte-moi, Agathe / A bord de la frégate / De tes bras / Tu es ailleurs quand
je te parle / Tu relis mûris toujours ton vieux Charles / Au lieu qu’on fasse boa boa
Tu veux vivre avec Baudelaire
Qu’il ne soit plus l’auteur maudit
Qu’il connaisse le paradis
Naturel de tes bras en l’air…
Mais moi aussi j’écris des vers
Venant de mon cœur que je t’offre
Il y a des perles dans mon coffre
Peut-être digne au moins d’Arvers
Prends-moi, emporte-moi, Agathe / A bord de la frégate / De tes bras / Tu es ailleurs quand
je te parle / Tu relis mûris toujours ton vieux Charles / Au lieu qu’on fasse boa boa
Laurent DESVOUX « La frégate de tes bras » Texte v367 59 e chanson de l’année cote 234 567 9180 Vers (8octos +7rf)x3 +1 Ecrit dans un café banlieus’art le 18 septembre 2013, puis dans un métro de Paris le 19. Refrain esquissé en banlieue le 26 décembre 2012, puis le 30 août 2013.
UN TEXTO (AUSSITÔT)
Je visite un hameau
En Bretagne
Avec ou sans chapeau
Rond ou rondeau
Je visite un château
En Espagne
Avec ou sans créneau
Et sans barreau
Je t’envoie un texto / Aussitôt / Tu m’envoies un texto / Aussitôt /
Mieux vaut tard que jamais / Pour dire que tu m’aimais / Par texto
Je voyage en bateau
Portugal
Avec ou sans fado
En lamento
Je voyage en métro
Jusqu’aux Halles
Pour chercher tout de go
Gigot, poireaux
Je t’envoie un texto / Aussitôt / Tu m’envoies un texto / Aussitôt /
Mieux vaut tard que jamais / Pour dire que tu m’aimais / Par texto
Je suis au bout du monde
Pas si loin
Mon esprit vagabonde
Petit matin
Voyage sur les ondes
De satin
En rêvant d’une ronde
Notre monde
Tu m’envoies un texto / Aussitôt / Je t’envoie un texto / Aussitôt /
Mieux vaut tard que jamais / Pour dire que je t’aimais / Par texto
Par texto
Laurent DESVOUX « Un texto (aussitôt) » Texte v415 Cote 183 657 4902 Vers (8 +7rf)x3 +1 Ecrit dans un pticafé banlieus’ard francilien le vendredi 25 octobre 2013.
* 67e chanson de l’an 13 du siècle et du millénaire.
AVEC OU SANS NOUS
Fêtons la Saint-Amour
Plus d’un jour dans l’année
Fêtons-la chaque jour
Fût-ce pour étonner
Faisons durer la fête
En nous aimant encore
Par âme esprit et corps
Par-dessus les alouettes
Puisque l’amour / Est la seule chose qui doure / Avec ou sans nous / Soyons l’amour fou / L’amour pour une vie / Pour une éternité / Peuplé d’infini / D’un éternel été
Fêtons la Saint-Amant
Chaque jour chaque nuit
En aimant en osant
Nous aimer pour la vie
Chaque nuit chaque jour
Par la juste distance
Entre absence et présence
Rimes pour troubadours
Puisque l’amour / Est la seule chose qui doure / Avec ou sans nous / Soyons l’amour fou / L’amour pour une vie / Pour une éternité / Peuplé d’infini / D’un éternel été
Fêtons la Saint-Aimée
Chaque aube chaque soir
Essayant de calmer
L’énergie aux déboires
En tentant d’être avec
Le corps l’esprit et l’âme
Avec le ciel qui brame
Et les baisers des becs
Puisque l’amour / Est la seule chose qui doure / Avec ou sans nous / Soyons l’amour fou / L’amour pour une vie / Pour une éternité / Peuplé d’infini / D’un éternel été
Avec ou sans nous avec ou sans nous
Laurent DESVOUX « Avec ou sans nous » Texte v429 cote 349 756 1802 Vers (8hexas +7rf)x3 +1 Ecrit dans deux cafés face à face de la banlieue de Paris le 30 octobre 2013. Refrain dans le métro à Paris le 10 avril 2012.
* 70e chanson de l’an 13 du siècle et du millénaire.
SERAIT MA VIE
De la roupie / De sansonnet / Serait ma vie
Sans chansons vraies / Sans mots même maudits / Des paradis / Qui résonnaient
Un mauvais tour / Serait ma vie
Seraient mes jours / Seraient mes nuits / Sans l’amour de l’amour / Et sans amis / Mes co-tambours
Une malchance / Serait ma vie
Sans ma constance / Qui me poursuit / Que je poursuis aussi / De mon envie / Comme une danse
Une rivière / Serait ma vie
Sans ta lumière / Ô ma jolie / Sans ta belle confiance / Sans notre alliance / Ciel de Paris
Un mauvais jour / Serait ma vie
De tour en tour / Moche aujourd’hui / Sans le jeu de l’amour / Sans feu ravi / Aux troubadours
De la roupie / De sansonnet / Serait ma vie
Sans l’amour vrai / Sans ce sentiment qui / Fleuve nous lie / Union du trait
De la roupie / De sansonnet / Serait ma vie
Si tu partais
Laurent DESVOUX « Serait ma vie » Texte v456 Cote 934 571 0682 Vers pairs (6x7)+4 Ecrit dans deux cafés de L’Haÿ-les-Roses le 19 juin 2013, fini dans un café de Paris le 11 novembre.
* 73 e chanson de l’an 13 du siècle et du millénaire.
ENTRE VOS JOURS
Si vous vivez de vive voix
Vos vérités vos libertés
Vous avancez de quelques pas
Au chemin soleil de l’été
Si vous voyez se dessiner
Quelque visage à découvert
C’est que se profile le nez
De Cléopâtre dans l’hiver
Entre vos jours et vos amours / Il y a les nuits et les ennuis / Les soucis, les moments folie /
La vie encore tour à tour / Au petit jour ou par grand jour / Epanouis instants évanouis / Moments enfouis des jours enfuis
Si Cléopâtre est votre amour
La tranquillité n’est plus là
La passion vous jouera des tours
A vos jours mettra son éclat
Vous connaîtrez l’intensité
La lumière mais quelques ombres
A croire en perfection d’été
Les étoiles riant des nombres
Entre vos jours et vos amours / Il y a les nuits et les ennuis / Les soucis, les moments folie /
La vie encore tour à tour / Au petit jour ou par grand jour / Epanouis instants évanouis / Moments enfouis des jours enfuis
Cléopâtre amour de ma vie
Pouvons-nous vivre long amour
La voûte céleste se plie
Pour donner le jour à ce jour
Où nous vivons heureux d’aimer
Dans cette valse et ce vertige
Toute une vie dans un été
Qui j’ose aimer dans nos qui suis-je
Entre vos jours et vos amours / Il y a les nuits et les ennuis / Les soucis, les moments folie /
La vie encore tour à tour / Au petit jour ou par grand jour / Epanouis instants évanouis / Moments enfouis des jours enfuis
Laurent DESVOUX « Entre vos jours » Texte v457 cote 734 986 1502 Vers octos (8 +7rf)x3 +1 Ecrit en banlieue de Paris juillet 2013. Refrain esquissé dans des rues de mes villes + domicile le 7 avril 2012 et peaufiné le 30 août puis le 26 octobre 2013.
* 74 e chanson de l’an 13 du siècle et du millénaire.
LE VALET DE CARREAU
Si je suis une simple carte
Moi aussi j’ai des sentiments
Et je ne veux pas qu’elle parte
Dans un autre jeu s’évadant
De cet amour qui est le nôtre
Elle est à moi je suis à elle
C’est pas possible l’amour autre
Sans toi l’amour n’est beau ni belle
Je suis le valet de carreau / J’ai le rouge comme un valet de cœur / Mais je ne suis pas aimé trop / De ma chère Véro / La Dame qui a peur / De tous les carreaux / Qu’elle prend pour des barreaux
Carreaux rectangles et carrés
Avec ma gueule de losange
Encor peut-être à réparer
Est-ce cela qui la dérange
Ou de vivre cet amour fou
De s’investir sentimentale
De ne pas rester dans le flou
Sans toi comme l’amour va mal
Je suis le valet de carreau / J’ai le rouge comme un valet de cœur / Mais je ne suis pas aimé trop / De ma chère Véro / La Dame qui a peur / De tous les carreaux / Qu’elle prend pour des barreaux
Je ne veux pas perdre ton temps
Toi ma belle Dame de pique
Tes grands yeux noirs sont mes aimants
Mais tu demeures sans réplique
Tout d’un coup nous sommes en main
D’un joueur qui veut compter sur nous
Et sur la chance avant demain
Et si l’amour de nous se joue
Je suis le valet de carreau / J’ai le rouge comme un valet de cœur / Mais je ne suis pas aimé trop / De ma chère Véro / La Dame qui a peur / De tous les carreaux / Qu’elle prend pour des barreaux
Sans toi l’amour n’est beau ni belle
Laurent DESVOUX Texte v472 écrit dans un café de la rue Daguerre à Paris le samedi 30 novembre 2013.
cote 341 578 9602 vers (8octos+7rf)x3+1
75e chanson de la 13e année du siècle et du millénaire.
LA FILLE DU RER B
S’appelle-t-elle Bridget ou Bianca ?
Vient-elle des Brumes de l’Alaska ?
Du Bord d’un pays inconnu ?
Elle est montée dans la rame
Avec un air de grande Dame
Bottes survolant macadam
Son regard se perd dans des nues
J’y pense encore après dans la rue
Est-elle Brune ? est-elle Blonde ? / La fille du RER B / C’est le début d’un tour du monde / Elle est belle à tomber / Je lui avais demandé sur le quai / Si elle avait déjà un ticket / Elle m’a dit il s’appelle Barnabé
Est-elle Berbère ou Bretonne
Dit-elle des mots Brefs ? des mots Beaux ?
Prononce-t-elle bien les consonnes
Est-elle ébaubie ou Bobo ?
A-t-elle la Bosse des maths ?
Elle Balance en Beauté
C’est la fille la plus Bath
Et j’en reste hébété
Est-elle Brune ? est-elle Blonde ? / La fille du RER B / C’est le début d’un tour du monde / Elle est belle à tomber / Je lui avais demandé sur le quai / Si elle avait déjà un ticket / Elle m’a dit il s’appelle Barnabé
Est-elle Blanche ou Black ?
Borderline ? ou Branchée ?
Fera-t-elle un comme Back ?
Sait-elle Bêcher ou Bûcher ?
Est-elle près de Braise près d’un Bond ?
Casse-t-elle Briques et Baraque ?
En quelles Barques elle vagabonde ?
Toi Bientôt mon amour Braque
Est-elle Brune ? est-elle Blonde ? / La fille du RER B / C’est le début d’un tour du monde / Elle est belle à tomber / Je lui avais demandé sur le quai / Si elle avait déjà un ticket / Elle m’a dit il s’appelle Barnabé
La fille du RER B
Laurent DESVOUX « La fille du RER B » Texte v500 Cote 463 157 9802 Vers (8 +7rf)x3 +1 Ecrit à Paris et banlieue dans le RER B les 22 et 23 décembre 2013. * 81 e chanson de l’an 13 du siècle et du millénaire.
AH LA FILLE DU RER A
Elle est belle et Atypique
Avec de longs yeux en Amande
Elle Apprécie l’Arythmétique
Et compte tous ceux qui lui demandent
De faire un bout de chemin ensemble
Elle elle avance pour s’en Aller
Vers un horizon d’Art et qui tremble
Sans s’arrêter à l’Arrivée
Ah la fille du RER A / Elle m’a demandé d’oser / Lui chanter la fable de la / Feuille sur la branche d’éclat / Juste avant la rosée / Mais je n’ai pas osé là
La voyageuse est Avenante
Mais si elle vient de Strasbourg
Elle veut aller plus loin que Nantes
Où elle rencontrera l’Amour
Je peux vous chanter une ballade
Qui parle d’Amour et d’Amitié
Et de faire une promenade
Sur l’Avenue aux peupliers
Ah la fille du RER A / Elle m’a demandé d’oser / Lui chanter la fable de la / Feuille sur la branche d’éclat / Juste avant la rosée / Mais je n’ai pas osé là
Je l’ai vue s’en Aller dans les Halles
Mais je l’ai revue plusieurs fois
Ça me faisait du bien et du mal
Qu’elle fasse de moi toujours une croix
Dans sa petite comptabilité
Des voyageurs entreprenants
Un jour et peut-être l’été
Je serai Ami Amour Amant
Ah la fille du RER A / Elle m’a demandé d’oser / Lui chanter la fable de la / Feuille sur la branche d’éclat / Juste avant la rosée / Mais je n’ai pas osé là
Ah la fille du RER A !
Laurent DESVOUX « Ah la fille du RER A » Texte v502 Cote 463 157 0298 Vers (8néoctos +7rf)x3 +1 Ecrit à Paris et banlieue dans le RER B les 23 et 24 décembre 2013, fini dans un café du 4e arrondissement à Paris le 24. Interjection ajoutée le 25. * 83 e chanson de l’an 13 du siècle et du millénaire.
C’EST LA FILLE DU RER C
De station en station
Nous parlons de poètes
Et de leurs émotions
De leurs mots à la fête
De titres magnifiques
De romans et nouvelles
Et d’ardentes répliques
Qu’échangent ils et elles
Je ne peux cesser d’y penser / Cette fille à longue chevelure / C’est la fille du RER C / Elle cause toujours à vive allure / Elle est trop je ne suis pas assez / Bien pour elle affaire classée / Sinon notre amour… de la Littérature
Nous parlons des premières
Rencontres romanesques
Du siècle des lumières
Et des auteurs à fresques
Je la vois qui s’allume
Citant des incipit
Notre dans la brume
Nous oubliera bien vite
Je ne peux cesser d’y penser / Cette fille à longue chevelure / C’est la fille du RER C / Elle cause toujours à vive allure / Elle est trop je ne suis pas assez / Bien pour elle affaire classée / Sinon notre amour… de la Littérature
Je reverrai demain
Peut-être cette belle
Et je lui dirai maints
Dialogues de nouvelles
Et j’oserai peut-être
Dire mes mots d’amour
Dont je remplis mes lettres
Adresse du beau jour…
Je ne peux cesser d’y penser / Cette fille à longue chevelure / C’est la fille du RER C / Elle cause toujours à vive allure / Elle est trop je ne suis pas assez / Bien pour elle affaire classée / Sinon notre amour… de la Littérature
C’est la fille du RER C
Laurent DESVOUX « La fille du RER C » Texte v503 Cote 634 521 7908 Vers (8hexas +7rf)x3 +1 Ecrit dans un café de Paris dans le premier arrondissement le mardi 24 décembre 2013. Refrain esquissé dans un ptit café de ma ville le. * 84 e chanson de l’an 13 du siècle et du millénaire.
BELLE ID LA FILLE DU RER D
Il faudra que j’apprenne
L’histoire de la philosophie
Car la liaison n’est jamais vaine
Entre les idées et la vie
Ne parlez pas d’autre liaison
Je ne veux pas même
Citer d’interconnexion
Sinon celle des mots et des thèmes
Elle dit vouloir m’aider / A devenir moi-même / Belle ID la fille du RER D / Ne veut pas entendre de je t’aime / Elle souhaite me voir approfondir / Ma réflexion et que je puisse grandir / Sans me hasarder à tant la regarder
Il faut que j’apprenne également
Les arguments en bon nombre
Et en ordre correctement
Dans les lumières et les ombres
Il me faut bien organiser
Savoir citer à bon escient
Les pensées jamais dépassées
Et les commenter en passant
Elle dit vouloir m’aider / A devenir moi-même / Belle ID la fille du RER D / Ne veut pas entendre de je t’aime / Elle souhaite me voir approfondir / Ma réflexion et que je puisse grandir / Sans me hasarder à tant la regarder
Je dois apprendre à patienter
Avec l’art long du désir
Elle me dit philosopher
C’est une grande partie de plaisir
Je lui dis l’air de rien et le corps ?
Mais elle me parle toujours toujours
De l’intellect qui prime encor
Sur les instincts et les amours
Elle dit vouloir m’aider / A devenir moi-même / Belle ID la fille du RER D / Ne veut pas entendre de je t’aime / Elle souhaite me voir approfondir / Ma réflexion et que je puisse grandir / Sans me hasarder à tant la regarder
Belle ID la fille du RER D
Laurent DESVOUX « Belle ID la fille du RER D » Texte v506 Cote 634 591 7082 Vers (8 +7rf)x3 +1 Ecrit dans des transports franciliens dont le RER B le mercredi 25 décembre 2013. Refrain esquissé dans un café du premier arrondissement de Paris. * 85 e chanson de l’an 13 du siècle et du millénaire.
A LA FILLE DU RER E
Elle était sur un strapontin
Je voulais deviner sa musique
Elle était belle comme un matin
Quand le soleil éclaire la crique
J’égrenais des genres musicaux
Elle a enlevé ses écouteurs
J’ai entendu comme l’écho
De mon cœur quand il est batteur
J’ai commencé à lui dire ben, euh / A la fille du RER E / Elle m’a dit qu’est-ce que vous voulez / Je lui ai dit j’ai déjà envie de vous parler / Car la parole est une clé /
On a tous les deux sur la langue un cheveu / Pas facile pour un souhait ou un aveu
Mais jusqu’à Haussmann Saint Lazare
Elle veut écouter sa musique
Je vous mets dans mon roman de gare
Vous la voyageuse athlétique
Elle me dit y a pas de lézard
Je préfère à toutes les répliques
Les chansons qui sont sans hasard
Me donnent des claques et des déclics
J’ai commencé à lui dire ben, euh / A la fille du RER E / Elle m’a dit qu’est-ce que vous voulez / Je lui ai dit j’ai déjà envie de vous parler / Car la parole est une clé /
On a tous les deux sur la langue un cheveu / Pas facile pour un souhait ou un aveu
La parole est une clé d’accord
Mais avec une clé de sol
Les mots qui chantent sont réconfort
Alors l’humain prend son envol
Et décolle du quotidien
Il me suffirait de vous voir
Pour que le jour fasse un beau lien
Sans que l’on se perde dans la gare
J’ai commencé à lui dire ben, euh / A la fille du RER E / Elle m’a dit qu’est-ce que vous voulez / Je lui ai dit j’ai déjà envie de vous parler / Car la parole est une clé /
On a tous les deux sur la langue un cheveu / Pas facile pour un souhait ou un aveu
A la fille du RER E
Laurent DESVOUX « A la fille du RER E » Texte v507 Cote 634 059 1782 Vers (8néoctos +7rf)x3 +1 Ecrit à Paris Boulevard du Montparnasse le 26 décembre 2013. Refrain esquissé dans ma ville en marchant le jour de Noël. * 86 e chanson de l’an 13 du siècle et du millénaire.
