12 chansons de Desvoux de 2009 à mettre en musique
12 CHANSONS DE 2009
ET DE LAURENT DESVOUX
(choix de 12 chansons sur 65 écrites en 2009)
DES PAROLES DE CHANSONS
CHERCHANT MUSIQUES ET VOIX
CONTACT LAURENT DESVOUX avpoaimer@yahoo.fr
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DANS LE DEMI-JOUR
J’étais coureur de demi fond
Je me croyais un demi-dieu
Chaussé de bottes de sept lieues
Par-dessus l’abîme profond
Par-dessus l’abîme profond
Je traverse l’espace immense
Par monts, par vaux et par chemins
Les arbres sont comme des lances
Et leur écorce un parchemin
Et leur écorce un parchemin
Je marche dans le demi-jour / Je ne fais choses à moitié / Je dévore l’espace entier / Pour aller trouver mon amour / Pour aller trouver mon amour
Amour amour où donc es-tu
Comme recule l’horizon
Et que dans les sentiers battus
Se dérobe notre maison
Se dérobe notre maison
Je ne ferai pas demi-tour
Avant l’aube de découverte
Du beau soleil de mon amour
Et l’ogre lancera l’alerte
Et l’ogre lancera l’alerte
Je marche dans le demi-jour / Je ne fais choses à moitié / Je dévore l’espace entier / Pour aller trouver mon amour / Pour aller trouver mon amour
A deviser de l’avenir
Nous construisons espace et temps
Nous en dirions en dirions tant
Que pourrait dire le Désir
Que pourrait dire le Désir
J’étais coureur de demi fond
Mais je regarde les étoiles
Qu’il y a dans ses yeux profonds
Ma course est à la verticale
Ma course est à la verticale
Je marche dans le demi-jour / Je ne fais choses à moitié / Je dévore l’espace entier / Pour aller trouver mon amour / Pour aller trouver mon amour
«Dans le demi-jour» Laurent DESVOUX Texte 19 079 cote 453 679 1820 vers ((5+5)+5)x3
Écrit dans un bus vers Paris, puis dans un café banlieus’art d’Île-de-France le 10 février 2009.
Quelques vers esquissés en marchant dans une rue de ma ville le 8.
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JE GRAPHE TON NOM
« Sur la vitre des surprises » Paul Eluard
Sur les amours de circonstances
Sur les murmures et les stances
Sur les murs de la résidence
Sur les morts de la résistance
Sur tous les chemins et les danses
Sur les perdus bagages
Sur les lointains voyages
Sur les avions dans les nuages
Sur les bateaux et leur sillage
Sur les trente mille villages
Je graphe ton nom / J’en fais de la beauté / De tous tes oui de tous tes non /
J’en fais renom / Ô Liberté
Sur les pastiches et les suites
Sur les soleils en fuite
Sur les raquettes des Inuits
Sur les images trop cuites
Sur les drôles de conduites
Sur les barreaux et les barrières
Sur les affiches à la lumière
Sur les vitres au lieu de pierres
Sur les mots à découvert
Sur les oubliés de la Terre
Je graphe ton nom / J’en fais de la beauté / De tous tes oui de tous tes non /
J’en fais renom / Ô Liberté
Sur la lenteur du bonheur
Sur le langage des fleurs
Sur les saules qui rient ou pleurent
Sur les coups de la douzième heure
Sur l’insistance des malheurs
Sur les murs de circonstances
Sur les amours d’importance
Sur les murmures et les transes
Sur les mires de la résidence
Sur les mots de la résistance
Je graphe ton nom / J’en fais de la beauté / De tous tes oui de tous tes non /
J’en fais renom / Ô Liberté
«Je graphe ton nom» Laurent DESVOUX Texte 19 212 cote 281 964 5730 vers (5+5+5)x3
Écrit dans un café de Paris puis dans un café de Bourg-la-Reine en Île-de-France le lundi 27 avril 2009.
