12 chansons de 2011 par Laurent Desvoux
12 CHANSONS DE 2011
ET DE LAURENT DESVOUX
(choix de 12 chansons sur 56 écrites en 2011)
DES PAROLES DE CHANSONS CHERCHANT MUSIQUES ET VOIX
CONTACT LAURENT DESVOUX avpoaimer@yahoo.fr
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PRENDRE LE TEMPS
Etre et avoir être ou avoir
Je veux savoir
Qui je suis qui je suis
Lorsque je te suis
Jusqu’au bout du monde
Etre et avoir être ou avoir
Je veux savoir
Quel amour quel amour
Jusqu’au bout du jour
Entre brune et blonde
Mais savoir est-ce si important / On a tout le temps pour prendre le temps / Où je ne suis pas où tu n’es pas on s’y attend / Prendre le temps mais à cœur battant / A cœur battant mais prendre le temps
Etre et avoir être ou avoir
Je veux savoir
Ce que je ce que je
Trouve dans les jeux
Entre joie et fronde
Etre et avoir être ou avoir
Je veux savoir
Quel esprit quel esprit
Anime la vie
Entre tienne et fonde
Mais savoir est-ce si important / On a tout le temps pour prendre le temps / Où je ne suis pas où tu n’es pas on s’y attend / Prendre le temps mais à cœur battant / A cœur battant mais prendre le temps
Etre et avoir être ou avoir
Je veux savoir
Qui je fuis qui je fuis
A chercher la nuit
Jusqu’au bout du monde
Etre et avoir être ou avoir
Je veux savoir
Quel cri sourd quel cri sourd
Entre deux tambours
Entre brune et blonde
Mais savoir est-ce si important / On a tout le temps pour prendre le temps / Où je ne suis pas où tu n’es pas on s’y attend / Prendre le temps mais à cœur battant / A cœur battant mais prendre le temps
« Prendre le temps » Laurent DESVOUX Texte t280 3e chanson de l’année cote 496 173 8502 Vers (5+5 +5rf)x3 Ecrit dans le Réseau Express Régional, puis dans un petit café banlieus’art d’Île-de-France le jeudi 27 janvier 2011.
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APRÈS LA FIN DU MONDE
On fera nos amours
Le monde tournera
On vivra d’autres jours
Portés à bout de bras
On fera nos affaires
Peut-être en évitant
Les haines et les guerres
Les orages battant
On se reverra bien / Après la fin du monde / Dès le premier matin / On fera une ronde /
Après la fin du monde / Il y aura encore / Les graines des secondes / De nouvelles aurores
On vivra d’autres nuits
Les arbres grandiront
Mais le bonheur qui suit
Tournera-t-il en rond
Comme au jeu des planètes
Les vastes attractions
Tamponneuses des fêtes
Et fruits de la passion
On se reverra bien / Après la fin du monde / Dès le premier matin / On fera une ronde /
Après la fin du monde / Il y aura encore / Les graines des secondes / De nouvelles aurores
On fera nos chansons
Ensemble et les tambours
Feront le bruit de fond
Du rire et de l’amour
Dans le profond du jour
Et l’on sera surpris
Emerveillés au fond
D’étreindre encor la vie
Après la fin du monde / Il y aura encore / Les graines des secondes / De nouvelles aurores
« Après la fin du monde » Laurent DESVOUX Texte t454 12e chanson de l’année cote 978 643 1052 Vers (8 +7rf) Ecrit dans le Réseau Express Régional puis dans le métro en Île-de-France le mercredi 25 mai 2011.
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LA VIE À PLEINE VOIX
Avec le temps toujours changeant
Avec le temps changeant les gens
Et certains pas vraiment
Avec les gens qui en silence
Avec ceux qui comme l’on danse
Avec une autre chance
Avec l’élan qui nous emporte
Après avoir passé la porte
Avec toute une escorte
Avec tout ça etcetera / Je prends l’existence à pleins bras / La vie à pleine voix
Avec le soleil qui revient
Avec la pluie mais sans chagrin
Avec un petit grain
Avec l’amour qui nous précède
Avec l’amour qui blesse ou aide
Le reste en intermède
Avec la fin de chaque jour
Avec la fin des troubadours
Chaque rime en retour
Avec tout ça etcetera / Je prends l’existence à pleins bras / La vie à pleine voix
Avec l’info en continu
Et des tonnes de contenu
Avec le roi est nu
Avec la mémoire à foison
Avec la course des saisons
Avec tout l’horizon
Avec chaque année et son lot
De nouveautés et de complots
Un œil dans un hublot
Avec tout ça etcetera / Je prends l’existence à pleins bras / La vie à pleine voix
Avec le passage des brumes
Avec les grippes et les brumes
Les soleils pour agrumes
Avec l’espace en découvertes
Avec tant de marches offertes
Les montagnes à perte
Avec tout ça etcetera / Je prends l’existence à pleins bras / La vie à pleine voix
« La vie à pleine voix » Laurent DESVOUX Texte t543 17e chanson de l’année cote 975 826 3410 Vers (3x3 +3rf)x3 + (2x3 +3rf) Ecrit dans un parc francilien les 30 et 31 juillet 2011.