Paroles de chansons rock, pop, variétés par Laurent Desvoux pour musiciens d'aujourd'hui
Voici les dernières paroles de chansons de 2013 que j'ai composées (de la 73e à la 86e en dépot à la Sacem) et qui sont en attente de vos compositions musicales rythmées pour chansons rock, pop ou variétés de qualité. Qu'on se le dise et que l'on chante ! J'attends de vos nouvelles et de vos musiques.
Laurent Desvoux du Verbe Poaimer
SERAIT MA VIE
De la roupie / De sansonnet / Serait ma vie
Sans chansons vraies / Sans mots même maudits / Des paradis / Qui résonnaient
Un mauvais tour / Serait ma vie
Seraient mes jours / Seraient mes nuits / Sans l’amour de l’amour / Et sans amis / Mes co-tambours
Une malchance / Serait ma vie
Sans ma constance / Qui me poursuit / Que je poursuis aussi / De mon envie / Comme une danse
Une rivière / Serait ma vie
Sans ta lumière / Ô ma jolie / Sans ta belle confiance / Sans notre alliance / Ciel de Paris
Un mauvais jour / Serait ma vie
De tour en tour / Moche aujourd’hui / Sans le jeu de l’amour / Sans feu ravi / Aux troubadours
De la roupie / De sansonnet / Serait ma vie
Sans l’amour vrai / Sans ce sentiment qui / Fleuve nous lie / Union du trait
De la roupie / De sansonnet / Serait ma vie
Si tu partais
« Serait ma vie » Texte v456 Cote 934 571 0682 Vers pairs (6x7)+4 Ecrit par Laurent DESVOUX dans deux cafés de L’Haÿ-les-Roses le 19 juin 2013, fini dans un café de Paris le 11 novembre.
* 73 e chanson de l’an 13 du siècle et du millénaire.
ENTRE VOS JOURS
Si vous vivez de vive voix
Vos vérités vos libertés
Vous avancez de quelques pas
Au chemin soleil de l’été
Si vous voyez se dessiner
Quelque visage à découvert
C’est que se profile le nez
De Cléopâtre dans l’hiver
Entre vos jours et vos amours / Il y a les nuits et les ennuis / Les soucis, les moments folie /
La vie encore tour à tour / Au petit jour ou par grand jour / Epanouis instants évanouis / Moments enfouis des jours enfuis
Si Cléopâtre est votre amour
La tranquillité n’est plus là
La passion vous jouera des tours
A vos jours mettra son éclat
Vous connaîtrez l’intensité
La lumière mais quelques ombres
A croire en perfection d’été
Les étoiles riant des nombres
Entre vos jours et vos amours / Il y a les nuits et les ennuis / Les soucis, les moments folie /
La vie encore tour à tour / Au petit jour ou par grand jour / Epanouis instants évanouis / Moments enfouis des jours enfuis
Cléopâtre amour de ma vie
Pouvons-nous vivre long amour
La voûte céleste se plie
Pour donner le jour à ce jour
Où nous vivons heureux d’aimer
Dans cette valse et ce vertige
Toute une vie dans un été
Qui j’ose aimer dans nos qui suis-je
Entre vos jours et vos amours / Il y a les nuits et les ennuis / Les soucis, les moments folie /
La vie encore tour à tour / Au petit jour ou par grand jour / Epanouis instants évanouis / Moments enfouis des jours enfuis
« Entre vos jours » Texte v457 cote 734 986 1502 Vers octos (8 +7rf)x3 +1 Ecrit par Laurent DESVOUX en banlieue de Paris juillet 2013. Refrain esquissé dans des rues de mes villes + domicile le 7 avril 2012 et peaufiné le 30 août puis le 26 octobre 2013.
* 74 e chanson de l’an 13 du siècle et du millénaire.
LE VALET DE CARREAU
Si je suis une simple carte
Moi aussi j’ai des sentiments
Et je ne veux pas qu’elle parte
Dans un autre jeu s’évadant
De cet amour qui est le nôtre
Elle est à moi je suis à elle
C’est pas possible l’amour autre
Sans toi l’amour n’est beau ni belle
Je suis le valet de carreau / J’ai le rouge comme un valet de cœur / Mais je ne suis pas aimé trop / De ma chère Véro / La Dame qui a peur / De tous les carreaux / Qu’elle prend pour des barreaux
Carreaux rectangles et carrés
Avec ma gueule de losange
Encor peut-être à réparer
Est-ce cela qui la dérange
Ou de vivre cet amour fou
De s’investir sentimentale
De ne pas rester dans le flou
Sans toi comme l’amour va mal
Je suis le valet de carreau / J’ai le rouge comme un valet de cœur / Mais je ne suis pas aimé trop / De ma chère Véro / La Dame qui a peur / De tous les carreaux / Qu’elle prend pour des barreaux
Je ne veux pas perdre ton temps
Toi ma belle Dame de pique
Tes grands yeux noirs sont mes aimants
Mais tu demeures sans réplique
Tout d’un coup nous sommes en main
D’un joueur qui veut compter sur nous
Et sur la chance avant demain
Et si l’amour de nous se joue
Je suis le valet de carreau / J’ai le rouge comme un valet de cœur / Mais je ne suis pas aimé trop / De ma chère Véro / La Dame qui a peur / De tous les carreaux / Qu’elle prend pour des barreaux
Sans toi l’amour n’est beau ni belle
Texte v472 écrit par Laurent DESVOUX dans un café de la rue Daguerre à Paris le samedi 30 novembre 2013.
cote 341 578 9602 vers (8octos+7rf)x3+1
75e chanson de la 13e année du siècle et du millénaire.
SI TOUT SEMBLE PERDU
Tu cours en tous sens
Tu cherches l’issue
Peut-être tu danses
Mais dans de la glu
Tu heurtes des portes
Pousses des rochers
Tes années sont mortes
Tu veux t’arracher
Si tout semble perdu / A quoi sert encor / Cette course éperdue / Ce corps à corps /
Contre la mort / Ce dernier combat / Où le siècle s’abat
Tu veux te sauver
Et sauver du monde
Qui est à braver ?
Quelle est cette fronde ?
Tu vois d’autres fleuves
Et d’autres montagnes
Des ciels entiers pleuvent
Chaos des castagnes
Si tout semble perdu / A quoi sert encor / Cette course éperdue / Ce corps à corps /
Contre la mort / Ce dernier combat / Où le siècle s’abat
Et tu cours encor
Mais sans avancer
Comment tu t’en sors ?
L’abîme est glacé
Faut-il un réveil ?
Une intervention ?
Un autre soleil ?
Une autre passion ?
Si tout semble perdu / A quoi sert encor / Cette course éperdue / Ce corps à corps /
Contre la mort / Ce dernier combat / Où le siècle s’abat
Si tout semble perdu
« Si tout semble perdu » Texte v475 écrit par Laurent DESVOUX à Paris dans les transports le samedi 7 décembre 2013.
vers (8pentas + 7rf)x3+1 cote 945 617 8302
76e chanson de la 13e année du siècle et du millénaire.
LE TEMPS POLIT LES GLACES
Le temps c’est impossible
De le remonter sauf
Par nos souvenirs saufs
Plus nets et plus sensibles
Et nous courons d’épreuves
En épreuves encor
Nous traversons des fleuves
Au bout de nos efforts
Un poète ça chante / Toujours le temps qui passe / Un thème qui le hante /
Le temps polit les glaces / Comme il aura poli / Arlequin et Julie / Par l’amour et la grâce
On se retourne on voit
Eurydice et Orphée
Lorsque Cerbère aboie
Mord les cuisses des fées
Nous aimons nous aimions
Nous aimerons encore
Le temps rouleau camion
Ecrase les aurores
Un poète ça chante / Toujours le temps qui passe / Un thème qui le hante /
Le temps polit les glaces / Comme il aura poli / Arlequin et Julie / Par l’amour et la grâce
L’amour nous rend meilleurs
S’il nous redonne vie
Alors au bord des heures
Nous disons notre avis
Sur l’amour et le temps
L’éternité encore
En des mots éclatants
Qui explorent, implorent
Un poète ça chante / Toujours le temps qui passe / Un thème qui le hante /
Le temps polit les glaces / Comme il aura poli / Arlequin et Julie / Par l’amour et la grâce
« Le temps polit les glaces » Texte v478 écrit par Laurent DESVOUX rue Rambuteau à Paris
le dimanche 8 décembre 2013.
Vers hexas (8+7rf)x3 +1 Cote 732 941 0586
77e chanson de l’an 13 du siècle et du millénaire.
ETRE VIVANT
Si jeune je suis né
Je ne suis pas certain
De mourir vieux comme un
Mathusalem fané
Tout rassasié d’années
Mais je goûte l’instant
Sa goutte de rosée
Je traverse le temps
En marin épuisé
Etre vivant / C’est s’éprouver mortel / C’est s’éprouver vivant / Même à chanter dans le temps / Des strophes d’appels / Même à jeter dans le vent / Des graines nouvelles
Dans cet épuisement
Je puise encor des forces
Pour lire vos romans
Nos noms sur les écorces
Je deviens le feuillage
Que je vois frissonner
Et je deviens la page
Qu’on hésite à tourner
Etre vivant / C’est s’éprouver mortel / C’est s’éprouver vivant / Même à chanter dans le temps / Des strophes d’appels / Même à jeter dans le vent / Des graines nouvelles
J’avance je respire
Amplement lentement
J’épèle le mot lyre
J’égrène chant à chant
Je compte jusqu’à cent
Jusqu’à mille et encore
Je passe plus avant
Les roses de l’aurore
Etre vivant / C’est s’éprouver mortel / C’est s’éprouver vivant / Même à chanter dans le temps / Des strophes d’appels / Même à jeter dans le vent / Des graines nouvelles
C’est s’éprouver vivant
« Etre vivant » Texte v479 écrit par Laurent DESVOUX dans les transports franciliens le dimanche 8 décembre 2013,
fini à Paris le 10. Refrain esquissé rue des Tournelles en marchant le 13 novembre.
Vers hexas (8hexas+7rf)x3 =1 Cote 974 560 1382
78e chanson de l’an 13 du siècle et du millénaire.
DES HOMMES DEBOUT
A force de dire à mes enfants / Vous serez des hommes debout / Ils s’avancent à travers champs / Tout en se rapprochant de vous / Vous êtes Dignité Conscience / Vous êtes Droiture et Confiance / Quand autour sont moutons et loups
Ils escaladent des montagnes
Négligeant de prendre un repos
Ils battent l’air de la campagne
Ils glissent sur vide et sur eau
Ils trouvent du sens à la vie
En marchant droit pourtant l’obstacle
Leur rappelle ce qu’est l’envie
Leur foi fait mouvoir des miracles
A force de dire à mes enfants / Vous serez des hommes debout / Ils s’avancent à travers champs / Tout en se rapprochant de vous / Vous êtes Dignité Conscience / Vous êtes Droiture et Confiance / Quand autour sont moutons et loups
S’ils font souvent des insomnies
Ils sont portés par de grands rêves
Une vie honnête est leur amie
Et leur parole n’est pas brève
Ils savent bâtir des maisons
Qu’ils peuvent aussi agrandir
Ils font des ponts sur l’horizon
Et leurs joies sont à rebondir
A force de dire à mes enfants / Vous serez des hommes debout / Ils s’avancent à travers champs / Tout en se rapprochant de vous / Vous êtes Dignité Conscience / Vous êtes Droiture et Confiance / Quand autour sont moutons et loups
Ils sont devenus responsables
Ne s’aplatissent en tapis
Ils ne sont pas des grains de sable
Aux quatre vents des treize ennuis
Ils sont solides capitaines
De leurs jours face à la tempête
Se rappelant paroles miennes
Pour que vivre soit la vraie fête
Des hommes debout…
« Des hommes debout » Texte v493 écrit par Laurent DESVOUX à Paris au Café-Livre devant la Tour Saint-Jacques le mercredi 18 décembre 2013. 79e chanson de la treizième année du siècle et du millénaire.
PRINTEMPS DE TOUS LES DESIRS
Chaque pays a ses printemps
Chaque printemps a ses pays
La liberté nous vient à temps
Si on l’attend si on la vit
Il faut parfois la provoquer
Lui donner chance d’existence
Mais ne demeurez pas à quai
Prenez les paroles et la danse !
La liberté aura duré / Le temps d’un été / Saura-t-elle revenir / Par un printemps de tous les désirs / Sans trompettes ni tambours / Mais un jour un beau jour / En caressant nos lyres ?
Si l’on a cassé votre lyre
Si l’on a piétiné vos rêves
Faites parler votre désir
De la liberté qui se lève
Faites jouer votre vouloir
Ou dans la grâce d’une aurore
Ou dans le tranquille d’un soir
Où le tranquille est le plus fort
La liberté aura duré / Le temps d’un été / Saura-t-elle revenir / Par un printemps de tous les désirs / Sans trompettes ni tambours / Mais un jour un beau jour / En caressant nos lyres ?
Chaque pays a ses automnes
Qui font taire certains oiseaux
Ou leur donnent l’exil leur donnent
La chasse à cour par le réseau
Prenez la parole et l’action
Il en restera quelque chose
Comme un parfum de jasmin bon
Comme l’étreinte d’une rose
La liberté aura duré / Le temps d’un été / Saura-t-elle revenir / Par un printemps de tous les désirs / Sans trompettes ni tambours / Mais un jour un beau jour / En caressant nos lyres ?
Par un printemps de tous les désirs…
« Printemps de tous les désirs » Texte v494 cote Vers (8 +7rf)x3 Ecrit par Laurent DESVOUX dans un café des Hauts-de-Seine le 14 novembre 2013, puis un café de Paris le 19 décembre. Refrain esquissé à Paris le 22 janvier 2012, complété les 10 et 19 novembre, puis le 26 octobre 2013. 80e chanson de a treizième année du siècle et du millénaire.
LA FILLE DU RER B
S’appelle-t-elle Bridget ou Bianca ?
Vient-elle des Brumes de l’Alaska ?
Du Bord d’un pays inconnu ?
Elle est montée dans la rame
Avec un air de grande Dame
Bottes survolant macadam
Son regard se perd dans des nues
J’y pense encore après dans la rue
Est-elle Brune ? est-elle Blonde ? / La fille du RER B / C’est le début d’un tour du monde / Elle est belle à tomber / Je lui avais demandé sur le quai / Si elle avait déjà un ticket / Elle m’a dit il s’appelle Barnabé
Est-elle Berbère ou Bretonne
Dit-elle des mots Brefs ? des mots Beaux ?
Prononce-t-elle bien les consonnes
Est-elle ébaubie ou Bobo ?
A-t-elle la Bosse des maths ?
Elle Balance en Beauté
C’est la fille la plus Bath
Et j’en reste hébété
Est-elle Brune ? est-elle Blonde ? / La fille du RER B / C’est le début d’un tour du monde / Elle est belle à tomber / Je lui avais demandé sur le quai / Si elle avait déjà un ticket / Elle m’a dit il s’appelle Barnabé
Est-elle Blanche ou Black ?
Borderline ? ou Branchée ?
Fera-t-elle un comme Back ?
Sait-elle Bêcher ou Bûcher ?
Est-elle près de Braise près d’un Bond ?
Casse-t-elle Briques et Baraque ?
En quelles Barques elle vagabonde ?
Toi Bientôt mon amour Braque
Est-elle Brune ? est-elle Blonde ? / La fille du RER B / C’est le début d’un tour du monde / Elle est belle à tomber / Je lui avais demandé sur le quai / Si elle avait déjà un ticket / Elle m’a dit il s’appelle Barnabé
La fille du RER B
« La fille du RER B » Texte v500 Cote 463 157 9802 Vers (8 +7rf)x3 +1 Ecrit par Laurent DESVOUX à Paris et banlieue dans le RER B les 22 et 23 décembre 2013. * 81 e chanson de l’an 13 du siècle et du millénaire.
AU BARNABE BAR
Je ne vais pas jusqu’à
Voir des éléphants roses
Je bois jusqu’où ça va
J’écoute et puis je cause
Je me souviens de toi
Copain de mon enfance
L’éléphant dont la voix
M’a donné des défenses
Au Barnabé Bar / J’en ai entendu des bobards / Des racontars au ras du comptoir /
Des mauvaises blagues jusqu’à tard / Mais je n’y ai jamais vu mon vieux copain Babar
C’est un monde enchanté
Forgé par les Brunhoff
Aux couleurs de l’été
Et de belles étoffes
Est-ce que je me trompe
Si je dis que parfois
Par l’image la trompe
Chatouillait les trois Rois ?
Au Barnabé Bar / J’en ai entendu des bobards / Des racontars au ras du comptoir /
Des mauvaises blagues jusqu’à tard / Mais je n’y ai jamais vu mon vieux copain Babar
Je relirai un jour
Ces cadres et ces bulles
Oui j’irai faire un tour
Comme une libellule
Dans ce monde enchanteur
Loin du Barnabé Bar
Pour retrouver les heures
De rire avec Babar
Au Barnabé Bar / J’en ai entendu des bobards / Des racontars au ras du comptoir /
Des mauvaises blagues jusqu’à tard / Mais je n’y ai jamais vu mon vieux copain Babar
Au Barnabé Bar
« Au Barnabé Bar » Texte v501 Cote 645 721 9803 Vers (8hexas +7rf)x3 +1 Ecrit par Laurent DESVOUX à Paris dans un café du premier arrondissement le lundi 23 décembre 2013. Refrain venu dans les transports puis des rues banlieusardes la veille au soir. * 82 e chanson de l’an 13 du siècle et du millénaire.
AH LA FILLE DU RER A
Elle est belle et Atypique
Avec de longs yeux en Amande
Elle Apprécie l’Arythmétique
Et compte tous ceux qui lui demandent
De faire un bout de chemin ensemble
Elle elle avance pour s’en Aller
Vers un horizon d’Art et qui tremble
Sans s’arrêter à l’Arrivée
Ah la fille du RER A / Elle m’a demandé d’oser / Lui chanter la fable de la / Feuille sur la branche d’éclat / Juste avant la rosée / Mais je n’ai pas osé là
La voyageuse est Avenante
Mais si elle vient de Strasbourg
Elle veut aller plus loin que Nantes
Où elle rencontrera l’Amour
Je peux vous chanter une ballade
Qui parle d’Amour et d’Amitié
Et de faire une promenade
Sur l’Avenue aux peupliers
Ah la fille du RER A / Elle m’a demandé d’oser / Lui chanter la fable de la / Feuille sur la branche d’éclat / Juste avant la rosée / Mais je n’ai pas osé là
Je l’ai vue s’en Aller dans les Halles
Mais je l’ai revue plusieurs fois
Ça me faisait du bien et du mal
Qu’elle fasse de moi toujours une croix
Dans sa petite comptabilité
Des voyageurs entreprenants
Un jour et peut-être l’été
Je serai Ami Amour Amant
Ah la fille du RER A / Elle m’a demandé d’oser / Lui chanter la fable de la / Feuille sur la branche d’éclat / Juste avant la rosée / Mais je n’ai pas osé là
Ah la fille du RER A !