Peaufiné le 30.
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COMME UN COQUELICOT QUI DOUTE
Comme un coquelicot qui doute / Et frissonne au bord de la route /
Qui voudrait que quelqu’un l’écoute / Comme un écho coûte que coûte
Je m’interroge sur la vie
Je me demande qui je suis
La passion me fait rougir
Je ne sais ce que je désire
Qui ait couleur de l’absolu
Moi j’étreindrai le monde nu
Qu’un bon vent puisse m’emporter
Plus loin que les jours de l’été
Que je renaisse dans l’automne
Comme un parfum qui claque et sonne
Comme un coquelicot qui doute / Et frissonne au bord de la route /
Qui voudrait que quelqu’un l’écoute / Comme un écho coûte que coûte
Regardant passer les camions
Les voitures et les avions
Je lève fièrement la tête
Voulant marcher pour une quête
Au bout du chemin le trésor
Que ce ne soit pas que la mort
Mais un infini qui se lève
Et plus grand même que mes rêves
Un infini qui soit l’amour
Toutes les vibrations du jour
Comme un coquelicot qui doute / Et frissonne au bord de la route /
Qui voudrait que quelqu’un l’écoute / Comme un écho coûte que coûte
Et je frissonne et je frissonne
Dans cette saison qui me donne
D’être sur une parcelle
Petit soleil ou étincelle
Et je veux me mettre en chemin
Que le chemin se fasse mains
Pour rencontrer quelques vivants
Qu’emporte aussi plus loin le vent
Dans les quatre coins à dissoudre
Par un souffle ou un coup de foudre
Je frissonne au bord de la route
Je voudrais que quelqu’un m’écoute
Comme un écho coûte que coûte
«Comme un coquelicot qui doute» Laurent DESVOUX Texte 19 279 cote 496 573 1802 vers (4+10)x3 + 3
Écrit dans un bus transbanlieus’art puis dans un café de Bourg-la-Reine le dimanche 31 mai 2009.
2 vers du refrain dans une rue de ma ville le 30 d’après une chose vue.
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CE MOBILE APPARENT
Ce mobile apparent
Pour montrer qu’on sait
Audio communiquer
Dans la rue ou un quai
Et cette voix très forte
Et cette voix qui porte
Sans porte et sans fenêtre
Bien être ou mal être
Sa tribu que l’on porte
En soi comme une escorte
Ce mobile apparent
Pour rentrer dans le rang
Du groupe qui vous prend
Ce multiple instrument
Avec son bel écran
Avec tant de fonctions
D’images et de sons
Comme cela vous rend
Le sourire plus grand
Que la mode et le temps
Ce mobile apparent
Dès qu’on attend un bus
Dès qu’on attend un gusse
Qu’on veut avoir l’air plus
Occupé qu’un Russe
On a des locuteurs
Quelle que soit l’heure
Quel que soit l’endroit
De la com et de la puce
On est la reine le roi
Ce mobile apparent
Celui qu’est dans le vent
Que l’on va exhibant
Tatouage vocal
Qui pleure sonne et râle
Appelant tout le temps
Bébé frère parent
Qui fait croire qu’on n’est pas
Seul avec ses émois
Seul alors qu’on y va
Ce mobile apparent
Que faisiez-vous à midi
A quinze heures à minuit
Moi je communiquai
Dans cette foule sur ce quai
«Ce mobile apparent» Laurent DESVOUX Texte 19 331 cote 846 795 1032 vers 4x10 +5
Écrit dans un café banlieus’art d’Île-de-France le 8 juillet 2009.
Quelques vers dans le RER le 2 juin. Refrain dans une rue de ma ville le 5 mai.