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POTIER DE SENS ET SONS
Etes-vous un faiseur de pluies
Après des temps de sécheresse
Etes-vous traqueur d’infini
Lorsque l’apocalypse presse
Etes-vous trouveur de miracles
Dénicheur d’étoiles lointaines
Un concepteur de vieux spectacles
Un navire et son capitaine ?
Je suis un faiseur de chansons / Un traducteur des émotions / Je suis potier de sens et sons / Des mots qui portent nos envies / Nos soifs nos faims et notre vie / Oui je me veux le traducteur / Même des sourires des coeurs
Un faiseur de chansons d’accord
Mais savez-vous porter conseil
A ceux qui ont reçu des sorts
A ceux qui ont perdu soleil
Etes-vous donneur de leçons
Pour qu’on apprenne comment vivre
Etes-vous gourou avec don
De parler encor mieux qu’un livre ?
Je suis un faiseur de chansons / Un traducteur des émotions / Je suis potier de sens et sons / Des mots qui portent nos envies / Nos soifs nos faims et notre vie / Oui je me veux le traducteur / Même des sourires des coeurs
Vous êtes potier du langage
Un artisan est-ce possible
Etes-vous faiseur de barrages
Ou rimailleur de l’indicible
Etes-vous poètes et prophète
Bâtisseur d’odes, d’épopées
Etes-vous écrivain pour fêtes
Faiseur de capes et d’épées
Je suis un faiseur de chansons / Un traducteur des émotions / Je suis potier de sens et sons / Des mots qui portent nos envies / Nos soifs nos faims et notre vie / Oui je me veux le traducteur / Même des sourires des coeurs
« Potier de sens et sons » Laurent DESVOUX Texte t544 18e chanson de l’année cote 052 986 1437 Vers (8 +7rf)x3 Ecrit dans un bus puis un métro en banlieue de Paris le 31 juillet 2011. Refrain esquissé dans un parc le 25 d’après une affirmation de Brassens dans un entretien « Je suis un faiseur de chansons, je traduis des émotions ».
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MA VIE DÉJÀ
Un jour je dirai / Je chanterai / Une vie déjà / Ma vie déjà /
Je me rappellerai qui / Je me souviendrai de quoi
Tous les jours de la vie
Tous les jours et les nuits
Et si et si je n’y
Ai le rappel de tout
Et bien tant pis tant pis
Tourne la grande roue
Et tournent nos amours
Si certains jours sont doux
Amers sont d’autres jours
Un jour je dirai / Je chanterai / Une vie déjà / Ma vie déjà /
Je me rappellerai qui / Je me souviendrai de quoi
Les paysages vus
Les visages perçus
Et toutes les silhouettes
Qui me furent la fête
L’absence et la présence
De tant de feux qui dansent
Des soleils à descendre
Et d’autres d’évidence
Par-dessus les méandres
Un jour je dirai / Je chanterai / Une vie déjà / Ma vie déjà /
Je me rappellerai qui / Je me souviendrai de quoi
Les années les secondes
Et les flashs de ce monde
Qui vont m’éblouir pour
Toujours et mon amour
Par gestes et paroles
C’est l’astre qui console
Et les routes les ponts
Tous les chemins qui vont
Du sol jusqu’à l’envol
« Ma vie déjà » Laurent DESVOUX Texte t552 21e chanson de l’année cote 975 683 4102 Vers (6rf +9) Ecrit dans un petit café banlieus’ard francilien le mercredi 3 août 2011. Esquissé au Parc de Sceaux le Lundi de Pâques.
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JOURNAL DES ANIMALS
Je monte sur mes grands chevaux
Tu verrais comme je cavale
Je vais par monts je vais par vaux
Je sais chaque val que j’avale
Chaque colline verticale
Chaque colère et chaque écho
Je ne veux pas de vie de chien
Ni de mouton même câlin
J’ai un journal des animals / Quoi tu dis que je parle mal / Je dois dire des animaux / Pas les journals des animaux / C’est vrai je parle original / Je suis à cheval sur les mots / Un écheveau et des étoiles
Je suis passé des Fleurs du Mal
A ces animals dans les fleurs
Depuis le serpent sur la dalle
Aux araignées noyées de pleurs
Comme un dogue sentimental
Moi l’attaché à notre amour
Ont beau tourner les animals
Je les pourchasse tour à tour
J’ai un journal des animals / Quoi tu dis que je parle mal / Je dois dire des animaux / Pas les journals des animaux / C’est vrai je parle original / Je suis à cheval sur les mots / Un écheveau et des étoiles
Deviendrai-je loup solitaire
Loin de la meute aux émotions
Deviendrai-je alouette solaire
Allant plus haut que les avions
Suis-je un papillon qui s’envole
A l’ouverture de vos malles
Suis-je le vieux chat qui console
Quand les larmes vous lavent mal
J’ai un journal des animals / Quoi tu dis que je parle mal / Je dois dire des animaux / Pas les journals des animaux / C’est vrai je parle original / Je suis à cheval sur les mots / Un écheveau et des étoiles
« Journal des animals » Laurent DESVOUX Texte t553 22e chanson de l’année cote 125 497 6380 Vers (8 +7octosrf) Ecrit dans deux villes de la banlieue de Paris les 2 et 3 août 2011. Esquissé au Parc de Sceaux le 26 juillet.