« Ah la fille du RER A » Texte v502 Cote 463 157 0298 Vers (8néoctos +7rf)x3 +1 Ecrit par Laurent DESVOUX à Paris et banlieue dans le RER B les 23 et 24 décembre 2013, fini dans un café du 4e arrondissement à Paris le 24. Interjection ajoutée le 25. * 83 e chanson de l’an 13 du siècle et du millénaire.
C’EST LA FILLE DU RER C
De station en station
Nous parlons de poètes
Et de leurs émotions
De leurs mots à la fête
De titres magnifiques
De romans et nouvelles
Et d’ardentes répliques
Qu’échangent ils et elles
Je ne peux cesser d’y penser / Cette fille à longue chevelure / C’est la fille du RER C / Elle cause toujours à vive allure / Elle est trop je ne suis pas assez / Bien pour elle affaire classée / Sinon notre amour… de la Littérature
Nous parlons des premières
Rencontres romanesques
Du siècle des lumières
Et des auteurs à fresques
Je la vois qui s’allume
Citant des incipit
Notre dans la brume
Nous oubliera bien vite
Je ne peux cesser d’y penser / Cette fille à longue chevelure / C’est la fille du RER C / Elle cause toujours à vive allure / Elle est trop je ne suis pas assez / Bien pour elle affaire classée / Sinon notre amour… de la Littérature
Je reverrai demain
Peut-être cette belle
Et je lui dirai maints
Dialogues de nouvelles
Et j’oserai peut-être
Dire mes mots d’amour
Dont je remplis mes lettres
Adresse du beau jour…
Je ne peux cesser d’y penser / Cette fille à longue chevelure / C’est la fille du RER C / Elle cause toujours à vive allure / Elle est trop je ne suis pas assez / Bien pour elle affaire classée / Sinon notre amour… de la Littérature
C’est la fille du RER C
« La fille du RER C » Texte v503 Cote 634 521 7908 Vers (8hexas +7rf)x3 +1 Ecrit par Laurent DESVOUX dans un café de Paris dans le premier arrondissement le mardi 24 décembre 2013. Refrain esquissé dans un ptit café de ma ville le. * 84 e chanson de l’an 13 du siècle et du millénaire.
BELLE ID LA FILLE DU RER D
Il faudra que j’apprenne
L’histoire de la philosophie
Car la liaison n’est jamais vaine
Entre les idées et la vie
Ne parlez pas d’autre liaison
Je ne veux pas même
Citer d’interconnexion
Sinon celle des mots et des thèmes
Elle dit vouloir m’aider / A devenir moi-même / Belle ID la fille du RER D / Ne veut pas entendre de je t’aime / Elle souhaite me voir approfondir / Ma réflexion et que je puisse grandir / Sans me hasarder à tant la regarder
Il faut que j’apprenne également
Les arguments en bon nombre
Et en ordre correctement
Dans les lumières et les ombres
Il me faut bien organiser
Savoir citer à bon escient
Les pensées jamais dépassées
Et les commenter en passant
Elle dit vouloir m’aider / A devenir moi-même / Belle ID la fille du RER D / Ne veut pas entendre de je t’aime / Elle souhaite me voir approfondir / Ma réflexion et que je puisse grandir / Sans me hasarder à tant la regarder
Je dois apprendre à patienter
Avec l’art long du désir
Elle me dit philosopher
C’est une grande partie de plaisir
Je lui dis l’air de rien et le corps ?
Mais elle me parle toujours toujours
De l’intellect qui prime encor
Sur les instincts et les amours
Elle dit vouloir m’aider / A devenir moi-même / Belle ID la fille du RER D / Ne veut pas entendre de je t’aime / Elle souhaite me voir approfondir / Ma réflexion et que je puisse grandir / Sans me hasarder à tant la regarder
Belle ID la fille du RER D
« Belle ID la fille du RER D » Texte v506 Cote 634 591 7082 Vers (8 +7rf)x3 +1 Ecrit par Laurent DESVOUX dans des transports franciliens dont le RER B le mercredi 25 décembre 2013. Refrain esquissé dans un café du premier arrondissement de Paris. * 85 e chanson de l’an 13 du siècle et du millénaire.
A LA FILLE DU RER E
Elle était sur un strapontin
Je voulais deviner sa musique
Elle était belle comme un matin
Quand le soleil éclaire la crique
J’égrenais des genres musicaux
Elle a enlevé ses écouteurs
J’ai entendu comme l’écho
De mon cœur quand il est batteur
J’ai commencé à lui dire ben, euh / A la fille du RER E / Elle m’a dit qu’est-ce que vous voulez / Je lui ai dit j’ai déjà envie de vous parler / Car la parole est une clé /
On a tous les deux sur la langue un cheveu / Pas facile pour un souhait ou un aveu
Mais jusqu’à Haussmann Saint Lazare
Elle veut écouter sa musique
Je vous mets dans mon roman de gare
Vous la voyageuse athlétique
Elle me dit y a pas de lézard
Je préfère à toutes les répliques
Les chansons qui sont sans hasard
Me donnent des claques et des déclics
J’ai commencé à lui dire ben, euh / A la fille du RER E / Elle m’a dit qu’est-ce que vous voulez / Je lui ai dit j’ai déjà envie de vous parler / Car la parole est une clé /
On a tous les deux sur la langue un cheveu / Pas facile pour un souhait ou un aveu
La parole est une clé d’accord
Mais avec une clé de sol
Les mots qui chantent sont réconfort
Alors l’humain prend son envol
Et décolle du quotidien
Il me suffirait de vous voir
Pour que le jour fasse un beau lien
Sans que l’on se perde dans la gare
J’ai commencé à lui dire ben, euh / A la fille du RER E / Elle m’a dit qu’est-ce que vous voulez / Je lui ai dit j’ai déjà envie de vous parler / Car la parole est une clé /
On a tous les deux sur la langue un cheveu / Pas facile pour un souhait ou un aveu
A la fille du RER E
« A la fille du RER E » Texte v507 Cote 634 059 1782 Vers (8néoctos +7rf)x3 +1 Ecrit par Laurent DESVOUX à Paris Boulevard du Montparnasse le 26 décembre 2013. Refrain esquissé dans ma ville en marchant le jour de Noël. * 86 e chanson de l’an 13 du siècle et du millénaire.
Paroles de chansons 61 à 72 de Laurent Desvoux pour musiciens d'aujourd'hui Sacem 2013
Voici mes paroles de chansons 61 à 72 rédigées l'an passé que je propose pour des musiciens ou des groupes de musiciens pop, rock ou variétés. Bonne lecture et mise en musique de ces chansons déposées à la Sacem à la fin de 2013. Laurent Desvoux du Verbe Poaimer
LE SACHET DE THÉ
Sachons sachez
Tout partager
Le bien le beau
Silence et mots
A méditer
A militer
Partager l’or
Du temps encor
Je sors du coffre / Mon sachet de thé / Parfumé aux trois étés / Et aux quatre petits fruits rouges / Sache-le je sachet je te l’offre / Par amour de l’humanité / Alors que tout l’univers bouge
Sachez sachons
La vie à fond
En respirant
En large en grand
Parfums des roses
Le jour qui ose
La prime audace
L’heure de grâce
Je sors du coffre / Mon sachet de thé / Parfumé aux trois étés / Et aux quatre petits fruits rouges / Sache-le je sachet je te l’offre / Par amour de l’humanité / Alors que tout l’univers bouge
Ah que tu saches
A cache-cache
Goûter l’été
L’automne hanté
Par nos couleurs
Aux fraîches heures
Au temps qui fuit
De fleurs en fruits
Je sors du coffre / Mon sachet de thé / Parfumé aux trois étés / Et aux quatre petits fruits rouges / Sache-le je sachet je te l’offre / Par amour de l’humanité / Alors que tout l’univers bouge
Le sachet de thé mon sachet de thé
« Le sachet de thé » Texte v378 cote 764 298 5310 Vers (8quadras +7rf)x3 +1 Ecrit par Laurent DESVOUX dans un pticafé de ma ville le mercredi 25 septembre 2013. Refrain esquissé dans des rues de ma ville le 26 juin 2013. 61e chanson de l’an 13 du siècle et du millénaire.
C’EST GRAPHE (OU C’EST PAS GRAPHE ?)
Nous portons nos soucis
Du beau comme du bien
Nous sommes indécis
Quand l’inconnu nous vient
Allers retours Passy
Si les transports nous portent
Allers détours Poissy
Si nous poussons la porte
Moi qui graphe c’est graphe ou c’est pas graphe ?/ De drôles de zèbres et de girafes /
Je vois que les années passent / Qui tracent comme des limaces / Mais qui passent /
Comme nous passons tonnes de fourmis / Portant chacun un petit souci
Je suis les derniers jours
De l’été je dessine
Les parfums les amours
Et des couleurs divines
Je porte un arc-en-ciel
Où me parer du monde
Mon sablier s’appelle
Que je franchisse l’onde
Moi qui graphe c’est graphe ou c’est pas graphe ?/ De drôles de zèbres et de girafes /
Je vois que les années passent / Qui tracent comme des limaces / Mais qui passent /
Comme nous passons tonnes de fourmis / Portant chacun un petit souci
Nous portons nos soucis
Du bien comme du bien
Nous ne sommes pas si
Pressés d’arriver tôt
Mon destin me dessine
Je destine mes signes
A l’envol qu’on devine
De canards et de cygnes
Moi qui graphe c’est graphe ou c’est pas graphe ?/ De drôles de zèbres et de girafes /
Je vois que les années passent / Qui tracent comme des limaces / Mais qui passent /
Comme nous passons tonnes de fourmis / Portant chacun un petit souci
« C’est graphe (ou c’est pas graphe ?)» Texte v380 par Laurent DESVOUX cote 974 051 6823 Vers (8hexas +7rf)x3 +1. Refrain esquissé dans des rues de ma ville le 12 juin 2013, prolongé dans un bus banlieus’art le lendemain et le 21 septembre. Terminé à Paris le 28 avec le titre notamment. 62e chanson de l’an 13 du siècle et du millénaire.
CHÈRE ÉTOILE FILANTE
Quant trouveras-tu le repos ?
Pour quel bilan, pour quel dépôt ?
Quel atterrissage en douceur ?
Au fil des ans, des jours, des heures
Connais-tu le verbe s’asseoir
Et la tranquillité d’un soir ?
Connais-tu le calme matin
Qui ne s’appelle pas demain ?
Chère étoile filante / Brillante mais fuyante / Vers quel destin cours-tu ? / Parmi tant d’étoiles éperdues / Tu voyages dans l’univers / Avec la vie à découvert / A perte de mots et de vue
Pourrais-tu au moins ralentir
Pour voir passer tous les désirs
Qui courent dans le ciel immense
A la recherche d’une danse
Essaie de prendre un temps pour vivre
Comment faire dans ta course ivre
Pour rencontrer l’autre et moi-même
A te lancer des je vous aime
Chère étoile filante / Brillante mais fuyante / Vers quel destin cours-tu ? / Parmi tant d’étoiles éperdues / Tu voyages dans l’univers / Avec la vie à découvert / A perte de mots et de vue
Ne choque pas un météore
Essaie de trouver un bon port
A éclairer de tes lumières
A nous donner commun repère
Il ne faut pas nous défiler
Car c’est l’amour qui va filer
Mes bras pourront-ils retenir
Mon étoile toujours à fuir ?
Chère étoile filante / Brillante mais fuyante / Vers quel destin cours-tu ? / Parmi tant d’étoiles éperdues / Tu voyages dans l’univers / Avec la vie à découvert / A perte de mots et de vue
Chère étoile filante
« Chère étoile filante » Texte v381 Cote 346 897 5102 Vers (8octos +7rf)x3 +1 Ecrit par Laurent DESVOUX dans les transports franciliens et un café banlieus’art les 22, 26 et 28 septembre 2013 après un texto de BMD. 2 vers ajoutés adomicile le 29. * 63e chanson de l’an 13 du siècle et du millénaire.
LA RÉCIPROCITÉ
C’est par un coup de Lune
Fortune ou Infortune
Une part de hasard
Un choc aléatoire
C’est le nom de l’amour
Mais ce n’est pas toujours
Un baiser échangé
Eclair d’éternité
C’est notre humanité / Qui ne veut pas bouter / Hors jeu la gratuité /
Dans notre longue histoire / La réciprocité / La beauté de ce soir
C’est l’autre rencontré
Pas seulement croisé
C’est donner et donner
Jusqu’à s’abandonner
C’est l’un avec sa une
C’est le puits et la dune
Ce sont les mouvements
Des nuages, du vent
C’est notre humanité / Qui ne veut pas bouter / Hors jeu la gratuité /
Dans notre longue histoire / La réciprocité / La beauté de ce soir
Au jeu de toi et moi
C’est l’amour et la loi
Le réel et son rêve
Les tracas et leur trêve
Au jeu de nous et vous
C’est le tous et le tout
C’est le rêve et son chant
Le bond et son élan
C’est notre humanité / Qui ne veut pas bouter / Hors jeu la gratuité /
Dans notre longue histoire / La réciprocité / La beauté de ce soir
« La réciprocité » Texte v390 cote 948 753 1602 par Laurent DESVOUX à Paris puis à Bourg-la-Reine enfin dans un bus transdépartemental le mardi 8 octobre 2013. * 64e chanson de l’an 13 du siècle et du millénaire.
QUAND ELLES ET ILS
Quand elles et ils / Ont conscience qu’un fil
Peut d’un coup se briser
Ou peut se prolonger
Des étés aux avrils
Quand ils et elles / Passent téléphonant
Ruelles en courant
En distractions mortelles
Echangeant des nouvelles
Quand elles et ils / Vont de villes en villes
Et traversent la vie
Par besoins et envies
D’îles bleues en exils
Quand ils et elles / Ont des amours légères
Sans protéger leurs ailes
Dans le ciel et dans l’air
Où leurs plumes se mêlent
Quand elles et ils / Remontent Seine ou Nil
Pour filer dans le vent
Et remonter le temps
Jusqu’à un ciel tranquille
Quand ils et elles / Se croisent, se rencontrent
Sans dire des mots contre
Murmurent à la pelle
Des paroles plus belles
Quand elles et ils / Remuent leurs cils habiles
De silence en syllabes
Sous des bras d’astrolabes
Aux étoiles par mille
Quand ils et elles / Se poursuivent, s’attrapent
Partagent des agapes
Des sèves essentielles
Eclats des aquarelles
Quand elles et ils / Idoles et idylles
Font tremblement de masques
Et remuement de casques
Et comme les gens filent
Ils et elles
« Quand elles et ils » Texte u412 cote 416 973 8502 Vers (9x5)+1 Ecrit par Laurent DESVOUX en banlieue de Paris le jeudi 24 octobre 2013. Esquissé à Paris le 9 mai 2012, puis le 21 juillet.
* 65e chanson de l’an 13 du siècle et du millénaire.
ELLE A DE SI JOLIES VOYELLES
Elle est mon amour de langage
Je la vois dans tous les romans
Elle se glisse entre les pages
Ma muse au visage charmant
Elle est tantôt mon héroïne
Tantôt la silhouette entrevue
C’est mon Emma mon Albertine
Fleur apparue et disparue
Elle / A de si jolies voyelles / De si bonnes consonnes / Sa beauté m’arraisonne /
Elle aime bien qu’on la dise belle / Comme personne / Mais n’apprécie pas qu’on la sonne
Elle apparaît aux paragraphes
Comme un fantôme qui prend chair
Tantôt pleure tantôt s’esclaffe
Larmes douces ou rire clair
Elle avance dans mon histoire
C’est notre histoire mil récits
Je lis est-ce facile à croire
J’avance aussi dans ces lacis
Elle / A de si jolies voyelles / De si bonnes consonnes / Sa beauté m’arraisonne /
Elle aime bien qu’on la dise belle / Comme personne / Mais n’apprécie pas qu’on la sonne
Elle s’associe à un style
Elle s’habille en quelques phrases
Mots tranquilles ou in-tranquilles
Dans les chapitres qu’elle embrase
Vous me direz comment je sais
Qu’elle est belle en étant visuelle
Elle naît comme fleur nouvelle
D’entre les mots au parfum frais
Elle / A de si jolies voyelles / De si bonnes consonnes / Sa beauté m’arraisonne /
Elle aime bien qu’on la dise belle / Comme personne / Mais n’apprécie pas qu’on la sonne
De si jolies voyelles
« Elle a de si jolies voyelles» Texte v413 cote 254 316 7098 Vers (8octos +7rf)x3 + 1 Ecrit par Laurent DESVOUX en banlieue de Paris le jeudi 24 octobre 2013. Refrain esquissé en banlieue et à Paris le premier septembre 2012, des vers venus le 3 septembre dans le bus 47, complétés dans un café de Paris le 19 novembre.
* 66e chanson de l’an 13 du siècle et du millénaire.
UN TEXTO (AUSSITÔT)
Je visite un hameau
En Bretagne
Avec ou sans chapeau
Rond ou rondeau
Je visite un château
En Espagne
Avec ou sans créneau
Et sans barreau
Je t’envoie un texto / Aussitôt / Tu m’envoies un texto / Aussitôt /
Mieux vaut tard que jamais / Pour dire que tu m’aimais / Par texto
Je voyage en bateau
Portugal
Avec ou sans fado
En lamento
Je voyage en métro
Jusqu ‘aux Halles
Pour chercher tout de go
Gigot, poireaux
Je t’envoie un texto / Aussitôt / Tu m’envoies un texto / Aussitôt /
Mieux vaut tard que jamais / Pour dire que tu m’aimais / Par texto
Je suis au bout du monde
Pas si loin
Mon esprit vagabonde
Petit matin
Voyage sur les ondes
De satin
En rêvant d’une ronde
Notre monde
Tu m’envoies un texto / Aussitôt / Je t’envoie un texto / Aussitôt /
Mieux vaut tard que jamais / Pour dire que je t’aimais / Par texto
Par texto
« Un texto (aussitôt) » Texte v415 Cote 183 657 4902 Vers (8 +7rf)x3 +1 Ecrit par Laurent DESVOUX dans un pticafé banlieus’ard francilien le vendredi 25 octobre 2013.
* 67e chanson de l’an 13 du siècle et du millénaire.