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LE MONDE ENFIN NOTRE
Nous sommes les vagues des océans
Nous pourrions quelque chose de géant
Nous pourrions faire table rase
De tous nos continents
Nous pourrions aux ailes de Pégase
Assembler tous nos éléments
Pour que le monde soit battant
De tous nos cœurs de tous nos cœurs
Et que ce monde soit meilleur
Je ne rêve pas d’un autre monde / Mais du monde enfin nôtre /
Et mon rêve se fonde / Sur moi et toi et tous les autres / Le monde enfin nôtre
Nous sommes le sel de la terre
Pour faire des arbres de lumière
Nous sommes le sable des plages
Pour les infinis rivages
De tous nos grains réunis
Nous formons l’immense vie
Etonnante commune force
Pour demain et pour l’amorce
D’un avenir solidaire
Où ménager le chou et l’air
Je ne rêve pas d’un autre monde / Mais du monde enfin nôtre /
Et mon rêve se fonde / Sur moi et toi et tous les autres / Le monde enfin nôtre
Nous sommes le meilleur et le pire
Ensemble amis et ennemis
Nous pouvons bâtir des empires
Sur des champs de bataille en semis
Nous pouvons tout, tout détruire
Nous pouvons tout consolider
Favoriser une harmonie
A nous tous nous pouvons aider
Au règne de la paix, de la vie
Par notre amour et nos idées
Je ne rêve pas d’un autre monde / Mais du monde enfin nôtre /
Et mon rêve se fonde / Sur moi et toi et tous les autres / Le monde enfin nôtre
« Le monde enfin nôtre » Laurent DESVOUX Texte 19 505 cote 869 471 5302 vers (10+5)x3
Ecrit dans un café de banlieue le lundi 7 septembre 2009. Peaufiné le 9.
Commencé à 1 arrêt de bus en banlieue le 4 août.
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QU’ELLE EST MON SOLEIL
Comment m’entendrait-elle
La belle
A cette heure
Lui dire qu’elle est mon soleil
Elle a son baladeur
Au creux des oreilles
Comment me verrait-elle
La belle
A cette heure
Elle a des lunettes de soleil
Dans l’ascenseur
Et m’écrase les orteils
Comment m’entendrait-elle
La belle
A cette heure
Lui dire qu’elle est Lune et Vénus
Elle fait chauffer le moteur
De son autobus
Comment me verrait-elle
La belle
A cette heure
Elle a fermé le volet
De son cœur
Qui s’envolait
Comment m’entendrait-elle
La belle
A cette heure
Lui dire que mon amour éclôt
Elle fait chauffer le moteur
De son hélico
Lui dire qu’elle est mon soleil
Elle a son baladeur
Au creux des oreilles
« Qu’elle est mon soleil » Laurent DESVOUX Texte 19 519 cote 348 617 9502 vers (3+3)x7+3
Ecrit à Paris Porte d’Italie le 16 septembre 2009.
Quelques vers esquissés la veille en banlieue.
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COMME DES RAMES
Pour l’autre satisfaire
On rame on rame on rame
Lune Soleil et Terre
On se pâme on se pâme
Océan des désirs
Aux imaginatifs
Le ruisseau du plaisir
Cursif et vif et vif
Le désir des hommes / Et le désir des femmes / Sont amenés /
A se croiser / Comme / Des rames
Est-ce qu’on veut séduire
Est-ce qu’on veut étreindre
Etre saisi(e ) saisir
Se faire en douceur plaindre
Etre réconforté(e )
Irait-on jusqu’à feindre
Cherche-t-on la beauté
L’intelligence à poindre
Le désir des hommes / Et le désir des femmes / Sont amenés /
A se croiser / Comme / Des rames
Pour plaire et pour ravir
On rame on rame on rame
L’amour c’est de la cire
Qui fond et c’est le drame
Tantôt la comédie
Et tantôt le sésame
Un rire en mélodie
Quand aimer fait des gammes
Le désir des hommes / Et le désir des femmes / Sont amenés /
A se croiser / Comme / Des rames
Comme / Des rames / Les hommes et les femmes
« Comme des rames » Laurent DESVOUX Texte 19 539 cote 348 506 7912 vers(8hex + 6rf)x3 + 3
Ecrit dans les Transports parisiens, puis le café Le Rostand à Paris
le jeudi premier octobre 2009. Quelques vers en marchant et en chantant
dans des rues de Bourg-la-Reine le jour même.
