12 PREMIÈRES CHANSONS DE LAURENT DESVOUX EN 2013
Paroles de chansons en français cherchant musiciens et interprètes...
LA LUMIÈRE
JE MARCHE TOUT DROIT
COMBIEN JE M’AIME !
NE SOMMES-NOUS ?
JE SUIS LA LUNE
CE QUE L’ON DEVIENDRA
DANS LES PAGES RESTANTES
ENCHANTE
AU NOM ET POUR LE RENOM DE L’AMOUR
L’ADDITION DE TOUTES LES ADDICTIONS
HORS DE LA FORTERESSE
PETITE BA EN PASSANT
déposées à la Sacem, contact Laurent Desvoux : avpoaimer@yahoo.fr
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LA LUMIÈRE
La lumière la lumière la lumière / Qu’il y a dans les rimes / Qu’il y a dans les vers / La lumière éclat blanc éclat bleu / La lumière qui anime / La tendresse de tes yeux / La lumière des jours de traîne / La lumière à la peine / Par « sombritude » ténébreuse / Par couverture nuageuse / Et la lumière qui surgit / A l’heure H le jour J
La lumière la lumière la lumière / A la porte d’un désert / A la porte d’un enfer / L’étincelle du pot de fer / Et du « povre » pot de terre / A la brisure d’un verre / A la traversée de l’univers / Qui chauffe et qui éclaire / Qui éblouit la vague et la mer / La lumière d’un mot gentil / La lumière tout d’un coup clairière / Quand la forêt s’était épaissie / La lumière de Lucifer / De l’orgueil et des grands airs / D’un seul bonjour d’un seul merci
La lumière la lumière dissipant les faussetés / La lumière qui fait croire en l’éternité / Au retour de chaque été / La lumière de l’amour / Qui fait grande la nuit / Et qui fait grand le jour / Et s’appelle la vie / La lumière des étoiles / La lumière d’un brin d’herbe / La lumière verticale / A l’oblique du verbe / Les lumières des Champs Elysées / Les lumières du paradis / Qui pourrait témoigner / Sinon qui aime pardi
La lumière la lumière la lumière
« La lumière » Texte u781 1ère chanson de la treizième année du siècle et du millénaire.
Cote 697 845 3210 Vers (15x3) +1 Des vers en banlieue puis à Paris le 10 janvier 2013.
Fini à Paris le lundi 14 janvier 2013. Un mot en plus le soir et ajout d’un vers de refrain final.
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JE MARCHE TOUT DROIT
Tant pis s’il y a des obstacles
Je ne veux pas les contourner
Je ne veux pas les éviter
Je vais de miracle en miracle
Sauf que je suis mort en été
Je n’ai jamais été un lâche
J’ai fait mon chemin sans relâche
Comme un long fil de vérité
Je marche tout droit / On m’a appris la droiture / Tant pis s’il y a des voitures / Je marche sur leurs toits / Et s’il y a des abîmes / Je suis des yeux la cime / Sans suspendre ma voix
On m’avait prévenu pourtant
Qu’il fallait jouer des concessions
Ne pas se donner à passion
Et composer avec son temps
Quitte à mentir ou louvoyer
Sur certains sentiers dévoyés
Je n’ai pas voulu écouter
Laisser l’étoile honnêteté
Je marche tout droit / On m’a appris la droiture / Tant pis s’il y a des voitures / Je marche sur leurs toits / Et s’il y a des abîmes / Je suis des yeux la cime / Sans suspendre ma voix
- Mais si tu rencontres des loups ?
-Qu’ils se couchent à mes genoux !
- Si tu croises trente bandits ?
- Je leur dessine un paradis !
On m’a dit que l’intelligence
Etait aussi dans les détours
Dans mon autre vie que j’y pense
Face à la mort ou aux amours
Je marche tout droit / On m’a appris la droiture / Tant pis s’il y a des voitures / Je marche sur leurs toits / Et s’il y a des abîmes / Je suis des yeux la cime / Sans suspendre ma voix / Je marche tout droit
« Je marche tout droit » Texte u791 écrit dans les transports franciliens en janvier 2013.
2e chanson de la treizième année du siècle et du millénaire. Cote 486 597 1302
Vers (8octos + 7rf)x3 + 1
COMBIEN JE M’AIME !