ELLE AIME LA VIE
Elle prend les ombres
Elle prend lumière
Les beaux jours en nombre
Et les rires clairs
Elle donne envie
L’émotion à fond
Elle chante et rit
Hors de mes chansons
Elle aime la vie elle aime la vie / Avec intensité / C’est comme si c’est comme si / C’était toujours l’été / Elle aime la vie avec une envie / Jamais feinte / De soleil et d’étreinte
Plongée dans les rues
Plongeon aux rivières
Elle est dans le flux
Et traverse l’air
A fond sensations
Pour les sentiments
Elle aime par bonds
Les astres vivants
Elle aime la vie elle aime la vie / Avec intensité / C’est comme si c’est comme si / C’était toujours l’été / Elle aime la vie avec une envie / Jamais feinte / De soleil et d’étreinte
Hors de mes chansons
Elle sait me plaire
Elle est sur le pont
Entre terre et mers
Elle inspire à fond
Et m’inspire en tout
Pas que des leçons
Une envie de nous
Elle aime la vie elle aime la vie / Avec intensité / C’est comme si c’est comme si / C’était toujours l’été / Elle aime la vie avec une envie / Jamais feinte / De soleil et d’étreinte
Elle aime la vie elle aime la vie
« Elle aime la vie » Texte v416 cote 435 906 1782 Vers (8pentas +7rf)x3+1 Ecrit par Laurent DESVOUX dans un grancafé de la banlieue de Paris le vendredi 25 octobre 2013. Refrain esquissé dans ma ville le 9 novembre 2012, peaufiné en décembre.
* 68e chanson de l’an 13 du siècle et du millénaire.
DEBOUT SOUS LES ÉTOILES
Toute la nuit j’attends
Je le fais en chantant
J’y passe tout le temps
C’est à lève soleil
C’est à chasse sommeil
C’est à guetter vermeil
Pourtant ma citadelle
Chaque jour est nouvelle
Je ne suis pas là par hasard / Je suis là par amour / Même si j’ai l’air bizarre / Debout sous les étoiles du rempart / Guetteur d’après la fin du jour / Comme un coq je fais venir l’aurore / Le soleil tout vif hors de la mort
Je croise quelques chouettes
Qui hululent en fêtes
En étranges navettes
La nuit a ses fantômes
Qui chatouillent mes paumes
Aux frissons de nos psaumes
Et les deux châtelains
Se cherchent le matin
Je ne suis pas là par hasard / Je suis là par amour / Même si j’ai l’air bizarre / Debout sous les étoiles du rempart / Guetteur d’après la fin du jour / Comme un coq je fais venir l’aurore / Le soleil tout vif hors de la mort
Moi je suis la rencontre
Du jour et de la nuit
De la carte et la montre
Je suis l’enfant, le fruit
Et je ne suis pas contre
Le ciel vaste et ses puits
Le croissant funambule
Laisse place à la bulle
Je ne suis pas là par hasard / Je suis là par amour / Même si j’ai l’air bizarre / Debout sous les étoiles du rempart / Guetteur d’après la fin du jour / Comme un coq je fais venir l’aurore / Le soleil tout vif hors de la mort
Debout sous les étoiles
« Debout sous les étoiles » Texte v424 Cote 479 658 3012 Vers (8hexas +7rf)x3 +1 Ecrit par Laurent DESVOUX à Paris dans les transports et un café de Paris le mardi 29 octobre 2013. Refrain esquissé sur une chaise du jardin du Luxembourg avant un concert au kiosque le mercredi premier août 2012.
* 69e chanson de l’an 13 du siècle et du millénaire.
AVEC OU SANS NOUS
Fêtons la Saint-Amour
Plus d’un jour dans l’année
Fêtons-la chaque jour
Fût-ce pour étonner
Faisons durer la fête
En nous aimant encore
Par âme esprit et corps
Par-dessus les alouettes
Puisque l’amour / Est la seule chose qui doure / Avec ou sans nous / Soyons l’amour fou / L’amour pour une vie / Pour une éternité / Peuplé d’infini / D’un éternel été
Fêtons la Saint-Amant
Chaque jour chaque nuit
En aimant en osant
Nous aimer pour la vie
Chaque nuit chaque jour
Par la juste distance
Entre absence et présence
Rimes pour troubadours
Puisque l’amour / Est la seule chose qui doure / Avec ou sans nous / Soyons l’amour fou / L’amour pour une vie / Pour une éternité / Peuplé d’infini / D’un éternel été
Fêtons la Saint-Aimée
Chaque aube chaque soir
Essayant de calmer
L’énergie aux déboires
En tentant d’être avec
Le corps l’esprit et l’âme
Avec le ciel qui brame
Et les baisers des becs
Puisque l’amour / Est la seule chose qui doure / Avec ou sans nous / Soyons l’amour fou / L’amour pour une vie / Pour une éternité / Peuplé d’infini / D’un éternel été
Avec ou sans nous avec ou sans nous
« Avec ou sans nous » Texte v429 cote 349 756 1802 Vers (8hexas +7rf)x3 +1 Ecrit par Laurent DESVOUX dans deux cafés face à face de la banlieue de Paris le 30 octobre 2013. Refrain dans le métro à Paris le 10 avril 2012.
* 70e chanson de l’an 13 du siècle et du millénaire.
FREINER DES QUATRE
Dois-je freiner des quatre fers / Si je suis moi-même le temps / Dois-je freiner des quatre fers
Le temps ce cheval galopant
Et qui n’a rien de mieux à faire
Que de courir vers l’océan
Entre la rive et la lumière
Entre le ciel et le néant
Entre la vie et les affaires
Dois-je freiner des quatre plaines / Si je suis moi-même l’espace / Dois-je freiner des quatre plaines
L’espace à fournaise ou à glace
Mais vais-je fondre si je freine
Je respire à la verticale
Les collines et les vallées
Et je vais encore à cheval
Sinon je vais à chevalet
Dois-je freiner des quatre veines / Si je suis moi-même le corps / Dois-je freiner des quatre veines
Le corps intérieur ou rose
Avec ses joies avec ses peines
Bel objet de cinq ou six sens
Beau sujet d’éprouver le monde
Par existence et par essence
Entre particules et ondes
Dois-je freiner des quatre reines / Si je suis moi le roitelet / Dois-je freiner des quatre reines
Chantant avec petite laine
Sur mes châteaux et mes forêts
Je respire sur cette branche
En écoutant nature vive
Et le soleil en avalanche
Est ce miracle qui arrive
Dois-je freiner des quatre vers / Si je suis poète aux dimanches / Dois-je freiner des quatre vers
Un rimailleur qui se déclenche
Pour trouver les ailleurs sur Terre
Drôle de zèbre galopant
Avec un pyjama en braille
Entre le ciel et le néant
Entre l’absence et la trouvaille
Dois-je freiner des quatre ?
« Freiner des quatre » Texte v436 écrit par Laurent DESVOUX dans un pticafé de L’Haÿ-les-Roses le premier novembre 2013. Première strophe esquissée dans une rue de ma ville le 10 août 2012 juste avant midi. Cote 176 459 0832 octos(3rf+6)x5+1
* 71e chanson de l’an 13 du siècle et du millénaire
JUSQU'A
Jusqu’à ce que l’Histoire / De trop tôt en trop tard / Nous sépare
Jusqu’à ce que l’Histoire / D’Hadrien en César / Nous égare /
Prier pour que l’Histoire / Nous répare
Jusqu’à ce qu’un chemin / Nous fasse plus prochains / A la fin
Jusqu’à ce qu’un chemin / Transforme nos demain / En matins
Tu le sais ce chemin / Nous revient
Jusqu’à la vérité / Dite mais sans blesser / Eclatée
Jusqu’à la vérité / Qu’on ne peut éviter / Invitée
Au jeu de vérité / Qui n’a joué ?
Jusqu’à la fin des temps / On garde nos élans / Mais attends
Jusqu’à la fin des temps / On vit intensément / Tu m’entends
C’est quand la fin des temps / En courant
Jusqu’à créer un nous / Depuis rien jusqu’à tout / Après doux
Jusqu’à créer un nous / Où notre amour s’avoue / Et se noue
Faire tenir ce tout / Après tout
Jusqu’à ce que l’Histoire / De mémoire en déboires / Nous égare
Dans quel tome est l’Histoire / Et bonsoir
Jusqu’au bonsoir…
« Jusqu’à » Texte v437 écrit par Laurent DESVOUX dans un café de la Porte d’Italie à Paris le premier novembre 2013. Première strophe esquissée à Paris le 2 août 2012. Cote 947 658 3102 vers 5x8+6
* 72e chanson de l’an 13 du siècle et du millénaire
Paroles de chansons 49 à 60 par Laurent Desvoux écrites en 2013 pour musiciens d'aujourd'hui
Voici mes paroles de chansons 49 à 60 rédigées l'an passé que je propose pour des musiciens ou des groupes de musiciens pop, rock ou variétés. Bonne lecture et mise en musique de ces chansons déposées à la Sacem à la fin de 2013. Laurent Desvoux du Verbe Poaimer
LA VIE SERA BATH
D’un côté le boulot
De l’autre l’aventure
Vais-je prendre le flot
Suivrai-je une autre allure
Ça dépend d’une pièce
Dans le creux de ma main
Je m’interroge qu’est-ce
Aujourd’hui mon chemin
Pile je vais rue Sarasate / Face rue du sieur Bocquillon / D’un côté la vie sera bath / De l’autre le jour sera bon / Pile je dis à Dieu vat / Face j’ai plus de questions / Que de réponses me vont
Se pourrait-il que je
Me confie au hasard
Car une part de jeu
Anime mes départs
Mais quel est donc le Phare
Et quelle est la lumière
Pour que je ne m’égare
Papillon de poussière
Pile je vais rue Sarasate / Face rue du sieur Bocquillon / D’un côté la vie sera bath / De l’autre le jour sera bon / Pile je dis à Dieu vat / Face j’ai plus de questions / Que de réponses me vont
D’un côté le travail
De l’autre le plaisir
Dire vaille que vaille
Pourquoi faut-il choisir ?
Quelle est donc la sortie
Qui mène à la vraie vie ?
Est-ce par le mourir
Et si c’était sourire ?
Pile je vais rue Sarasate / Face rue du sieur Bocquillon / D’un côté la vie sera bath / De l’autre le jour sera bon / Pile je dis à Dieu vat / Face j’ai plus de questions / Que de réponses me vont
A Dieu vat s’en vont mes questions…
« La vie sera bath » Texte v074 écrit par Laurent DESVOUX notamment dans les Transports franciliens le vendredi 28 juin 2013. Refrain esquissé plus tôt dans le mois à Paris. Cote 648 579 1032 Vers (8hexas + 7rf)x3 +1 49e chanson de la 13e année du siècle et du millénaire.
INVENTION D’UN MATIN
De la haine à l’amour
Si l’amour est possible
De l’offense au pardon
Si l’on n’est plus la cible
Si c’est possible un jour
Par un jour court ou long
Du doute à la confiance
Ensemble comme chance
De la guerre à la paix / Embûches du chemin / Quand est-ce que les mains / Signeront dans la craie / Le traité de lumière / Poudroiement des poussières / Invention d’un matin
De la mort que l’on donne
A la vie qui abonde
Des gens qu’on abandonne
Aux danses et aux rondes
Si chacun et le groupe
Ne cèdent plus à l’ombre
A la norme à la troupe
Au suivi du grand nombre
De la guerre à la paix / Embûches du chemin / Quand est-ce que les mains / Signeront dans la craie / Le traité de lumière / Poudroiement des poussières / Invention d’un matin
Mais de la Résistance
A Résistance encor
Pour défendre la chance
Des valeurs en trésor
Et passer de la paix
A la paix prolongée
Et qu’on tienne de près
Demain en apogée
De la guerre à la paix / Embûches du chemin / Quand est-ce que les mains / Signeront dans la craie / Le traité de lumière / Poudroiement des poussières / Invention d’un matin
Invention d’un matin
« Invention d’un matin » Texte v075 écrit par Laurent DESVOUX dans les Transports franciliens les 13 et 28 juin 2013. Refrain esquissé dans le Jardin du Luxembourg à Paris le 12. Cote 648 579 1032 Vers (8hexas + 7rf)x3 +1 50e chanson de la 13e année du siècle et du millénaire.
L’INSTANT OU LA SEINE
Nous avançons sur les chemins
En miroirs les uns pour les autres
Que trouverons-nous à la fin
Un regard autre un regard nôtre ?
Un numéro de téléphone ?
Une invitation pour un verre ?
Ce secret-là qui vous étonne ?
Le souvenir d’une lumière ?
Petit regard en coin / Pour s’assurer qu’on est regardé / Par quelqu’un de bien / Mais on n’en sait rien / Comme on ne sait pas à quoi ça mène / A traverser l’instant ou la Seine / Sous un coin d’éternité
Un signe de reconnaissance
Du même monde qui veut plaire
Un léger appel des cinq sens
Jusqu’au sixième arc sur la Terre
On est de la même planète
Vénus ou Mars ou l’Elégance
D’un seul regard ils se font fête
Leurs étincelles se fiancent
Petit regard en coin / Pour s’assurer qu’on est regardé / Par quelqu’un de bien / Mais on n’en sait rien / Comme on ne sait pas à quoi ça mène / A traverser l’instant ou la Seine / Sous un coin d’éternité
Sur les chemins nous avançons
Les uns pour les autres miroirs
En surface sommes profonds
Nous débordons de nos tiroirs
De téléphone un numéro ?
Pour un verre une invitation ?
Le regard en suspens et beau
Oui la beauté en suspension
Petit regard en coin / Pour s’assurer qu’on est regardé / Par quelqu’un de bien / Mais on n’en sait rien / Comme on ne sait pas à quoi ça mène / A traverser l’instant ou la Seine / Sous un coin d’éternité
A traverser l’instant ou la Seine
« L’instant ou la Seine » Texte v076 écrit par Laurent DESVOUX dans les Transports franciliens le 29 juin 2013. Refrain venu à Paris les 24 et 26. Cote 438 679 5102 Vers(8octos + 7rf)x3 +1 * 51e chanson de l’an 13 du siècle et du millénaire.
PAR LE CHŒUR DE NOS VOIX
Je n’ai pas inventé
L’eau chaude à échauder
Les chats
Je n’ai pas inventé
La poudre à canonner
D’éclats
Le fil à beurr’ coupé
Trop gras
Moi je dois inventer / Qui je suis déjà / A votre contact / En paroles et en actes /
Nous pouvons devons inventer / Une nouvelle société / Par le chœur de nos voix
Je n’ai pas inventé
La poudre à s’escamper
Pourquoi
Je n’ai pas inventé
L’été après l’été
Tu vois
Les souvenirs soldés
Du mois
Moi je dois inventer / Qui je suis déjà / A votre contact / En paroles et en actes /
Nous pouvons devons inventer / Une nouvelle société / Par le chœur de nos voix
Je n’ai pas inventé
La fenêtre à guetter
Les toits
Je n’ai pas inventé
Les cartons d’invités
Mais toi
La roue des fortunés
Des rois
Moi je dois inventer / Qui je suis déjà / A votre contact / En paroles et en actes /
Nous pouvons devons inventer / Une nouvelle société / Par le chœur de nos voix
Par le chœur de nos voix !
« Par le chœur de nos voix » Texte v081 écrit par Laurent DESVOUX dans un café de la rue Rambuteau à Paris le dimanche 30 juin 2013. Premiers vers esquissés dans les Transports parisiens le 9 avril.
Cote 851 490 7632 Vers (8 +7rf)x3 +1 * 52e chanson de l’an 13 du siècle et du millénaire.
ETOILE BELLE ÉTOILE
Tu as voulu de moi
Comme d’un Endymion
Tu m’as pris tans tes bras
Tes immenses rayons
Etoile Belle Etoile
Nous avons fait l’amour
A l’ivre verticale
En attendant le jour
Etoile Belle Etoile
Bergère qui veillais
En forêt ou en val
Sur les tendres Poucets
Pendant quatre-vingts nuits
De la belle saison
Je me suis endormi
Sous ton bel horizon
Dans le cœur de ma ville
Par temps frais t’ai menée
Jusqu’à mon domicile
Mais comment t’habituer
A ces plafonds trop bas
A l’horizon absent
A ces murs trop étroits
A cet encombrement
Par une nuit sans Lune
Tu regagnas ton ciel
Voûte de la Fortune
Et du temps essentiel
Continue de briller
Sur les amis des nuits
Sur les abandonnés
Qui goûtent l’infini
Qui dorment sur les dunes
Des arbres, des hamacs
Qui jettent leur rancune
Sur les branches qui craquent
Je reviendrai te voir
A la belle saison
Pour contempler ta gloire
Au céleste horizon
Etoile Belle Etoile
Tu as voulu de moi
En danse verticale
Un été en émoi
« Etoile Belle Etoile » Texte v267 Cote 763 428 5190 Vers (11x4) +2 Ecrit par Laurent DESVOUX dans un pticafé banlieu’art le mardi 30 juillet 2013. Peaufiné alâmaison. Chanson esquissée le 23. * 53e chanson de l’an 13 du siècle et du millénaire.
ENCORE UN JOUR
Encore un jour / En corps à corps
Encore un tour
Avec tout l’or
De notre amour
Encor la nuit / Pour faire un tour
A notre amour
Encor la vie
Faite de jours
Encor nous deux / Pour tout le tour
De nous heureux
Par notre amour
De rose et feu
Encor le temps / Qui passe avec
Nous parfois sans
Prise de bec
Pas que le chant
Encor du temps / De l’un pour l’une
Encore amants
A saute-dunes
Jusqu’à la Lune
Encor de l’air / Entre nous deux
Un chemin vert
Noir rose ou bleu
A monde ouvert
Encor la vie / Faite de jours
Faite de nuits
D’arrière-jours
Et d’avant jour
Encore un jour / De corps esprit
Et tout le jour
De notre nuit
Source qui sourd
Encore un jour / Dedans dehors
Et tout le tour
De notre amour
Dans un accord
Encore un jour…
« Encore un jour » Texte v278 Cote 739 451 0682 Vers (9x5) + 1 Ecrit par Laurent DESVOUX dans un café de Paris rue Rambuteau, puis dans le RER le vendredi 2 août 2013. Premiers vers esquissés dans ma ville le 26 juillet. * 54e chanson de l’an 13 du siècle et du millénaire.
LE POÈTE EST DE RETOUR
Il revient au pays des mots
Et des images à foison
Il sait parler aux animaux
Attendrit les pierres dit-on
Il revient au pays des hommes
Avec un rayon de soleil
Entre les dents comme une pomme
Tout en susurrant des merveilles
Le poète est de retour / Je le vois, je l’entends qui court / Au long des rues et du jour / Clamant le règne de l’amour / Debout sur pianos et tambours / Il court porter à sa belle /
Des rimes anciennes et nouvelles / Et les couleurs de Collioure
Il revient dans notre cité
Peuplée de tours aux gens dedans
Mais l’avait-il vraiment quittée
Comme il sifflotait dans le vent
En cherchant quoi en cherchant qui
La justesse des mots collés
Sur l’émotion de poésie
Et le vent le vent affolé
Le poète est de retour / Je le vois, je l’entends qui court / Au long des rues et du jour / Clamant le règne de l’amour / Debout sur pianos et tambours / Il court porter à sa belle /
Des rimes anciennes et nouvelles / Et les couleurs de Collioure
Il revient de s’être perdu
Dans des images en forêt
Il retrouve nos simples rues
Portant des noms et vivre vrai
Il a compris que l’amour même
N’est pas qu’un mot magique thème
Il a embrassé son amour
Entre les deux strophes du jour
Le poète est de retour / Je le vois, je l’entends qui court / Au long des rues et du jour / Clamant le règne de l’amour / Debout sur pianos et tambours / Il court porter à sa belle /
Des rimes anciennes et nouvelles / Et les couleurs de Collioure
Un jour ils iront à Collioure
« Le poète est de retour » Texte v320 Cote 543 621 9780 Vers (8 +7rf)x3 +1 Ecrit par Laurent DESVOUX à Bourg-la-Reine le mardi 20 août 2013. Refrain dans le TGV entre la Bretagne et Paris le 19, premier vers dit par le jardinier Claude à la Saint-Laurent, puis pticafé de ma ville, peaufiné le 20. * 55e chanson de l’an 13 du siècle et du millénaire.