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LE PRÉSENT AILLEURS
La grenouille qui saute
Dans un étang son hôte
Un jeune cerf qui brame
Tout en faisant ses gammes
La corneille qui passe
Qui croasse croasse
Mais où est le sésame ?
Aux sons / De nos saisons / Mortes / Qu’emporte / Le présent ailleurs / Railleur /
Or j’ai des rêves meilleurs / Des rêves en cohorte
Une pierre qui tombe
Qu’éraflent les colombes
Un appel dans la nuit
Que le silence suit
Dans l’ombre quelqu’un pleure
Et sa peine demeure
Comme l’autre s’enfuit
Aux sons / De nos saisons / Mortes / Qu’emporte / Le présent ailleurs / Railleur /
Or j’ai des rêves meilleurs / Des rêves en cohorte
Un souvenir qui plonge
Et le fleuve le ronge
Passage d’une rame
Un nom que l’on réclame
Un marteau sur un clou
Un crissement de roues
Mais où est le sésame ?
Aux sons / De nos saisons / Mortes / Qu’emporte / Le présent ailleurs / Railleur /
Or j’ai des rêves meilleurs / Des rêves en cohorte
«Le présent ailleurs » Laurent DESVOUX Texte 19 571 cote 975 684 1302 vers (7hex + 8rf)x3 +
Écrit dans un café banlieus’art d’Île-de-France le mardi 27 octobre 2009.
Quelques vers esquissés dans le Parc de la Roseraie le 26 août.
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OU EST LE MATIN ?
Où est le matin
Hors des draps
Dans cette nuit qui me retient
Dans ses bras
Dans ses bras câlins
Où est le matin ?
Où est le grand jour
A la fenêtre
Dans cette nuit pour notre amour
A renaître
Nos voix de secours
Où est le grand jour ?
Où est la lumière
Dans la douceur
A chanter plus suave et plus claire
J’attends l’heure
Du jour sur la Terre
Où est la lumière ?
Où est l’espérance
Encore à poindre
Qu’on va cueillir comme une chance
Mais pas à feindre
Dans la bonne séquence
Où est l’espérance ?
Où est le destin
Favorable
Dans ces larmes que je retiens
C’est probable
Pour vivre au matin
Où est le destin ?
Où est le matin
Par les rues
Dans cette nuit qui me retient
Le sais-tu
Dans tes bras câlins
Où est le matin ?
Où est le grand jour
Lettre après lettre
Dans l’encre d’or de notre amour
A paraître
Nos cieux de secours
Où est le grand jour ?
Où est le matin / A la fin / Dans cette nuit qui nous retient ?
«Où est le matin» Laurent DESVOUX Texte 19 585 cote 794 531 6082 vers (6x7) + 3
Écrit dans deux cafés dont le Rostand à Paris VIe le premier novembre 2009, jour de la Toussaint.
Premiers vers venus à Paris les 8 et 15 mai, puis dans un café restaurant libanais en banlieue le 12 septembre.
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L’AMOUR A
Je cours, je m’affole
Le sol est contre
Je cours, je décolle
Contre la montre
Je cours et je vole
A ta rencontre
De long
En large
Dans tes marges
Nous écrivons
L’amour qui va / L’amour qui tremble / L’amour qui va l’amble /
L’amour A / L’amour avec un mât / L’amour avec un toit
Que le vent me porte
Ou pas
Je cours vers toi
Jusqu’à ta porte
Que les gens m’interpellent
Ou non
Je te rejoins, ma belle
Pour ensemble jouer
Pour ensemble louer
Un amour profond
L’amour qui va / L’amour qui tremble / L’amour qui va l’amble /
L’amour A / L’amour avec un mât / L’amour avec un toit
Je m’affole, je cours
Le sol est contre
Je décolle ce jour
Contre la montre
Tu voles à ton tour
A ma rencontre
Au rendez-vous d’amour
L’amour qui va / L’amour qui tremble / L’amour qui va l’amble /
L’amour A / L’amour avec un mât / L’amour avec un toit
« L’amour A » Laurent DESVOUX Texte 19 588 cote 365 471 9082 vers (10+6rf)x2 + (7+6rf)
Écrit dans un petit café banlieus’art d’Île-de-France le mardi 3 novembre 2009.