Je n’ai pas perdu toutes
Les qualités en route
A part la modestie
Pour moi je suis gentil
Je suis très généreux
Je m’adresse des vœux
J’ai bien quelques défauts
De moi je suis jaloux
Car je suis bien trop beau
Mes miroirs me l’avouent
Moi aussi j’ai droit au Mariage pour tous / Je veux me marier et pas en douce /
Avec moi-même / Si vous saviez combien je m’aime / Jamais je ne me repousse !
Oui je me collectionne
En images d’affiches
Je suis mille personnes
Et de moi je m’entiche
Je ne suis pas alone
Car je me multiplie
Et le réseau résonne
De moi en mille amis
Je aurons des enfants
M’aimant énormément
Moi aussi j’ai droit au Mariage pour tous / Je veux me marier et pas en douce /
Avec moi-même / Si vous saviez combien je m’aime / Jamais je ne me repousse !
Si quelqu’un fait écho
A mon côté narcisse
Et veut fondre ses mots
Dans mes phrases qui glissent
Si quelqu’un veut de moi
Sans vouloir me changer
Peut-être je pourrai
Pour l’autre mes émois
Si ne répond l’écho
Je chante encore beau :
Moi aussi j’ai droit au Mariage pour tous / Je veux me marier et pas en douce /
Avec moi-même / Si vous saviez combien je m’aime / Jamais je ne me repousse !
Je veux me marier avec ma douce
« Combien je m’aime !» Texte u809 écrit en Île-de-France le dimanche 13 janvier 2013, corrigé et complété le 7 février. 3e chanson de la treizième année du siècle et du millénaire. Cote 438 529 7610 Vers (10hexas +5rf)x3 + 1
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NE SOMMES-NOUS ?
Ne sommes-nous / Avant qu’un dieu ne casse / Les merveilleux joujoux / Que les hochets des dieux / Qui de nous s’agacent, se lassent / Par un saisissement d’audace / Nos gestes s’élancent aux cieux
Ne sommes-nous / Que chiens perdus hurleurs / Hors la meute des loups / A mordre les montreurs / De tours, de farces et d’attrapes / Au rouge jusqu’au sang des capes / Et courir des jours et des heures
Ne sommes-nous / Que poussière et que vents / Et souffles sur nos joues / Les zéphyrs, les autans / Et murmure de l’indicible / Nous qui sommes jouets ou cibles / Faisant de nous rien après tout
Ne sommes-nous / Que mots et souvenirs / Emplis d’images floues / Aux brisures des lyres / Donnant le change à des floués / Comme nous par le temps joués / A rire ou pleurer de nous dire
Ne sommes-nous / Que passants ou touristes / Un peu de tout sur tout / S’égarant sur des pistes / Au jeu des dunes des déserts / Voulant encor faire les fiers / Lorsque le sable en nous insiste
Ne sommes-nous / Que des rêves toujours / Des poèmes à Lou / Des sonnets par amours / Des accordéons qu’on accorde / Des sonatines qui débordent / Des vers légers soudain très lourds
Ne sommes-nous / Avant qu’un dieu ne casse / Ses merveilleux joujoux / Que les hochets des dieux ?
« Ne sommes-nous » Texte u825 écrit dans les transports à Paris et banlieue le vendredi 15 février 2013. 4e chanson de la treizième année du siècle et du millénaire. Cote 941 764 2038
Vers (1quadri + 3hexas + 3octos)x6 + 4
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JE SUIS LA LUNE
Sans vouloir trop vous commander
De façon manu militaire
Il fait qu’ensemble vous sauviez
Votre chère vieille planète
Mon amie de toujours la Terre
Avec qui j’ai un tête à tête
Multimillénaire aux lumières
Je ne vous regarde pas de haut / Même si je suis la Lune / Ronde je ressemble à un o /
Tantôt au croissant de fortune / Tant pis si je vous importune /
Par mes reflets et réflexions / Ce soir j’ai la parole pour de bon
Cessez vos guerres fratricides
Vous les Terriens de tous pays
Et transformez les cœurs arides
En champs épanouis et fleuris
D’ici je vois bien les grands bleus
Je vois aussi les meurtrissures
Respectez-vous de lieux en lieux
De vos villes jusqu’à l’azur
Je ne vous regarde pas de haut / Même si je suis la Lune / Ronde je ressemble à un o /
Tantôt au croissant de fortune / Tant pis si je vous importune /
Par mes reflets et réflexions / Ce soir j’ai la parole pour de bon
Depuis toujours les Romantiques
Dans leurs regards ont des éclats
De ciel magnifique ou magique
Moi la Lune en tous mes Etats
Je me sens proche des humains
Lorsque l’amour vous émerveille
Par vos visages, par vos mains
Par vos rêves et par vos veilles
Je ne vous regarde pas de haut / Même si je suis la Lune / Ronde je ressemble à un o /
Tantôt au croissant de fortune / Tant pis si je vous importune /
Par mes reflets et réflexions / Ce soir j’ai la parole pour de bon
Et je fais ma révolution
« Je suis la Lune » Texte u839 écrit dans le RER en banlieue le 26 février 2013, puis dans un pticafé banlieus’art le mercredi 27 au matin. Peaufiné « alâmaison ». Quelques vers esquissés en marchant dans une rue de Paris le lundi 25 au matin. 5e chanson de la 13e année du siècle et du millénaire. Cote 689 437 1520 Vers (8octos + 7rf)x3 + 1
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CE QUE L’ON DEVIENDRA
On peut remuer en l’air / Les oripeaux poussières / Du néant malgré toutes / Nos passions et nos routes / Tout ce qu’il nous en coûte / En pressions dépressions / On voit nos vibrations / De sons et de lumières !