LA ROSE DE FUKUSHIMA
Une rose de modernité
L’ultime décisif progrès
Le dernier dernier des derniers
C’est une rose de toute beauté
Une rose à tomber pathétique
Une rose atomique et chic
Une rose qui déchire et tonique
On en demeure pulvérisé
La rose de Fukushima / A le plus bel éclat / Son charme est mortel / Elle est mortellement belle / D’une beauté qui irradie / Un avant-goût de paradis / Pétales d’étoile universelle
Au bal des noyaux des atomes
Se dispersant dans le royaume
Est-ce lumière est-ce lumignon
Est-ce fleur est-ce champignon
Dans la rencontre choc de la terre
Du ciel, des hommes et de la mer
Ma chanson est-elle trop vague
Trop ambiguë après la vague
La rose de Fukushima / A le plus bel éclat / Son charme est mortel / Elle est mortellement belle / D’une beauté qui irradie / Un avant-goût de paradis / Pétales d’étoile universelle
C’est une rose qui nous brise
La rose blanche noire et grise
La rose de notre inconscience
A jouer aux digues de la science
Apprentis sorciers imbéciles
Alors que notre île est fragile
De ce drôle feu d’artifice
Pas de bouquet en sacrifice
La rose de Fukushima / A le plus bel éclat / Son charme est mortel / Elle est mortellement belle / D’une beauté qui irradie / Un avant-goût de paradis / Pétales d’étoile universelle /
Mortellement belle
« La rose de Fukushima » Texte v331 Cote 864 971 0523 Vers (8 +7rf)x3 +1 Ecrit par Laurent DESVOUX à Bourg-la-Reine le 24 août 2013. Peaufiné le 25. Premiers vers esquissés à L’Haÿ-les-Roses, le jour de Sainte-Rose le 23. * 56e chanson de l’an 13 du siècle et du millénaire.
AFIN DE NOUS REJOINDRE
D’horizontales en verticales
De fleurs du mal en fleurs d’étoiles
Je déchiffre pour toi les signes
Et pas des faux et pas des moindres
Par-delà nuages et voiles
De points d’horizons jusqu’aux lignes / Afin de nous rejoindre
Je marcherai par les forêts
Les peuples et les peupleraies
Par des jardins de roses bleues
Par les parcs les plus merveilleux
Par les villes et les villages
Près des murs à peindre à repeindre
J’avancerai par les virages / Afin de nous rejoindre
Par les sentiments purifiés
Par les regrets et les pardons
Par le cœur et tous ses sentiers
Par les mots les vaux et les monts
Après quelques retours d’impasses
Où je n’ai jamais voulu feindre
Aux points de vue qui trop embrassent / Afin de nous rejoindre
Je me suis mille fois perdu
J’ai cru ne jamais nous trouver
Car tout le monde dans ce flux
De la foule je me suis sauvé
Et suis tombé en solitude
Or ne sachant à qui me plaindre
J’ai voyagé est ouest nord sud / Afin de nous rejoindre
Un jour que j’avais fait le tour
Du monde tu as ri mon amour
En me voyant et m’accueillant
Moi voyageur par tous les temps
Tu m’as dit c’est notre maison
Aux murs à peindre et à repeindre
Pour toutes futures saisons / Afin de nous rejoindre
Je déchiffre pour toi les signes
Et pas des faux et pas des moindres
De points d’horizons jusqu’en lignes
Avec l’étoile Nous à poindre / Afin de nous rejoindre
« Afin de nous rejoindre » Texte v332 Cote 345 679 4102 Vers (7néoctos +1rf)x5 +4néoctos + 1rf Ecrit par Laurent DESVOUX en banlieue de Paris les 22 et 24 août 2013. Première strophe esquissée le 6 janvier dimanche d’Epiphanie. * 57e chanson de l’an 13 du siècle et du millénaire.
ET TON CŒUR NON GRIMÉ
Tout de suite tu me dis mais
Le mot mais te vient à la bouche
En mets délicat, toi farouche
Essaye ne dis pas jamais
As-tu connu ta grande histoire
Ton cœur ne s’en est pas remis
C’est des guerres la grande Histoire
Tu t’en es sortie à demi
Le bonheur c’est d’aimer / En bleu ou en rose / Pourquoi tu dis mais / Ne reste pas morose / Huit septembre ou dix mai / Tu peux offrir des roses / Et ton cœur non grimé
Le bonheur c’est pour autrefois
Veux-tu te convaincre toi-même
Le bonheur ce n’est plus pour toi
D’autres sont mieux faits pour je t’aime
Tu peux offrir des roses rouges
Ton cœur peut battre avec audace
La vie est un rideau qui bouge
Avec les sentiments vivaces
Le bonheur c’est d’aimer / En bleu ou en rose / Pourquoi tu dis mais / Ne reste pas morose / Huit septembre ou dix mai / Tu peux offrir des roses / Et ton cœur non grimé
Tu peux encore décocher
Des flèches d’amour jusqu’à l’autre
Il n’est point temps de décrocher
Et qui sait où l’histoire notre
Ne s’écrirait avec des fleurs
Des roses rouges parfumées
A faire respecter les heures
A vivre du bonheur d’aimer
Le bonheur c’est d’aimer / En bleu ou en rose / Pourquoi tu dis mais / Ne reste pas morose / Huit septembre ou dix mai / Tu peux offrir des roses / Et ton cœur non grimé
Le bonheur c’est d’aimer
« Et ton cœur non grimé » Texte v364 58e chanson de l’année cote 349 715 6802 Vers (8 +7rf)x3 +1 Ecrit par Laurent DESVOUX à Paris dont le métro le 16 septembre 2013. Refrain esquissé dans des rues de mes villes le 21 janvier 2012, puis le 10 novembre 2012, puis le 12 septembre 2013. Première strophe dans le RER le vendredi 13.
LA FRÉGATE DE TES BRAS
Tu passes ton temps à les lire
Tous les chefs-d’œuvre de la lyre
Les Ballades du grand Victor
Les strophes de Hugo encor
De Rimbaud « Le dormeur du val »
Et de Charly Les Fleurs du Mal
Après lecture en or encor
En bienheureuse tu t’endors
Prends-moi, emporte-moi, Agathe / A bord de la frégate / De tes bras / Tu es ailleurs quand
je te parle / Tu relis mûris toujours ton vieux Charles / Au lieu qu’on fasse boa boa
Transportons-nous dans le royaume
De notre amour et de la chair
Un long voyage avec les paumes
Paysage enchanteur et clair
Mettons les livres sur la table
De chevet pour la maritime
Traversée corps à corps aimable
Avec nos mains qui soient les rimes
Prends-moi, emporte-moi, Agathe / A bord de la frégate / De tes bras / Tu es ailleurs quand
je te parle / Tu relis mûris toujours ton vieux Charles / Au lieu qu’on fasse boa boa
Tu veux vivre avec Baudelaire
Qu’il ne soit plus l’auteur maudit
Qu’il connaisse le paradis
Naturel de tes bras en l’air…
Mais moi aussi j’écris des vers
Venant de mon cœur que je t’offre
Il y a des perles dans mon coffre
Peut-être digne au moins d’Arvers
Prends-moi, emporte-moi, Agathe / A bord de la frégate / De tes bras / Tu es ailleurs quand
je te parle / Tu relis mûris toujours ton vieux Charles / Au lieu qu’on fasse boa boa
« La frégate de tes bras » Texte v367 59 e chanson de l’année cote 234 567 9180 Vers (8octos +7rf)x3 +1 Ecrit par Laurent DESVOUX dans un café banlieus’art le 18 septembre 2013, puis dans un métro de Paris le 19. Refrain esquissé en banlieue le 26 décembre 2012, puis le 30 août 2013.
COMMENT FREINER L’ÉTÉ
Au maximum le temps goûter
En connaître l’intensité
Pendre le grain de chaque instant
Qui forme l’écorce du temps
Cueillir le jour comme un bon fruit
Avec un air de paradis
Cueillir l’amour en ses murmures
En mangue savoureuse mûre
Comment freiner l’été / Jour après jour / Quand les étoiles n’y font que filer /
Nos amours / C’est Pégase que l’été / A galoper et à voler / Au rivage au ciel qui court
Mordre aux secondes, aux minutes
Jouer des harpes et des luths
Chanter les heures que l’on croque
Traverser en douceur l’époque
Chanter la valse des prénoms
Qui disent oui qui disent non
Qui ouvrent les cœurs et les bras
Tout l’avenir que l’on fera
Comment freiner l’été / Jour après jour / Quand les étoiles n’y font que filer /
Nos amours / C’est Pégase que l’été / A galoper et à voler / Au rivage au ciel qui court
Prendre du début à la fin
Tous les contacts tous les parfums
Chaque graine d’éternité
A quoi ressemble un peu l’été
Dire je t’aime à chaque sens
Rendre plus dense l’existence
Et la faire danse légère
Mais que le beau temps exagère
Comment freiner l’été / Jour après jour / Quand les étoiles n’y font que filer /
Nos amours / C’est Pégase que l’été / A galoper et à voler / Au rivage au ciel qui court
Comment freiner l’été
« Comment freiner l’été » Texte v368 60e chanson de l’année Cote 794 362 1508 Vers (8octos +7rf)x3 +1 Ecrit par Laurent DESVOUX dans le métro de Paris le 20 septembre 2013, continué le 21, au dernier jour de l’été. Refrain esquissé dans les rues de mes villes le 11 août 2012.
Paroles de chansons 37 à 48 de Laurent Desvoux écrites en 2013
Voici les paroles de chansons récentes protégées à la Sacem que je mets pour consultation et choix pour des mises en musiques par des musiciens ou des groupes de musiciens, rock, pop ou variétés. Bonne lecture et bonne mise en voix ! Laurent Desvoux du Verbe Poaimer
ELLE ÉTAIT DANS SES PENSÉES
Elle m’a laissé entrevoir
Son jardin et doux et secret
Penchant ses palmes vers le soir
Sur des roses tendres et vraies
Tout un air discret, impalpable
De balades sentimentales
Où croiser les pas sur le sable
Où vont vagues ornementales
Elle était dans ses pensées / Comme dans les miennes / Je me suis mis à danser /
Sur l’invisible scène / Comme je pensais à elle / Fleur mortelle et éternelle /
Pensée d’elle légère et pleine
Faites attention au tramway
Dont la fluidité est tranchante
Elle m’a dit j’aurais un souhait
Que la ville défile lente
Et la vie à vivre solaire
Prenez les jours partagez-les
A l’enjeu qui pourrait nous plaire
Et pensez à nous s’il vous plaît
Elle était dans ses pensées / Comme dans les miennes / Je me suis mis à danser /
Sur l’invisible scène / Comme je pensais à elle / Fleur mortelle et éternelle /
Pensée d’elle légère et pleine
Elle m’a laissé entrevoir
Un océan avec un ciel
Et des oiseaux dans l’air du soir
Dont le chant provenait des ailes
Par des étoiles maritimes
Nous avons tressé des colliers
Nos cœurs étaient comme des rimes
Qu’un enchanteur avait liées
Elle était dans ses pensées / Comme dans les miennes / Je me suis mis à danser /
Sur l’invisible scène / Comme je pensais à elle / Fleur mortelle et éternelle /
Pensée d’elle légère et pleine
Elle était dans ses pensées…
« Elle était dans ses pensées » Texte u995 écrit par Laurent DESVOUX en café parisien, puis transport francilien le dimanche 19 mai 2013. Esquissé en marchant près de l’Aquaboulevard à Paris le 21 janvier. Cote 436 758 1902 Vers (8octos + 7rf)x3 + 1
* 37e chanson de l’an 13 du siècle et du millénaire
AVEC VOYELLES ET CONSONNES
On peut tout dire qui étonne
Comme le retour des saisons
L’arc-en-ciel vibrant l’horizon
Avec voyelles et consonnes / Nos rêves comme nos raisons
On peut entonner des paroles
Qui soient fortes neuves et belles
Qui révèlent ou qui consolent
Avec consonnes et voyelles / Qui de lèvres en livres volent
On peut dire ce qui vous sonne
Les insultes comme le beau
Le rossignol ou le corbeau
Avec voyelles et consonnes / Le tout du monde et le lambeau
On peut en faire des nouvelles
Des poèmes et des romans
Des mots haïssant ou aimant
Avec consonnes et voyelles / Des chants urbains, des chants des champs
On peut en devenir aphones
A crier aux déserts des villes
Ecrire des retours d’exils
Avec voyelles et consonnes / Mettre un nom au sable des îles
On peut en jouer décibels
Prendre pour thème les soleils
Et des lettres dans des bouteilles
Avec consonnes et voyelles / En faire psaume en son sommeil
On peut décrire l’anémone
Et sublimer les dahlias
La montagne que l’on relia
Avec voyelles et consonnes / Dire voici, dire il y a
On peut dire jusqu’à Pardonne
Les errances et les erreurs
Ce qu’on vit comme ce qui meurt
Avec voyelles et consonnes / Nos racines comme nos fleurs
On peut tout dire qui étonne
Comme le retour des saisons
L’arc-en-ciel vibrant l’horizon
Avec voyelles et consonnes / Nos rêves comme nos raisons
Avec consonnes et voyelles
« Avec voyelles et consonnes »
Texte v000 22 000e du Poaimour écrit par Laurent DESVOUX à Paris rue Rambuteau le lundi de Pentecôte
20 mai 2013. Cote 584 206 7193 Vers octos 5x9 + 1
* 38e chanson de l’an 13 du siècle et du millénaire
PARMI VOUS
Mais où je suis ailleurs mais où
Depuis que je me suis perdu
Partout je me cherche partout
Avec un autre point de vue
Suis-je passé dans l’outre tombe
Ai-je un ami qui me relève
Lorsque dans votre oubli je tombe
Et reviendrai-je par un rêve ?
On ne vous voit plus / Je suis mort ou j’ai disparu / Je suis ailleurs à mon insu / Je ne me suis jamais revu / Un jour je briserai la glace / Avec ma tête de tortue / Parmi vous je referai surface
Comment j’ai pu prendre la tasse
Comment j’ai pu prendre un taxi
Sans jamais revenir hélas
Pas possible je vous dis si
Si par quelque de vos miroirs
Mon nom pouvait réapparaître
Initiales dans un tiroir
Ma silhouette à votre fenêtre
On ne vous voit plus / Je suis mort ou j’ai disparu / Je suis ailleurs à mon insu / Je ne me suis jamais revu / Un jour je briserai la glace / Avec ma tête de tortue / Parmi vous je referai surface
Peut-être que j’ai pris la mouche
Un bateau-mouche sans retour
Moi devenu quelque ombre louche
Le souvenir de votre amour
Mais où je suis mais où ailleurs
Et nulle part je ne me trouve
Je suis un soleil sous les douves
Une perle sur une fleur
On ne vous voit plus / Je suis mort ou j’ai disparu / Je suis ailleurs à mon insu / Je ne me suis jamais revu / Un jour je briserai la glace / Avec ma tête de tortue / Parmi vous je referai surface
Parmi vous parmi vous…
« Parmi vous » Texte v002 écrit par Laurent DESVOUX dans un café de Paris, rue Rambuteau le mardi 21 mai 2013. Refrain en banlieue, marche + métro, le 7, en ayant entendu les 5 primes mots.
Cote 498 761 3052 Vers (8octos + 7rf)x3 + 1 * 39e chanson de l’an 13 du siècle et du millénaire
AUX BRANCHES DE LA VIE
Vous me faites penser
A un ange blessé
Ne soyez pas pressé
De regagner le ciel
Car la vie a son sel
Sur la vieille planète
Où faire quelques fêtes
Aux frissons de vos ailes
Accrochez-vous accrochez-vous / Aux branches de la vie / Mon ange mon ange doux /
Vivez chaque bel aujourd’hui / Inventez-vous un avenir / Qui puisse vous sourire /
Branches de fleurs, branches de fruits
Je vous vois si sensible
Et tout vous est terrible
Vous écorche le monde
Et quelquefois profonde
Est la plaie à souffrir
Au heurt des autres anges
Comme un combat étrange
Du silence et du dire
Accrochez-vous accrochez-vous / Aux branches de la vie / Mon ange mon ange doux /
Vivez chaque bel aujourd’hui / Inventez-vous un avenir / Qui puisse vous sourire /
Branches de fleurs, branches de fruits
Le ciel est déjà là
Il suffit de le voir
D’accueillir son éclat
Son chant et son espoir
Dans le souffle vivant
La lumière et le vent
Sur le fleuve le soir
Où le soleil rougeoie
Accrochez-vous accrochez-vous / Aux branches de la vie / Mon ange mon ange doux /
Vivez chaque bel aujourd’hui / Inventez-vous un avenir / Qui puisse vous sourire /
Branches de fleurs, branches de fruits
Aux branches de la vie
« Aux branches de la vie » Texte v007 écrit par Laurent DESVOUX dans un grand café de ma ville en banlieue de Paris le dimanche 26 mai 2013. Cote 496 871 5302 Vers (8octos + 7rf)x3 + 1 * 40e chanson de l’an 13 du siècle et du millénaire
TERRE DES AMOURS
Ils sont venus passer vacances
Dans le grand air de la Provence
Se sont aimés dans ce camping
Elle regina lui le king
Entre l’Anglais et l’Italienne
Le coup de foudre qu’il devienne
Amour au long cours ou bluette
De l’été achevant les fêtes
Terre des amours / Pays d’un jour de quelques jours ou de toujours / Terre de France /
Où la rencontre porte / Une espérance / A la Porte d’Italie, d’Ivry ou à la Porte /
Désir Plaisir ou Plaisance
Lui ses parents venaient de l’Est
Et elle venait d’Algérie
A Paris ont passé le test
D’un amour qui à tout survit
Aprioris et différences
L’amour est toujours romantique
Paris est un cadre et sa chance
Pourtant les quais n’ont pas de criques
Terre des amours / Pays d’un jour de quelques jours ou de toujours / Terre de France /
Où la rencontre porte / Une espérance / A la Porte d’Italie, d’Ivry ou à la Porte /
Désir Plaisir ou Plaisance
Ils se sont rencontrés à Lille
Elle venait de l’Amérique
Lui venait d’une nos îles
L’amour fut leur langage chic
Ils trouvèrent même gentil
De dire des mots doux en chti
Plus I love you plus je vous aime
Autre chanson pour leurs problèmes…
Terre des amours / Pays d’un jour de quelques jours ou de toujours / Terre de France /
Où la rencontre porte / Une espérance / A la Porte d’Italie, d’Ivry ou à la Porte /
Désir Plaisir ou Plaisance
Terre des amours d’un jour de quelques jours ou de toujours…
« Terre des amours » Texte v015 écrit par Laurent DESVOUX en Île-de-France dont tramway parisien et RER le mercredi 29 mai 2013. Cote 364 589 7102 vers(8octos + 7rf)x3 + 1
41e chanson de l’an 13 du siècle et du millénaire
VINGT-QUATRE HEURES AU MANS
On avait rendez-vous
Dans l’ultime virage
Il peut se passer tout
Coup de foudre ou orage
Rejoins-moi au grand prix
Et pendant que ça roule
Voyons si l’on roucoule
Sous le soleil épris
Vingt-quatre heures au Mans / Ou toute une vie / A t’attendre espérément / Ma rime et ma jolie / Dans la course au long cours / Je t’aime à la folie / Y es-tu mon amour ?