Peaufiné « alâmaison et alordinateur » le soir même.
Premiers vers esquissés en marchant dans une rue de ma ville le 13 août, puis le 31 octobre.
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C’EST L’ÉTÉ C’EST L’ÉTUVE
J’écris pendant l’automne
Cette chanson d’été
Et je veux qu’elle sonne
Pour que tu l’aies chanté
Dans l’infinie grisaille
Je repense à du bleu
A des soirées de paille
De sable aux jours heureux
Et tout chaud je tressaille
C’est l’été / C’est l’étuve / Qu’est-ce qu’on buve / Si o n n’a rien apporté /
Y a comme des effluves / De jus fruité
Je veux goûter l’été
Viens danser avec moi
On pourrait s’éclater
Au moins pendant deux mois
Le soleil au zénith
Nous invite aux lunettes
L’été à l’heure dite
Nous apporte ses fêtes
Et c’est toi que j’invite
C’est l’été / C’est l’étuve / Qu’est-ce qu’on buve / Si o n n’a rien apporté /
Y a comme des effluves / De jus fruité
J’écris après l’été
Cette chanson de vigne
On ne peut arrêter
Le temps qui nous fait signe
Viendra bien le retour
Des journées sur les plages
Le retour des beaux jours
Et je tourne les pages
Des albums de secours
C’est l’été / C’est l’étuve / Qu’est-ce qu’on buve / Si o n n’a rien apporté /
Y a comme des effluves / De jus fruité
«C’est l’été c’est l’étuve» Laurent DESVOUX Texte 19 589 cote 708 561 4932 vers (9+6rf)x3
Écrit dans 2 cafés, l’un banlieus’art, l’autre parisien les 3 et 4 novembre 2009.
Refrain esquissé le 30 mai, puis les 6 et 7 juillet.
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L’HYMNE DES VOISINS
La fête des voisins
La fête des voisines
Les autres et les uns
Sortez de vos cuisines
Sortez de vos salons
Sortez de vos télés
Reprenez la chanson
Pour ensemble danser
Ensemble sur le pont
Sur le residance floor / Résidanse, résidansons / Etes-vous d’accord /
Résidansez cette chanson / Avec l’esprit et le corps / Sur le residance floor
Certains font les sardines
D’autres font les saucisses
Les voisins les voisines
Dinent par lots de dix
Il y a le boute-en-train
Qui enflamme la piste
On fait le petit train
Le boute-en-train insiste
On y met de l’entrain
Sur le residance floor / Résidanse, résidansons / Etes-vous d’accord /
Résidansez cette chanson / Avec l’esprit et le corps / Sur le residance floor
C’est l’hymne des voisins
C’est l’hymne des voisines
On partage le pain
Et les blagues sont fines
On prie pour que le temps
Se maintienne il hésite
On se parle en mangeant
Vous êtes au dix-huit
On se parle en chantant
Sur le residance floor / Résidanse, résidansons / Etes-vous d’accord /
Résidansez cette chanson / Avec l’esprit et le corps / Sur le residance floor
«L’hymne des voisins» Laurent DESVOUX Texte 19 590 cote 806 475 1932 vers (4hexa +5hexa +6rf)x3
Écrit dans deux cafés d’Île-de-France les 30 mai et 4 novembre 2009.