A des heures par dizaines / Par quels mots qui nous tiennent / Est-ce qu’on perçoit / Ce que l’on deviendra / Est-ce qu’on appelle / Des mots des phrases à la pelle / Ou des images plus belles ?
On peut remuer au sol / Les mares qui s’affolent / Essayer d’avancer / Pataugeant ou ramant / Sans couler ou glisser / A la main un roman / Une chanson en bouche / A l’air qui s’effarouche !
A des semaines par dizaines / Par quels mots qui nous tiennent / Est-ce qu’on perçoit / Ce que l’on deviendra / Est-ce qu’on appelle / Des mots des phrases à la pelle / Ou des images plus belles ?
On se remue soi-même / Les autres par je t’aime / On s’émeut on émeut / On aime par-dessus / Les rangées et les voeux / Et si l’on est déçus / On peut faire bien mieux / Dans ce grand jeu sérieux !
A des années par dizaines / Par quels mots qui nous tiennent / Est-ce qu’on perçoit / Ce que l’on deviendra / Est-ce qu’on appelle / Des mots des phrases à la pelle / Ou des images plus belles ? Ce que l’on deviendra
« Ce que l’on deviendra » Texte u869 écrit à Paris dans des cafés des 14e et 6e arrondissements les 10 et 11 mars 2013. Quelques vers esquissés le 13 janvier. 6e chanson de la 13e année du siècle et du millénaire. Cote 974 365 0182 Vers (8hexas + 7rf)x3 + 1
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DANS LES PAGES RESTANTES
Comment sera la vie
Recommencera-t-elle
La vie est mon amie
Mais elle est trop mortelle
De par mes rimes lentes / Dans les pages restantes
Si je veux votre avis
C’est de savoir vos pas
Dans les jardins ravis
Ou de ne savoir pas
De par mes rimes lentes / Dans les pages restantes
Là où je vous convie
Quelque repas de fête
Où faire fa et si
Et facétie mais faites
De par mes rimes lentes / Dans les pages restantes
Qui sait je vous envie
D’être loin de moi-même
Loin des douze soucis
Loin des treize problèmes
De par mes rimes lentes / Dans les pages restantes
Mon chemin s’il dévie
Connaîtra-t-il vos jours
Connaîtra-t-il vos nuits
Pour en faire le tour
De par mes rimes lentes / Dans les pages restantes
Vivre est-il poursuivi
De rires et de larmes
Qui nous firent, qu’on fit
Confits de tant de charmes
De par mes rimes lentes / Dans les pages restantes
La vie est mon amie
Mais elle est trop mortelle
Comment sera la vie
Recommencera-t-elle
De par mes rimes lentes / Dans les pages restantes
Encor toujours la vie
De par mes rimes lentes / Dans les pages restantes
« Dans les pages restantes » Texte u903 7e chanson de la 13e année du siècle et du millénaire. Cote 947 831 0562 vers (4+2)x7 + (1+2) écrit dans les Transports franciliens le samedi 6 avril 2013.