Les pilotes en sorte
Que les moteurs vrombissent
Leurs numéros ressortent
La quatorze et le dix
Je te cherche parmi
Les belles spectatrices
As-tu mis mots amis
Sur ta pancarte lisse
Vingt-quatre heures au Mans / Ou toute une vie / A t’attendre espérément / Ma rime et ma jolie / Dans la course au long cours / Je t’aime à la folie / Y es-tu mon amour ?
La vie est un circuit
Allez encore un tour
Tout le tour de nos nuits
Tout le tour de nos jours
Ça circule entre nous
Mais a-t-on la formule
Dans cette foule floue
Ma belle dans ma bulle
Vingt-quatre heures au Mans / Ou toute une vie / A t’attendre espérément / Ma rime et ma jolie / Dans la course au long cours / Je t’aime à la folie / Y es-tu mon amour /
Dans la course au long cours
Texte v040 écrit par Laurent DESVOUX en banlieue et à Paris les 12 et 13 juin 2013. Cote 364 798 5102 Vers (8hexas +7rf)x3+1 * 42e chanson de l’an 13 du siècle et du millénaire
S’IL OU ELLE MEURT (AVANT SA VIE)
Alors que la beauté demeure
Pourquoi faut-il que je me meure
Avant le terme de ma vie
Est-ce que mes plus denses heures
Dansent au loin et sont enfuies
Est-ce que douleur plus douleur
Ne peuvent plus être taries
Même par doux soir enchanteur ?
S’il ou elle meurt avant sa vie / Silhouette tombée / Avant que sa vie vive et jolie /
Ne soit accomplie / S’il ou elle meurt foudroyé Fou d’amour et d’été / Saisi d’ennui, d’envie
Alors qu’il y avait tant à dire
Tant à faire tant à chanter
Voici que vivre se retire
Comme l’eau bleue à sa marée
Il y aurait presque à en rire
Du soleil qui me dit adieu
J’avais tant de jours sans mourir
Avant rassasiement un peu
S’il ou elle meurt avant sa vie / Silhouette tombée / Avant que sa vie vive et jolie /
Ne soit accomplie / Par l’émotion noyé / Cassé roue de fortune / Et tombé de la Lune
Alors que la beauté survit
A mes plaies ouvertes les heures
Je ne peux que lancer un cri
Avant mon soupir en douceur
Mais un miracle se peut-il
Qui me rende à ma propre vie
Comme sur l’océan une île
Où je repose évanoui ?
S’il ou elle meurt avant sa vie / Silhouette tombée / Avant que sa vie vive et jolie /
Ne soit accomplie / De quels poings percuté / D’un comble de chagrin / Chu d’étoile un matin
S’il ou elle meurt avant sa vie
« S’il ou elle meurt (avant sa vie) » Texte v062 écrit par Laurent DESVOUX en Île-de-France dont Paris quartiers Aquaboulevard et Beaubourg les 10, 16 et 24 juin 2013. Cote 976 415 3802
Vers (8octos + 7rf) * 43e chanson de l’an 13 du siècle et du millénaire
TOUS LES VOYAGEURS
C’est le long long voyage
De nos jours de nos nuits
Depuis le premier âge
De l’amour infini
Un voyage sans fin
Reprenant le chemin
Bordé de deux abîmes
Et d’un tremplin de cimes
Tous les voyageurs tous les passagers tous les usagers / Sont invités, promenés, ballottés /
Au long du voyage de la vie / D’hier à demain en passant par l’aujourd’hui /
Cet incroyable jour / Où nous nous sommes confirmé / Notre amour, mon amour
On fait le tour du monde
On fait le tour des mots
Au gré grisé des ondes
Par rondes et par vaux
Voyage de nos vies
Se tissant se mêlant
Pour nos ombres ravies
Nos lumières d’élans
Tous les voyageurs tous les passagers tous les usagers / Sont invités, promenés, ballottés /
Au long du voyage de la vie / D’hier à demain en passant par l’aujourd’hui /
Cet incroyable jour / Où nous nous sommes confirmé / Notre amour, mon amour
Chaque jour est nouveau
Chaque jour hors routine
Par mondes et par vaux
Promesses qui dessinent
Un avenir ensemble
A se joindre les mains
Corps et âmes vont l’amble
Merveilles du chemin
Tous les voyageurs tous les passagers tous les usagers / Sont invités, promenés, ballottés /
Au long du voyage de la vie / D’hier à demain en passant par l’aujourd’hui /
Cet incroyable jour / Où nous nous sommes confirmé / Notre amour, mon amour
Tous les usagers tous les passagers tous les voyageurs…
« Tous les voyageurs » Texte v063 écrit par Laurent DESVOUX en Île-de-France (RER + quartier Beaubourg à Paris) le lundi 24 juin 2013. Refrain peaufiné le 25. Cote 967 354 1802 Vers (8hexas + 7rf) + 1 * 44e chanson de l’an 13 du siècle et du millénaire
JAMAIS PAREIL
J’me sens jamais pareil
Je fais la balançoire
Ça dépend du soleil
Du matin ou du soir
Et ça dépend de moi
Que j’ai confiance ou non
Ou bien je suis un roi
Ou je suis aux bas fonds
Parfois je me trouve moche, parfois je me trouve beau / Parfois je me trouve génial, parfois je me trouve nul / Parfois je me sens froid, parfois je me sens chaud / Parfois je me trouve sublime ou… ridicule / Parfois je suis bien dans ma bulle / Parfois je veux entrer dans les bulles des autres / Et qu’une belle bulle s’appelle la nôtre
Je suis comme la Terre
D’un pôle à l’autre pôle
Et c’est aussi sincère
Que suis sérieux et drôle
Triste comme optimiste
Avec l’humeur en haut
Ou l’humeur sous la piste
Perdant trouvant les mots
Parfois je me trouve moche, parfois je me trouve beau / Parfois je me trouve génial, parfois je me trouve nul / Parfois je me sens froid, parfois je me sens chaud / Parfois je me trouve sublime ou… ridicule / Parfois je suis bien dans ma bulle / Parfois je veux entrer dans les bulles des autres / Et qu’une belle bulle s’appelle la nôtre
J’me sens jamais pareil
Je suis comme la Terre
Ou comme le Soleil
Etoile solidaire
Au trent’sixièm’dessous
Quarantièm’rugissant
En m’approchant de vous
Vers le désert courant
Parfois je me trouve moche, parfois je me trouve beau / Parfois je me trouve génial, parfois je me trouve nul / Parfois je me sens froid, parfois je me sens chaud / Parfois je me trouve sublime ou… ridicule / Parfois je suis bien dans ma bulle / Parfois je veux entrer dans les bulles des autres / Et qu’une belle bulle s’appelle la nôtre
Jamais pareil jamais pareil…
« Jamais pareil» Texte V064 écrit par Laurent DESVOUX à Paris le mardi 25 juin 2013. Refrain venu en villes de banlieue le 24. Cote 479 568 1302 vers (8hexas = 7rf)x3 +1 * 45e chanson de la 13e année du siècle et du millénaire.
PAS ENCORE NÉS
Tout vous est encore possible
Si nous n’avons gâté le monde
Monde génial monde terrible
Où l’espérance est vagabonde
Et court les rues et crie les rues
Où l’espoir fou trouve des cœurs
Sensibles à d’autres émus
Pour faire taire un peu les peurs
A vous tous qui n’êtes pas encore nés / Vierges encore, capricornes pas encore encornés / Ames, voix ou corps / Puis-je vous téléphoner / Beaucoup plus loin qu’une aurore /
Vos roses ne sont pas encore nées / Les miennes bientôt fanées
Nous vous laissons l’eau et les airs
En héritage à traverser
Les étoiles de l’univers
A dénommer et à compter
Nous avons laissé la lumière
Et quelques rivières encor
Dont nous traquâmes l’ultime or
Que nous montâmes en rivières
A vous tous qui n’êtes pas encore nés / Vierges encore, capricornes pas encore encornés / Ames, voix ou corps / Puis-je vous téléphoner / Beaucoup plus loin qu’une aurore /
Vos roses ne sont pas encore nées / Les miennes bientôt fanées
Vous êtes loin et déjà proches
Et nous devons penser à vous
Qui aurez peut-être reproches
A vos aïeux qui vous déjouent
Je m’adresse au-delà de vous
A vous inventeurs du futur
Qui penserez à presque tout
Par-delà le temps et ses murs
A vous tous qui n’êtes pas encore nés / Vierges encore, capricornes pas encore encornés / Ames, voix ou corps / Puis-je vous téléphoner / Beaucoup plus loin qu’une aurore /
Vos roses ne sont pas encore nées / Les miennes bientôt fanées
A vous tous qui n’êtes pas encore nés…
«Pas encore nés» Texte V065 écrit par Laurent DESVOUX à Paris rue Rambuteau dans 2 cafés le mardi 25 juin 2013. Refrain esquissé les 11 et 12. Cote 798 645 1302 vers (8octos = 7rf)x3 +1 * 46e chanson de la 13e année du siècle et du millénaire.
TOUT EN RAMANT
Tout en ramant tout en ramant
Dans la galère de la vie
Dans cette vie qui est roman
Nous sommes des héros épris
Et prisonniers de la galère
Nous restera-t-il une main
Pour jouer aux ballons en l’air
Feux de détresse avant demain ?
Je veux qu’on joue à l’origami / Amicalement assurément / Pourquoi pas au rami /
Mais pas à demi / Jouons pleinement sérieusement / Je vous veux pour ami /
Pas pour amant tout en ramant
Si je suis votre galérienne
Ensemble sommes galériens
De ce même bateau qui tienne
Le chemin entre tout et rien
Un jour nous aurons touché port
Alors penserons à l’amour
Mais il est encor loin ce jour
Et notre amour est loin encor
Je veux qu’on joue à l’origami / Amicalement assurément / Pourquoi pas au rami /
Mais pas à demi / Jouons pleinement sérieusement / Je vous veux pour ami /
Pas pour amant tout en ramant
Je n’ai pas le temps de jouer
Au jeu étrange de l’amour
Ni l’esprit fait à badiner
Cela viendra par d’autres jours
Et nous naviguons sous les feux
Du soleil qui nous encourage
Tout en ramant avec la rage
En imaginant d’autres jeux
Je veux qu’on joue à l’origami / Amicalement assurément / Pourquoi pas au rami /
Mais pas à demi / Jouons pleinement sérieusement / Je vous veux pour ami /
Pas pour amant tout en ramant
Tout en ramant tout en ramant…
«Tout en ramant» Texte V066 écrit par Laurent DESVOUX à Paris et en transports franciliens le mercredi 26 juin 2013. Refrain esquissé les 19 et 24. Cote 937 438 1052 vers (8octos = 7rf)x3 +1 * 47e chanson de la 13e année du siècle et du millénaire.
A LA FIN DU JOUR
Trois petits tours et puis s’en vont
Trois petits tours et puis reviennent
Nos angoisses qui nous promènent
Quand même nous nous échappons
Et le soleil est sous le pont
Chantant nos noms gueulant nos noms
Comme un poisson dedans la Seine
Qui aurait trop bu de verveines
Tant va à la fin du jour / Mon fin amour / Jusqu’aux montées de nos angoisses / Jusqu’au petit soir qui poisse / Qu’à la fin du jour / La cruche se brise / Et le jour naissant de nous devise
L’ombre qui croît nous prend aussi
Dans l’enveloppe mystérieuse
Nos contours se font indécis
Et nos âmes se font peureuses
Poreuses de sombres lumières
Nous devenons fleuve ou rivière
Charriant des galets très écrits
De petits gris de petits cris
Tant va à la fin du jour / Mon fin amour / Jusqu’aux montées de nos angoisses / Jusqu’au petit soir qui poisse / Qu’à la fin du jour / La cruche se brise / Et le jour naissant de nous devise
La brise se cruche, se cruse
La bruse se criche, se crise
Quelle est cette danse des muses
Qui font cent lettres pour Elise
Trois petits tours et puis s’en vont
Trois petits tours et puis reviennent
Nos âmes passent en savons
Et nos corps d’écorces se tiennent
Tant va à la fin du jour / Mon fin amour / Jusqu’aux montées de nos angoisses / Jusqu’au petit soir qui poisse / Qu’à la fin du jour / La cruche se brise / Et le jour naissant de nous devise
Fin du jour la cruche se brise
«A la fin du jour» Texte V067 par Laurent DESVOUX écrit en cafés et transports franciliens le mercredi 26 juin 2013. Refrain venu en Ile-de-France les 23 et 24. Cote 749 365 1802 vers (8octos = 7rf)x3 +1 * 48e chanson de la 13e année du siècle et du millénaire.
Un poème sur la Coupe du monde de football 2014 par Laurent Desvoux posté à l'entame de la finale
En préparation d'un livre de sonnets et de chansons, un collectif du Verbe Poaimer, en 2015, vous.. aussi... envoyez vos acrostiches sonnets...
La coupe du monde – acrostiche d’avant finale
(Sonnets de Cafés de Paris)
Le soir, c’est le grand soir, pour un pays en A,
Allemagne ? Argentine ? à recevoir la Coupe
Car elle est pour un seul avec le vent en poupe
Or le vent du football souffle comme un Etna…
Un favori ? c’est sûr, mais qui donc te mena
Par le cœur ? quelle équipe ira boire la soupe ?
Et quelle équipe en or avec étoile et houppe
Deviendra le vainqueur pour quatre ans d’almanach ?
Un joueur d’exception ? il en faut, et un groupe
Mûr, solide, efficace, à l’allant d’une troupe
Où la paix est de mise et le divin fair-play.
Nous sommes parieurs, spectateurs dans nos lucarnes
Dans nos admirations, de l’Amazone aux Marne
Et nous, Français, nous Regrettons, en Du Bellay.
Texte v791 écrit par Laurent Desvoux, dans un café de Paris, près du centre Beaubourg, le dimanche 13 juillet 2014, entre 19 et 20 heures, juste avant la finale au Brésil.
Chansons 25 à 36 de Laurent Desvoux en 2013 àmettreenmusiquesilecoeurvousendit
MES CHANSONS 2013
De la 25e à la 36e...
MONDIAL’LISA
C’est le génie
De Léonard ?
C’est ce Vinci
Comble de l’art ?
Ce sfumato
Du plan arrière ?
C’est le mystère
D’un vibrato ?
Qui donc mais qui pourquoi pour qui / Mondialisa Mondial’Lisa / Mona Lisa Lisa Mona /
De Parigi Louvre à Paris / La Gioconda notre Joconde / Au monde entier au total monde / Sourit la vie la vie sourit
Est-ce l’Histoire
De roi à roi ?
Est-ce un hasard
A zigs ou droit ?
Les Francs Maçons
De par symboles ?
Quelque chanson
Hors de paroles ?
Qui donc mais qui pourquoi pour qui / Mondialisa Mondial’Lisa / Mona Lisa Lisa Mona /
De Parigi Louvre à Paris / La Gioconda notre Joconde / Au monde entier au total monde / Sourit la vie la vie sourit
C’est la beauté
De cette femme ?
Sourire hanté
Par quelque flamme ?
C’est nos énigmes
Que l’on projette
Nuances, rythmes
Que l’on secrète ?
Qui donc mais qui pourquoi pour qui / Mondialisa Mondial’Lisa / Mona Lisa Lisa Mona /
De Parigi Louvre à Paris / La Gioconda notre Joconde / Au monde entier au total monde / Sourit la vie la vie sourit
Texte u970 de Laurent DESVOUX écrit à Paris Parigi le mardi 7 mai 2013. Cote 068 745 3192 Vers * 25e chanson de l’an 13 du siècle et du millénaire
BERGÈRE DE PARIS
Bergère de Paris
Toi aussi tu promènes
Tes regards sur la Seine
Et tu envoies ton cri
Muet et ton faisceau
Rassemblant tes brebis
Lorsque survient la pluie
Ou course de chevaux
Le poète Apollinaire / Nous l’avait dit / Notre bergère / C’est la Tour Eiffel de Paris /
Et ses moutons / Ce sont les ponts / Pont Mirabeau au pont Marie
Bergère de Paris
Les toits ce sont tes prés
Tant de mètres carrés
La nuit plein de chats gris
Qu’est-ce qui te chagrine
N’as-tu moral de fer
Chaque aube te destine
A être la lumière
Le poète Apollinaire / Nous l’avait dit / Notre bergère / C’est la Tour Eiffel de Paris /
Et ses moutons / Ce sont les ponts / Pont Mirabeau au pont Marie
Bergère de Paris
Tu voudrais bien vaquer
Aller le long des quais
Au moins jusqu’à Bercy
Pour dérouiller tes pieds
Tes jambes ton long cou
Mais tu ne peux quitter
Le Champ aux yeux de loup
Le poète Apollinaire / Nous l’avait dit / Notre bergère / C’est la Tour Eiffel de Paris /
Et ses moutons / Ce sont les ponts / Pont Mirabeau au pont Marie
Bergère de Paris
« Bergère de Paris » Texte u973 de Laurent DESVOUX écrit à Denfert-Rochereau puis dans le Réseau Express Francilien le 7 mai 2013, puis dans un café de la rue Rambuteau le 8. Cote 628 413 5709 Vers (8hexas + 7rf)x3 +1 Refrain composé à partir du deuxième vers d’Alcools paru il y a cent ans « Bergère ô tour Eiffel le troupeau des ponts bêle ce matin » * 26e chanson de l’an 13 du siècle et du millénaire
A MÉDIRE DES MÉDISANTS
Je l’ai revue sur le palier
Toujours en train de discuter
Au sujet de ceux du troisième
Qui ne causent que des problèmes
Et ce que j’ai dit l’autre jour
A repris cela devient lourd
Mais elle dit jamais bonjour
Guettant toujours dans l’escalier !
J’ai déjà perdu dix ans / A médire des médisants / Car médire / Fait vieillir /
Prématurément et aigrir / Car ça va pire en le disant / Vrai méchant faux s’additionnant
Le voisin d’en face il rapporte
Ce qu’il a entendu aux portes
Il a quand même mieux à faire
Que d’espionner et la lumière
L’a pris dans un flagrant délit
D’oreille accolée pas poli
Respectant pas la vie privée
Et tout de suite il s’est sauvé !
J’ai déjà perdu onze ans / A médire des médisants / Car médire / Fait vieillir /
Prématurément et aigrir / Car ça va pire en le disant / Vrai méchant faux s’additionnant
Je ne parlerai plus du tout
De tous ceux qui parlent de nous
Je n’y ferai plus attention
Que leurs propos comme un savon
Glisse sans nous faire tomber
Mais d’abord que l’escalier B
Ne fasse plus leurs racontars
Qu’on chante tous les soirs très tard !
J’ai déjà perdu douze ans / A médire des médisants / Car médire / Fait vieillir /
Prématurément et aigrir / Car ça va pire en le disant / Vrai méchant faux s’additionnant
Ne médisons plus des médisants
« A médire des médisants » Texte u976 de Laurent DESVOUX écrit dans un café de Paris le vendredi 10 mai 2013. Refrain esquissé dans les rues de mes villes le 26 mars.
Cote 845 671 0932 Vers (8octos + 7 rf)x3 + 1
* 27e chanson de l’an 13 du siècle et du millénaire
TOUT UN MONDE
Se peut-il que cette insistance
Fasse croire à l’accroissement
De l’existence
En ses romans
En ses romances ?
Se peut-il que ce bel échange
Rende les minutes étranges
Au temps qui danse ?
Dois-je me faire tout un monde / De celles qui me regardent / Plus d’une demi-seconde ? / Beau miroir des yeux prenez garde / De l’amour lointain qui vous sonde / Comme un amour qui se rapproche / Par les flèches qui se décochent
Se pourrait-il que je projette
Mon désir aux beaux yeux de fête
Et que je joue
En étant doux
Comme une alouette ?
Ne serait-ce qu’une illusion
Un pur fantasme de fusion
Dans vos mirettes ?
Dois-je me faire tout un monde / De celles qui me regardent / Plus d’une demi-seconde ? / Beau miroir des yeux prenez garde / De l’amour lointain qui vous sonde / Comme un amour qui se rapproche / Par les flèches qui se décochent
Il ne s’agit pas d’une erreur
Sinon celle de mon malheur
A m’y plonger
Car j’ai sujet
D’avoir des pleurs
Et que la flèche dans mon cœur
L’ait cueilli comme rouge fleur
A l’apogée
Dois-je me faire tout un monde / De celles qui me regardent / Plus d’une demi-seconde ? / Beau miroir des yeux prenez garde / De l’amour lointain qui vous sonde / Comme un amour qui se rapproche / Par les flèches qui se décochent
Beau miroir des yeux prenez garde
« Tout un monde » Texte u981 de Laurent DESVOUX Ecrit dans 3 villes de 3 départements différents le samedi 11 mai 2013. Refrain esquissé à Paris le 24 avril. Cote 435 876 1902 Vers (8pairs +7rf)x3 +1 * 28e chanson de l’an 13 du siècle et du millénaire
PART DE LUMIÈRE
Je suis d’un pays et d’un autre
Entre les deux vogue et navigue
Mon vrai pays ce sont les nôtres
Qui pour nos hôtes sont prodigues
Je suis des pays de l’accueil
Je suis des pays des retours
Je ne suis jamais loin du seuil
Du fleuve Oubli au fleuve Amour
De quel côté de la frontière / Trouves-tu ta part de lumière / Entre l’aujourd’hui et l’hier / Entre demain et quel ailleurs / De ce qui naît à ce qui meurt /
Du poudroiement de la poussière / A l’éclat d’une nouvelle heure
Tu me demandes d’où je viens
Sait-on les sources de la source
Tu demandes qui je rejoins
Par mes traversées et mes courses
Pour trouver mon prochain lointain
Tous les jours me sont des épreuves
Je passe des miroirs sans tain
Et des montagnes et des fleuves
De quel côté de la frontière / Trouves-tu ta part de lumière / Entre l’aujourd’hui et l’hier / Entre demain et quel ailleurs / De ce qui naît à ce qui meurt /
Du poudroiement de la poussière / A l’éclat d’une nouvelle heure
Je suis d’un autre et d’un pays
Mon âme aussi est en voyages
Entre le sol et l’infini
Entre le ciel et vos parages
Les villes à flores à faunes
Vivre c’est ce que j’en relie
Venu de plus loin que la zone
Du fleuve Amour au fleuve Oubli
De quel côté de la frontière / Trouves-tu ta part de lumière / Entre l’aujourd’hui et l’hier / Entre demain et quel ailleurs / De ce qui naît à ce qui meurt /
Du poudroiement de la poussière / A l’éclat d’une nouvelle heure
A l’éclat d’une nouvelle heure
« Part de lumière » Texte u984 de Laurent DESVOUX écrit dans un café de Paris Montparnasse le dimanche 12 mai 2013. Refrain esquissé dans ma ville en avril. Cote 684 971 5302 Vers octos (8+7rf)x3 +1
* 29e chanson de la 13e année du siècle et du millénaire.
RETOUR SUR TERRE
Sur nos petits nuages
On était dans les airs
Avec de beaux cadrages
Et de belles lumières
On disait voir le monde
Avec belle distance
Comme l’on vagabonde
En merveilleux silence
Retour sur terre retour sur terre / Que faut-il voir de plus de moins /
Quand on n’est plus dans les lointains / Faut-il chanter faut-il se taire /
Les mains dans les rives d’argile / Les pieds dans les ruisseaux des villes /
Et que faire si tu ne viens
Il me faut affronter
Cette étreinte du sol
Même si trop lesté
Mon cœur va et s’affole
Il me faut éprouver
Les sens de ce qui est
Alors que vous vivez
Pleinement mais inquiets
Retour sur terre retour sur terre / Que faut-il voir de plus de moins /
Quand on n’est plus dans les lointains / Faut-il chanter faut-il se taire /
Les mains dans les rives d’argile / Les pieds dans les ruisseaux des villes /
Et que faire si tu ne viens
J’étais dans quelque rêve
Dans quelques idéaux
C’était comme une trêve
A regarder plus haut
Or avec mon planeur
Je repère le champ
Pour connaître des heures
Au décompte vivant
Retour sur terre retour sur terre / Que faut-il voir de plus de moins /
Quand on n’est plus dans les lointains / Faut-il chanter faut-il se taire /
Les mains dans les rives d’argile / Les pieds dans les ruisseaux des villes /
Et que faire si tu ne viens
Retour sur terre retour sur terre
« Retour sur terre » Texte u985 de Laurent DESVOUX écrit à Paris le lundi 13 mai 2013, esquissé les 9 et 11. Un vers de refrain ajouté le 14. Cote 649 785 1032 Vers (8hexas+7rf)x3 +1
* 30e chanson de la 13e année du siècle et du millénaire.
JUSTE AVANT JUSTE AVANT
Au château de L’Haÿ
Comment était la vie ?
La Tour Carrée
De la Maison Platte
S’est effondrée
Aux pierres maladroites
Aux pierres trop usées
Aux pierres trop prisées
Juste avant juste avant / La Révolution / Un fort coup de vent / Avec plus d’un frisson /
Et le châtelain De Grand Jean / Comme devant / Le mur du temps et du son
Dans notre ancien Royaume
Comment étaient nos paumes ?
Le poing serré
De colère et faim
A séparer
L’ivraie et le bon grain
Nous demandions du pain
Reconnus à la fin
Juste avant juste avant / La Révolution / Un fort coup de vent / Avec plus d’un frisson /
Et le châtelain De Grand Jean / Comme devant / Le mur du temps et du son
Dans notre République
Comment sont nos répliques ?
La Société
Par ceux qui se braquent
Va éclater
Si la révolte claque
Le désespoir attaque
Au monde neuf qui craque
Juste avant juste avant / La Révolution / Un fort coup de vent / Avec plus d’un frisson /
Et le châtelain De Grand Jean / Comme devant / Le mur du temps et du son
« Juste avant juste avant» Texte u989 de Laurent DESVOUX écrit rue Daguerre à Paris le mardi 14 mai 2013, esquissé depuis la rue des Tournelles à L’Haÿ-les-Roses le 5, puis le 8. Peaufiné le 15.
Cote 867 941 5032 Vers (8hexas+7rf)x3 +1
* 31e chanson de la 13e année du siècle et du millénaire.
UN AUTRE JOUR L’AMOUR
Au lieu de penser à moi
Pourquoi toi tu penses à
Ceux pour qui l’amour
Est toujours un autre jour
Reporté à d’autres lendemains d’autres atours
Allez est touchante la scène
Mes deux mains cherchant les deux tiennes
Toujours un autre jour / C’est toujours un autre jour / Après tant de nuits et tant de nuit /
Où tes jours et tes nuits t’ennuient / Reviendra bien le jour / Un autre jour l’amour /
Est-ce le jour ou l’amour qui s’enfuit ?
Certains partent en courant
L’amour est trop saisissant
Aimable tu t’amouraches
De qui joue à cache-cache
Avec ses propres sentiments
Ecrits comme un bizarre roman
Avec attente avec exil
Or moi je suis sur ton île
Toujours un autre jour / C’est toujours un autre jour / Après tant de nuits et tant de nuit /
Où tes jours et tes nuits t’ennuient / Reviendra bien le jour / Un autre jour l’amour /
Est-ce le jour ou l’amour qui s’enfuit ?
Ils ne sont pas dans la nostalgie
Et te renvoient à un futur qui
De promesses en attentes
Font la vie qui passe lente
Alors ce pourrait être aujourd’hui
Aujourd’hui mon amour pour la vie
Le premier jour du reste de notre amour
Le premier jour du jour qui s’appelle toujours
Toujours un autre jour / C’est toujours un autre jour / Après tant de nuits et tant de nuit /
Où tes jours et tes nuits t’ennuient / Reviendra bien le jour / Un autre jour l’amour /
Est-ce le jour ou l’amour qui s’enfuit ?
Est-ce le jour ou notre amour qui s’enfuit
« Un autre jour l’amour » Texte u990 de Laurent DESVOUX écrit en Île-de-France dont le Métro Ligne 7 et un café à Paris le mercredi mai 2013. Refrain et premier couplet esquissés à Paris le 10 janvier, puis le 9 mai. Cote 347 895 6102 Vers(8+7rf)x3 +1 * 32e chanson de l’an 13 du siècle et du millénaire
AVEC DES DUNES
Je peux courir avec des dunes
Le long de l’océan qui rit
Dans le désert et ses lacunes
Où les prophètes font leurs cris
Je peux courir à perdre haleine
Pour me retrouver grain de sable
Ou goutte d’eau sur la baleine
Et franchir la ligne de fable
La Fortune et l’infortune / M’ont mordu les oreilles / A l’autre quart de siècle de veille /
J’en ai vu passer des soleils / des mars des vénus et des lunes / Jouant à cacher le sommeil / Avec des dunes dunes
Je peux bâtir avec des dunes
Des châteaux qui tiennent u peu
Et qui fondent quand la lagune
Devient mélange d’eau de feu
Je peux bâtir à coups d’images
Des visions d’un monde qui vient
Et mettre mes pas sur la plage
Pour mettre mes pas dans les tiens
La Fortune et l’infortune / M’ont mordu les oreilles / A l’autre quart de siècle de veille /
J’en ai vu passer des soleils / des mars des vénus et des lunes / Jouant à cacher le sommeil / Avec des dunes dunes
Je peux rêver avec des dunes
De pays en métamorphoses
Faisant des plans avec ma Une
Sur la comète à douze roses
Je peux rêver à perdre haleine
A me trouver ombre et contour
A m’agiter comme un phalène
Quand la nuit au jour fait l’amour
La Fortune et l’infortune / M’ont mordu les oreilles / A l’autre quart de siècle de veille /
J’en ai vu passer des soleils / des mars des vénus et des lunes / Jouant à cacher le sommeil / Avec des dunes dunes
Avec des dunes avec des dunes dunes
« Avec des dunes » Texte u991 de Laurent DESVOUX écrit dans des cafés de Paris les 15 et 17 mai 2013. Refrain esquissé dans ma ville le 8 mars. Cote 765 493 1082 Vers(8octos +7rf)x3 +1 * 33e chanson de l’an 13 du siècle et du millénaire
MADAME BONG
Vous vivez donc aussi
Hors de la pharmacie
Votre vie est remplie
De tous les mots et maux
De tous les gens d’ici
Et de tous les soucis
Vous savez soulager
Rendre nos maux légers
Madame Bong Madame Bong / Je voudrais vous offrir / Cette courte et longue chansong / Avec un petit cachet de cire / Effervescent comme un sourire /
Mais quel est donc votre prénong / A lire trois fois par jour et à dire
Vous savez écouter
Vous ne vous contentez
D’être le tiroir caisse
Comprimés et compresses
Vous savez rendre lisses
Ordonnances, notices
D’une attention humaine
Aux minutes prochaines
Madame Bong Madame Bong / Je voudrais vous offrir / Cette courte et longue chansong / Avec un petit cachet de cire / Effervescent comme un sourire /
Mais quel est donc votre prénong / A lire trois fois par jour et à dire
Vous mettez la vraie vie
Dans votre pharmacie
Les gens sont des personnes
Pas des consommateurs
Si un tel s’époumone
Jamais il ne s’écoeure
Colombine et Auguste
Accueillent vos mots justes
Madame Bong Madame Bong / Je voudrais vous offrir / Cette courte et longue chansong / Avec un petit cachet de cire / Effervescent comme un sourire /
Mais quel est donc votre prénong / A lire trois fois par jour et à dire
Madame Bong Madame Bong
« Madame Bong » Texte u992 de Laurent DESVOUX écrit à Paris le vendredi 17 mai 2013. Peaufiné le 19 et le 20. 1er couplet et refrain esquissés le 20 février. Cote Vers * 34e chanson de l’an 13 du siècle et du millénaire
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Peut-on cliquer / Sur quelque jour / Sans projeter / Des mots d’amour / Rires et gestes / Et tout le reste / Léger et lourd
Tout en cliquant / Sur le présent / Sans y tomber / Voleur volé
« Cliquer » Texte u993 de Laurent DESVOUX écrit à Paris dans 2 cafés le samedi 18 mai 2013. 1er couplet esquissé boulevard de mes villes le 4 janvier, remanié le 2 mai. Cote 897 643 1502 Vers (1rf+6)x6 + 4 * 35e chanson de l’an 13 du siècle et du millénaire
DANS QUELLE MESURE ?
Dans quelle mesure
Singulier et pluriel
Le silence se mêle
De la musique belle
Et de littérature
A visuels décibels
Je voudrais des soleils
Même dans mes oreilles
Dans quelle mesure / A musiquer ? / Dans quelle masure / Ou sur quel quai ? /
Dans quelle nature / A cultiver ? / Mais avec toi, mon aimée
Dans quelle mesure
Le silence fait-il
La parole et son fil
Des oiseaux dans la ville
Un chant à belle allure
Un chant presque tranquille
Je voudrais des murmures
Des fées dans les ramures
Dans quelle mesure / A musiquer ? / Dans quelle masure / Ou sur quel quai ? /
Dans quelle nature / A cultiver ? / Mais avec toi, mon aimée
Dans quelle mesure
Le silence devient
Un son de bel augure
Flèche entre mien et tien
Une métamorphose
Un ange musicien
Un nuage qui l’ose
Le frisson de la rose
Dans quelle mesure / A musiquer ? / Dans quelle masure / Ou sur quel quai ? /
Dans quelle nature / A cultiver ? / Mais avec toi, mon aimée
Avec toi, mon aimée
« Dans quelle mesure ? » Texte u994 de Laurent DESVOUX écrit à Paris les 2 et 19 mai 2013. Peaufiné le 20.
esquissé rues de mes villes le 22 septembre 2012.
Cote 064 351 7982 Vers(1+7hexas+7rf)x3 +1
* 36e chanson de l’an 13 du siècle et du millénaire
Chansons 13 à 24 de Laurent Desvoux en 2013
12 CHANSONS DE LAURENT DESVOUX
CHANSONS 13 à 24 DE L'ANNEE 2013
POUR MISES EN MUSIQUE
ET INTERPRETATIONS
***
L’AVENIR FERA SON (COME BACK)
Quand entre les nuages
On mettra des hamacs
Quand on aura des sacs
Pour porter des orages
Quand on aura des lacs
Pour noyer nos images
Quand on aura des plaques
Pour des volcans plus sages
L’imagination des comptoirs / Aura pris le pouvoir / L’avenir fera son, l’avenir fera son come back / Et je verrai le soleil du soir / Dans le salon plier en deux le clic clac / Et tous les souvenirs sortir de l’armoire / Pour une chorale du tac au tac
Quand l’aube aux doigts de rose
Sera mise aux parfums
Quand on vaincra la faim
Grâce à des mini doses
Quand on dira enfin
De vivre il faut qu’on ose
Vivre à de justes fins
Comme à Rimaday Booz
L’imagination des comptoirs / Aura pris le pouvoir / L’avenir fera son, l’avenir fera son come back / Et je verrai le soleil du soir / Dans le salon plier en deux le clic clac / Et tous les souvenirs sortir de l’armoire / Pour une chorale du tac au tac
Quand entre les nuages
On mettra des lianes
Quand parmi les savanes
On fera douze nages
D’avoir ouvert les vannes
Des chansons et des pages
Quand les fleurs qui se fanent
Redeviendront bel âge
L’imagination des comptoirs / Aura pris le pouvoir / L’avenir fera son, l’avenir fera son come back / Et je verrai le soleil du soir / Dans le salon plier en deux le clic clac / Et tous les souvenirs sortir de l’armoire / Pour une chorale du tac au tac
L’imagination des comptoirs
« L’avenir fera son (come back) » Texte u940 de Laurent DESVOUX cote 795 614 8023 vers (8hexas + 7rf)x3 +3 avant 21h dans un café de Paris XIV rue Daguerre à Paris le samedi 27 avril 2013.
13e chanson de la 13e année du siècle et du millénaire.