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ENCHANTE
Je suis votre cigale
Je chante les étoiles
Qu’il y a dans vos yeux
Je vais de lieu en lieu
De muret et en rocher
Et j’entends m’approcher
De la haute fenêtre
Où vous rirez peut-être
Enchanté / d’avoir à chanter / Tout l’été / Et toutes les saisons /
A frissonner / Et toutes les passions / A entonner
Je suis votre animal
Petit chat ou cheval
Votre merle moqueur
Votre moineau piqueur
Je chante vos amours
Nos amours d’autres jours
Vos amours par l’hiver
Du rose aux sapins verts
Enchanté / d’avoir à chanter / Tout l’été / Et toutes les saisons /
A frissonner / Et toutes les passions / A entonner
Je suis votre fourmi
Si je chante à demi
Vos odes vos ballades
Quand mon cœur est malade
Je suis douze cigales
Qui font une chorale
Nous chantons tous ensemble
Dans la chaleur qui tremble
Enchanté / d’avoir à chanter / Tout l’été / Et toutes les saisons /
A frissonner / Et toutes les passions / A entonner
Et toutes les passions
« Enchanté » Texte u904 cote 205 436 7819 vers (8hexas + 7rf)x3 +1 8e chanson de la 13e année du siècle et du millénaire. Ecrit dans les Transports (bus + tramway) franciliens le dimanche 7 avril 2013.
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AU NOM ET POUR LE RENOM DE L’AMOUR
C’est à la vie c’est à la mort
Qu’ils s’étaient promis l’existence
En se forgeant l’amour plus fort
Que les aléas et l’offense
Du temps qui passe et qui vous use
Au son de sombres cornemuses
Au nom et pour le renom de l’amour / Ce que pour l’autre on peut faire /
Jusqu’à la fin des jours / Un paradis sur Terre / Ou un enfer
Quand a poussé la fleur du mal
Dans le corps d’un des deux amants
L’autre n’a pas fait de cavale
L’autre est devenu un aidant
Entourant d’affection et gestes
Attentionnés et tout le reste
Au nom et pour le renom de l’amour / Ce que pour l’autre on peut faire /
Jusqu’à la fin des jours / Un paradis sur Terre / Ou un enfer
Quand la fleur grandit comme un arbre
Dans l’appartement envahi
Que cette fleur craque les marbres
C’est comme un poison qui fleurit
Qui distille ses pleurs de doute
Et fait des jours une déroute
Au nom et pour le renom de l’amour / Ce que pour l’autre on peut faire /
Jusqu’à la fin des jours / Un paradis sur Terre / Ou un enfer
C’est à la mort c’est à la vie
Qu’ils avaient engagé leurs jours
C’est un grand soleil qui les lie
Et qui est aussi leur recours
Qui fait qu’ils sont encore ensemble
Comme leur terre entière tremble
Au nom et pour le renom de l’amour / Ce que pour l’autre on peut faire /
Jusqu’à la fin des jours / Un paradis sur Terre / Ou un enfer
« Au nom et pour le renom de l’amour » Texte u906 dans un pticafé de banlieue le 7 avril 2013 après qu’une fleuriste m’ait fait un récit. Refrain complété à Paris le 10. Cote 394 876 1520 Vers (6octos + 5rf)x4 9e chanson de la 13e année du siècle et du millénaire.
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L’ADDITION DE TOUTES LES ADDICTIONS
Tel ne peut s’empêcher gâté
Hors des repas de grignoter
Tel ajoute un verre à un verre
Avant de voir tout à l’envers
Tel ne peut s’empêcher cliquer
Voulant hyper communiquer
Tel matin et soir est tenté
Encore et toujours de chante
Je vous présente l’addition / De toutes les addictions / Plus on fait la proclamation / De leur soustraction voire de leur éradication /
Plus on assiste à leur multiplication / La volonté seule peut-elle l’action ?
Tel ne parvient à s’empêcher
D’ôter des pèches aux pêchers
Tel ne souhaite que des pommes
On dirait un puriste en somme
Tel dit demain demain j’arrête
Mes vingt-six vingt-sept cigarettes
Tel mordrait comme un bouledogue
Pour avoir sa dose de drogue
Je vous présente l’addition / De toutes les addictions / Plus on fait la proclamation / De leur soustraction voire de leur éradication /
Plus on assiste à leur multiplication / La volonté seule peut-elle l’action ?
Dans ce monde de tentations
De tant de sollicitations
Société de consommation
D’objets, d’images, sensations
On ne sait plus sa frustration
On veut se remplir à passions
Or je poursuivrai de chanter
Soir et matin hiver été
Je suis cigale à volonté
Je vous présente l’addition / De toutes les addictions / Plus on fait la proclamation / De leur soustraction voire de leur éradication /
Plus on assiste à leur multiplication / La volonté seule peut-elle l’action ?