NOUS TOUJOURS AMANTS RAMANT
Nous ramons tous les jours
Ô mon amour profonde
Comme est profonde l’onde
Comme est profond l’amour
Et le rêve est profus
Et l’espérance amère
Ce n’est pas de refus
De toucher ciel et Terre
Dans un monde qui se mondialise / Mon Bateau-ville de Rio et de Venise s’avise / Hors des canaux battus jusque / Des peaux et des poèmes d’océans / Etranges étraves étrusques / Que le soleil débusque / En plongeant lentement nous toujours amants ramant
Avons-nous tant ramé
Qu’autre chose impossible
Et sommes-nous la cible
De la rame à rimer
Par nos chansons qui rythment
Le cours d’efforts des heures
Avec toujours l’énigme
De ce qui rit et pleure
Dans un monde qui se mondialise / Mon Bateau-ville de Marseille et de Tamise s’avise / Hors des canaux battus jusque / Des peaux et des poèmes d’océans / Etranges étraves étrusques / Que le soleil débusque / En plongeant lentement nous toujours amants ramant
Poserons-nous les rames
Tout en vivant encor
Deviendrons-nous le corps
De plus joyeuses gammes
Le flot pâlit toujours
Par nos rames frappées
Et nous voguons amour
D’écume et d’épopée
Dans un monde qui se mondialise / Mon Bateau-ville de Hong Kong et de Parise s’avise / Hors des canaux battus jusque / Des peaux et des poèmes d’océans / Etranges étraves étrusques / Que le soleil débusque / En plongeant lentement nous toujours amants ramant
Nous toujours amants ramant
« Nous toujours amants ramant » Texte u944 de Laurent DESVOUX cote 689 345 1720 vers (8hexas +7rf)x3 +1 écrit le dimanche 28 avril 2013 PM. Refrain esquissé à L’Haÿ-les-Roses le 8 mars.
14e chanson de la 13e année du siècle et du millénaire.
MES US ET RITUELS
Tu me demandes quels / Sont mes us et rituels / C’est de pousser la ritournelle
Au tournant de la rue Tournelle
Lorsque tu l’entends elle
La vie la vie qui passe
Qui file file et trace
Et échappe à ma course
Moi le fileur des sources
Et le briseur des glaces
Tu me demandes quels / Sont mes us et rituels / C’est de pousser la ritournelle
A la station Bonne Nouvelle
Danser au quai du ciel
Traverser les affiches
Avec des rimes riches
Apporter de l’amour
Aux rames de secours
Où les destins se nichent
Tu me demandes quels / Sont mes us et rituels / C’est de pousser la ritournelle
Dans l’ascenseur d’la Tour Eiffel
Où les langues se mêlent
Comme un Babel Paris
Et tous les chats sourient
Sur les toits de lumières
Et l’Aube aux doigts poussière
Met du rose en nos gris
Tu me demandes quels / Sont mes us et rituels / C’est de pousser la ritournelle
Sur le pont qui mène à Javel
Mirabeau mirabelle
Courir après des ombres
Qui s’échappent en nombre
De la Seine éternelle
Avec des éclats sombres
Tu me demandes quels / Sont mes us et rituels / C’est de pousser la ritournelle
Au tournant de la rue Tournelle
Lorsque tu la vois elle
La vie la vie qui passe
« Mes us et rituels » Texte u946 de Laurent DESVOUX cote 610 254 7983 vers pairs (3rf + 7)x4 +6 écrit dans un café de la rue Daguerre à Paris, puis dans le RER francilien le lundi 29 avril 2013. Première strophe esquissée le 4 janvier sur le boulevard de mes villes à l’angle de la rue des Tournelles.
15e chanson de la 13e année du siècle et du millénaire.
POUR QUE LES GENS PUISSENT SE PROJETER
Personnalisez pas vos murs
Enlevez affiches, déco
Il faut pas des couleurs qui jurent
Et que soit sobre le lino
Ne mettez rien de politique
Et rien de religieux qui pique
Pour que les gens puissent se projeter / Comme dans un bon roman /
Et veulent acheter / Votre appartement
Que le héros soit pas trop beau
Pas trop costaud et pas trop fin
Mais on peut discuter ces points
Quand le public veut pas le faux
Qu’il y ait problèmes à résoudre
Sans inventer foudres ou poudres
Pour que les gens puissent se projeter / Comme dans un bon roman /
Vos ombres agitées / Sur l’écran en grand
Que sous les sièges soient glissés
Des parachutes efficaces
Lorsque l’avion va dévisser
Comme les deux ailes se cassent
Quand le moteur s’emballe et vibre
Et qu’il faut amortir l’air libre
Pour que les gens puissent se projeter / Comme dans un bon roman /
Et bras en l’air gagner / Le sol doucement
Vos défauts sont à camoufler
Quoique ce point soit discutable
Il vaut mieux parfois sur la table
Mettre son jeu de vérité
Pour qu’on puisse vous aimer vous
Et non une image trop floue
Pour que les gens puissent se projeter / Comme dans un bon roman /
Des bras pour enlacer / L’amour en l’aimant
Pour que les gens puissent se projeter / Comme dans un bon roman /
Soyez toile, araignée / Et huit bras géants
Soyez le moucheron qui vibre
L’abeille entourée par l’air libre
« Pour que les gens puissent se projeter » Texte u950 de Laurent DESVOUX cote 896 451 3072 vers pairs (6+4rf)x4 +6 écrit dans un café de la rue Rambuteau à Paris le mardi 30 avril 2013. Peaufiné le premier mai. Vers titre venu dans un bus de banlieue le 30, après un propos entendu dans une agence immobilière. 16e chanson de la 13e année du siècle et du millénaire.
AU CHANT DU MONDE
à Claude le jardinier avec qui j’ai parlé du thème
et à Jean Giono dont Le chant du monde a enchanté ma jeunesse
Pour exprimer notre joie d’être
Aux couleurs chaudes de la vie
Sur le pont ou à la fenêtre
Le chant alors n’est plus défi
Mais correspond à une envie
Au plaisir de vaste chorale
De l’humain et de l’animal
Pour que naisse un bel aujourd’hui !
Participons au chant du monde / Chantons chantons la nature abonde / Qui va, qui va et vagabonde / Chantons à nous sortir du sommeil / Chantons dès le lever du soleil / Comme les oiseaux du bonheur / Dès la première lueur
Par l’intensité lumineuse
Et la grandissante chaleur
Nos voix se fassent amoureuses
De la beauté du monde en fleurs
Quittons nos méchantes humeurs
A faire fête à ce grand livre
Dans la plénitude du vivre
A faire taire un temps nos peurs !
Participons au chant du monde / Chantons chantons la nature abonde / Qui va, qui va et vagabonde / Chantons à nous sortir du sommeil / Chantons dès le lever du soleil / Comme les oiseaux du bonheur / Dès la première lueur
Tous les oiseaux chantent ensemble
Faisant taire leurs différences
Les différents qui leur ressemblent
Pour chanter la vie en croissance
Comme en éveil sont tous nos sens
Ensemble chantons de bon cœur
Enfin une bonne rumeur
Au monde entier qui chante et danse !
Participons au chant du monde / Chantons chantons la nature abonde / Qui va, qui va et vagabonde / Chantons à nous sortir du sommeil / Chantons dès le lever du soleil / Comme les oiseaux du bonheur / Dès la première lueur
« Au chant du monde » Texte u953 de Laurent DESVOUX écrit dans le café « L’Estrapade » quartier Sainte-Eustache à Paris le mercredi premier mai 2013 en soirée. Refrain esquissé dans un pticafé de L’Haÿ-les-Roses AM. cote 096 485 7231 vers (8octos + 7rf)x3 + 1
17e chanson de la 13e année du siècle et du millénaire.
SEE YOU LETTER
Ce que j’en dis
Le bateau coule
A flots qui roulent
J’en fais récit
Quand le récif
Monde s’écroule
Aux vagues soules
Comme eau de vie
See you letter / In the bottle / Over the seas / Rues de mes villes /
Je vogue et file / Meet you later / En l’an trois mille
Un jour ou l’autre
Un an lointain
Un monde nôtre
Sera tout un
Si l’on se trouve
D’autre côté
Qui déjà couve
Comme un été
See you letter / In the bottle / Over the seas / Rues de mes villes /
Je vogue et file / Meet you later / En l’an trois mille
Peut-être comme
De simples mots
Autrefois hommes
A vingt chevaux
Mots dont l’écume
A fait mortelles
Consonnoyelles
Au cor de brume
See you letter / In the bottle / Over the seas / Rues de mes villes /
Je vogue et file / Meet you later / En l’an trois mille
See you letter see you later
«See you letter» Texte u960 de Laurent DESVOUX écrit dans le café « Le Petit Marcel » à Paris-Châtelet le vendredi 3 mai 2013. Refrain et premier couplet esquissés dans mes villes le 30 janvier. Cote 765 419 8302 vers (8octos + 7rf)x3 + 1 * 18e chanson de la 13e année du siècle et du millénaire.
IL SE PASSE TOUJOURS QUELQUE CHOSE
Il se passe toujours quelque chose / Au point nommé / L’Haÿ-les-Roses
Alors qu’à poing fermé
Dorment encor
Ses roses
Dont la Soleil d’or
De juin et de mai
Il se passe toujours quelque chose / Dans la trajectoire / Paris-Fontenay-aux-Roses
Au moins nos histoires
En vers ou en prose
Entre gens qui se sourient
Et qui semblent surpris
Par l’autre qui ose
Il se passe toujours quelque chose / Dans les espaces verts / De Mandres-les-Roses
En prose ou en vers
Lorsque les oiseaux
Chantent encor plus haut
Que le jardinier Hugo
S’accordant sa pause
Il se passe toujours quelque chose / Quelque chose qui bouge / A Collonges-les-Roses
Près Collonges-la-Rouge
Un type qui fait de grands gestes
En racontant les causes
De la guerre des Roses
Des Rouges et le reste
Il se passe toujours quelque chose / Au point nommé / Bagatelle-des-Roses
Alors qu’à poing ouvert
Rêvent déjà en vers
Ses proses
Dont la Reine Claire
Au cœur parfumé
Il se passe toujours quelque chose / A un certain point / Les roses
Ne dorment point
Dont la vie en rose
De mai et de juin
«Il se passe toujours quelque chose » Texte u961 de Laurent DESVOUX écrit dans les Transports franciliens (RER + bus transbanlieus’art) le vendredi 3 mai 2013. Première strophe esquissée à proximité de la Roseraie de L’Haÿ-les-Roses le 4 janvier. Cote 675 281 4953 vers 5x(1rf+7)+6 * 19e chanson de la 13e année du siècle et du millénaire.
A PROPOS DE VOS PASSIONS
A propos de vos passions / Ne dites plus addictions / Ça me met dans l’affliction /
Que cette confution / Vous n’êtes pas addict aux songs / Vous dansez en chaussongs en tongs / Avec dans la peau les chansons
On pourrait dire alors autant
Qu’on est toujours dans l’addiction
Face à l’espace comme au temps
Car on est toujours dépendant
Comme de l’air, de l’horizon
Comme de l’eau et des saisons
Autant dire qu’on est accros
A tous ces jours vieux et nouveaux
A propos de vos passions / Ne dites plus addictions / Ça me met dans l’affliction /
Que cette confution / Vous n’êtes pas addict aux songs / Vous dansez en chaussongs en tongs / Avec dans la peau les chansons
Vous êtes fan de liberté
Vous êtes épris de l’amour
Promoteur de fraternité
Joueur de guitare ou tambour
Vous avez chevillé au corps
Au cœur à l’âme la passion
Cette passion est un point fort
Vous êtes vivant et à fond
A propos de vos passions / Ne dites plus addictions / Ça me met dans l’affliction /
Que cette confution / Vous n’êtes pas addict aux songs / Vous dansez en chaussongs en tongs / Avec dans la peau les chansons
Accrochés d’accord à la vie
Sans nuire à autrui ou à soi
Avec la vanilleuse envie
De faire du mieux que l’on soit
Avec le possible partage
Des joyeux fruits de la passion
Et si ma chanson est trop sage
A l’amour fou j’en fais le don
Ne dites plus addictions…
« A propos de vos passions» Texte u963 de Laurent DESVOUX écrit dans un grand café banlieus’art le samedi 4 mai 2013. Refrain et premier couplet esquissés dans les Transports franciliens le 21 avril 2013. Cote 940 857 1362 vers (7rf + 8octos)x3 + 1 * 20e chanson de la 13e année du siècle et du millénaire.
SON ROMAN
Avant le paradis
Je fais des plans chouettes
Sur ma double comète
Pour un amour pardi
De ma chère Elodie
Ou de mon Emilie
Mérite mon pari
Si mon cœur balance / C’est que doublement / Il danse / Pour ces deux êtres charmants /
Sur cette balançoire / Mon amour en espoir / Compose son roman
Aujourd’hui c’est lundi
Que sera ma semaine
Et que sera ma vie
Entre la belle Hélène
Et Mélanie jolie
Vous me direz pourquoi
Je ne leur ai rien dit
A se moquer de moi ?
Si mon cœur balance / C’est que doublement / Il danse / Pour ces deux êtres charmants /
Sur cette balançoire / Mon amour en espoir / Compose son roman
Aujourd’hui c’est dimanche
Demain l’année prochaine
Comment l’amour s’enclenche
Entre ma dear Mylène
Et ma liebe Julie
Je ne sais qui choisir
Comme passe ma vie
A rêver de leur dire
Si mon cœur balance / C’est que doublement / Il danse / Pour ces deux êtres charmants /
Sur cette balançoire / Mon amour en espoir / Compose son roman
Compose ses romans
« Son roman » Texte u964 de Laurent DESVOUX écrit dans un café banlieus’art, puis dans un café parisien le samedi 4 mai 2013. Première strophe et refrain esquissés en marchant à Paris, puis dans le Tramway le dimanche 13 janvier. Cote 437 981 6502 Vers (8hexas + 7rf)x3 +1 21e chanson de l’an 13 du siècle et du millénaire
EVAILLEURS QUE DANS MES RËVES
J’ai rêvé que j’étais
L’Adam de ton Eden
Et que j’allais si près
Des jardins de la Seine
Que nous prenions le pont
Pour le Paradis proche
Que là où nous allions
Nous barrait une roche
Adieu ou revoir Eve / Un jour te reverrai-je / Evailleurs que dans mes rêves /
Sur la plage que sais-je / Dans la ville de neige / Par quelque conjonction /
D’evastres et d’horizons
J’ai rêvé d’un murmure
Qui viendrait de ta bouche
Souffler avec mesures
Je ne suis plus farouche
De marcher tous les deux
Sous la Lune aux étoiles
Essayer d’être heureux
Or tout bonheur cavale
Adieu ou revoir Eve / Un jour te reverrai-je / Evailleurs que dans mes rêves /
Sur la plage que sais-je / Dans la ville de neige / Par quelque conjonction /
D’evastres et d’horizons
J’ai rêvé que tu rêves
De nous que tu rejoins
Depuis le pays d’Eve
Jusqu’au pays sans foin
D’un amour éternel
De voluptueux calme
Qu’un présent renouvelle
De psaumes et de palmes
Adieu ou revoir Eve / Un jour te reverrai-je / Evailleurs que dans mes rêves /
Sur la plage que sais-je / Dans la ville de neige / Par quelque conjonction /
D’evastres et d’horizons
Evailleurs que dans mes rêves
« Evailleurs que dans mes rêves » Texte u965 de Laurent DESVOUX Ecrit en Île-de-France en banlieue et à Paris le samedi 4 mai 2013. Refrain esquissé les 5 et 6 mars. Cote 436 179 5082 Vers (8hexas + 7rf)x3 +1 * 22e chanson de l’an 13 du siècle et du millénaire
J’ATTENDS MINUIT
Ce qui n’est pas allé
Dans la drôle journée
Dans la drôle semaine
Dans la drôle d’année
Toutes les drôles peines
Refaisant le chemin
Mil chemins et enfin
Vison de frêle allée
D’azalées saccagés
J’attends minuit / Minuit et demi / Comme si je guettais mon ennemi / Alors que j’ai juste /
A m’abandonner / Au sommeil du juste / Dans les bras de Morphée et de ma fée
Je déroule le film
Du jour et des rencontres
Sur l’écran noir d’abîme
Où les moins et les contre
Sortent à pleins reliefs
Lors je refais le jour
Les actions, les discours
Et j’assure en sous-chef
J’attends minuit / Minuit et demi / Comme si je guettais mon ennemi / Alors que j’ai juste /
A m’abandonner / Au sommeil du juste / Dans les bras de Morphée et de ma fée
Tous les oiseaux du soir
Se sont tus, le silence
Règne presque une chance
Affleure à ma mémoire
Ce qui m’a contrarié
Remonte à la surface
Filmés, donc souriez
Si j’ai brisé la glace
J’attends minuit / Minuit et demi / Comme si je guettais mon ennemi / Alors que j’ai juste /
A m’abandonner / Au sommeil du juste / Dans les bras de Morphée et de ma fée
J’attends minuit
« J’attends minuit» Texte u966 de Laurent DESVOUX écrit à Paris Luxembourg le dimanche 5 mai 2013.
Refrain et premier couplet esquissés en rues et bus le 02.02.
Cote 749 853 1620 vers (8hexas + 7rf)x3 + 1
* 23e chanson de l’an 13 du siècle et du millénaire.
QUELQUE PART ÇA NOUS RASSURE
Cela nous rassure quand même
C’est mâtiné de je vous aime
Et tant pis si tout se transforme
Si c’est bien notre unique norme
Et toi qui te rends chaque jour
Dans les cafés le cœur moins lourd
D’entendre les chansons légères
Avec toujours les mêmes airs
Quelque part ça nous rassure / Ça nous rend le cœur léger / D’entendre encore c’est bien sûr / Les chansons de Michel Berger / Qui toujours nous susurre / Nous rendant l’heure moins dure / Et puisque rien ne dure
Le chanteur mort depuis longtemps
Ah ses amours mouvementées
Alors quelle pérennité
Ce sont chansons qui sont le vent
Et le murmure de la vie
Les sensations et les frissons
Le passage d’un aujourd’hui
Le passage de nos chansons
Quelque part ça nous rassure / Ça nous rend le cœur léger / D’entendre encore c’est bien sûr / Les chansons de Michel Berger / Qui toujours nous susurre / Nous rendant l’heure moins dure / Et puisque rien ne dure
La seule chose qui ne change
C’est que tout change et que tout passe
Et si chaque jour tu repasses
Par la Seine c’est Pont-au-Change
Et quant au Pont d’Apollinaire
Tu y retournes à plaisir
A plaisir ajustant des vers
Et trempant dans le temps ta lyre
Quelque part ça nous rassure / Ça nous rend le cœur léger / D’entendre encore c’est bien sûr / Les chansons de Michel Berger / Qui toujours nous susurre / Nous rendant l’heure moins dure / Et puisque rien ne dure
« Quelque part ça nous rassure » Texte u968 de Laurent DESVOUX écrit dans un pticafé banlieus’art francilien le mardi 7 mai 2013. Refrain esquissé dans les rues de mes villes le 6 mars. Cote 097 256 3481 Vers(8octos + 7rfde6à8)x3 +1 * 24e chanson de l’an 13 du siècle et du millénaire.