« L’addition de toutes les addictions » Texte u927 cote 841 057 9263 écrit à Paris (dont tramway puis café) le dimanche 21 avril 2013. 10e chanson de la 13e année du siècle et du millénaire.
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HORS DE LA FORTERESSE
Le monde y est vaste et ouvert
Et ce qu’on peut faire et refaire
Le tour de la Terre et la Terre
Aux horizons à découvert ?
Est-ce qu’on y a peur aussi ?
Est-ce qu’on scrute tous les visages ?
Est-ce qu’on y dort sans insomnies ?
Est-ce qu’on y suit de longs rivages ?
Hors de la forteresse hors de la forteresse / Les jours sont-ils moins lourds / Et quand le soleil baisse / Rêve-t-on d’un secours / Fait-on le cauchemar / Qu’explosent les remparts /
Et les tours tour à tour ? hors de la forteresse
Est-ce qu’on attend chaque jour
Que vienne ce que l’on refuse ?
Que l’orage éclate en tambours
Que les canons tonnent et s’amusent ?
Est-ce qu’on attend même la nuit
L’effondrement des murs en dur ?
Est-ce que le premier des ennuis
C’est cette attente qui nous dure ?
Hors de la forteresse hors de la forteresse / Les jours sont-ils moins lourds / Et quand le soleil baisse / Rêve-t-on d’un secours / Fait-on le cauchemar / Qu’explosent les remparts /
Et les tours tour à tour ? hors de la forteresse
Est-ce qu’on y est bien plus vivant
Dans ce décor à larges bords ?
Est-ce qu’on respire en grand le vent ?
Est-ce qu’on s’y sent libre et plus fort ?
Imagine-t-on l’avenir
S’ouvrant aux lendemains meilleurs
Et autre chose que le pire
Dans les messages des veilleurs ?
Hors de la forteresse hors de la forteresse / Les jours sont-ils moins lourds / Et quand le soleil baisse / Rêve-t-on d’un secours / Fait-on le cauchemar / Qu’explosent les remparts /
Et les tours tour à tour ? hors de la forteresse
Hors de la forteresse hors de la forteresse
« Hors de la forteresse » Texte u928 écrit à Paris XVe dans un café le lundi 22 avril 2013 PM. Titre venu dans une rue de Paris le matin même. Cote 869 471 5032 vers (8néooctos + 7hexasrf)x3 11e chanson de la 13e année du siècle et du millénaire.
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PETITE BA EN PASSANT
Une écharpe que l’on ramasse
Et qu’on rend avec quelque grâce
Une porte que l’on retient
A la personne qui vous vient
Un billet échappé qu’on rend
Par retour un sourire en grand
L’aveugle qu’on aide au passage
Pour aller vers l’autre rivage
Une petite ba en passant / C’est bon pour le moral des gens / Cela ne coûte pas grand chose / Mais c’est comme mil bouquets de roses / Petite ba fille de ba / Qui fait cœurs visages béats / Avant grande ba si tu l’oses
Tel à qui on cède la place
Dans le bus aux figures lasses
Tel à qui l’on file la pièce
D’avoir chanté pour de la liesse
Tel à qui l’on donne son pain
Lisant sur sa main le mot faim
Tel à qui l’on lance un forza
Comme on sentait un triste émoi
Une petite ba en passant / C’est bon pour le moral des gens / Cela ne coûte pas grand chose / Mais c’est comme mil bouquets de roses / Petite ba fille de ba / Qui fait cœurs visages béats / Avant grande ba si tu l’oses
Petite ba grandira
Et c’est un chemin qui vous va
Qui met du lien qui met du liant
Comme de l’huile entre les gens
Petite ba fait penser
Possible la fraternité
Le verre d’eau que l’on apporte
A l’assoiffé dans la cohorte
Une petite ba en passant / C’est bon pour le moral des gens / Cela ne coûte pas grand chose / Mais c’est comme mil bouquets de roses / Petite ba fille de ba / Qui fait cœurs visages béats / Avant grande ba si tu l’oses
Petite ba en passant
« Petite ba en passant »Texte u932 cote 849 675 0132 vers néo octos (8+7rf)+1 12e chanson de la 13e année du siècle et du millénaire.