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JOAKIM DUBLED
Tu voudrais faire une virée
Dans le village de tes sources
Qui est comme un autre Liré
Pour un bateau qui fait la course
Pour un avion sous la Grande Ourse
De l’autre côté du grand bleu
Où tu connais un sacré lieu
Où se mêlent terre, eau et feu
Tu as aussi en quelque sorte / Ton petit Liré / Les souvenirs en cohorte / Reviennent à l’orée / Comme un remède / Ton pseudonyme c’est Joakim Dubled / Du bled far away far oued
Dubled tu appelles à l’aide
Les souvenirs d’Idr, de Mouna
D’Ali, de Jojo et d’Ahmed
D’Akim, de Nadia et Noura
Ils deviennent un peu fantômes
Si tu ne rejoins leur royaume
Si tu ne leur parles là-bas
Au château de sable de l’oued
Tu as aussi en quelque sorte / Ton petit Liré / Les souvenirs en cohorte / Reviennent à l’orée / Comme un remède / Ton pseudonyme c’est Joakim Dubled / Du bled far away far oued
C’est ici que tu as appris
Les poèmes et les chansons
Mais te reviennent bleus et gris
Les parfums, les couleurs, les sons
De ce là-bas qui est gravé
En lettres dorées sur ton cœur
Et lorsque tu veux te sauver
Tu rêves d’y vivre un bonheur
Tu as aussi en quelque sorte / Ton petit Liré / Les souvenirs en cohorte / Reviennent à l’orée / Comme un remède / Ton pseudonyme c’est Joakim Dubled / Du bled far away far oued
« Joakim Dubled » Laurent DESVOUX Texte t559 27e chanson de l’année cote 246 879 1530 Vers (8 octos +7rf)x3 Ecrit dans 2011. Esquissé dans un bus transbanlieus’art le 23 juin.
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TOUTES CES ÉTIQUETTES
J’arrête les pseudo critères
En fonction de l’air
Agréable ou sévère
En fonction de la peau
Du grain, de la couleur
Ou d’un chapeau à fleurs
D’une visible peur
Ou d’un visage beau
D’une silhouette épaisse
De cheveux ras, de tresses
Pourquoi pas ? j’arrête / De mettre toutes ces étiquettes / Sur toutes les têtes /
Qui s’y prêtent ou pas / A qui cela va si bien ou pas
J’arrête j’arrête
Comme on arrête la cigarette
Comme on arrête de faire la tête
D’adorer le Veau, le dieu Seth
Je prends les gens comme ils sont
Comme ils viennent comme ils font
Je vois alors selon
Leurs paroles et leurs actions
Je fais valser la danse
Du crédit des apparences
Pourquoi pas ? j’arrête / De mettre toutes ces étiquettes / Sur toutes les têtes /
Qui s’y prêtent ou pas / A qui cela va si bien ou pas
J’arrête d’associer
Les couleurs des cheveux
Et des rivières liées
Aux désirs que l’on veut
J’arrête de juger
En fonction des casquettes
Des modes que j’y ai
Des codes que je projette
J’arrête tous ces post it
Sur les grands ou les petites
Pourquoi pas ? j’arrête / De mettre toutes ces étiquettes / Sur toutes les têtes /
Qui s’y prêtent ou pas / A qui cela va si bien ou pas
« Toutes ces étiquettes » Laurent DESVOUX Texte t564 29e chanson de l’année cote 845 976 1302 Vers (10 +5rf)x3 Ecrit en banlieue de Paris dans un café et deux parcs les 6 et 7 août 2011. Peaufiné « alordinateur et alâmaison ». Esquissé en juillet.
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SUR LES PONTS DE PARIS
Place Sainte Opportune
Suis sorti pour la rime
En cherchant la Fortune
A décrocher la Lune
Posée sur quelque cime
Mais la Lune a chu, chut
Tout là-haut sur la Butte
Qui n’en garde rancune
Alors je me promène / Sans plus faire de rime / Et je creuse ma peine / Au sillon de la Seine / Dont j’évite l’abîme / En chantant des chansons en bleu gris / Solide sur les ponts de Paris
Place du Châtelet
Suis sorti pour la rime
Car j’y étais seulet
Riche mais de mes dîmes
Riche de mes balais
Les années qui m’animent
Et qui font un ballet
Dont je me désolais
Alors je me promène / Sans plus faire de rime / Et je creuse ma peine / Au sillon de la Seine / Dont j’évite l’abîme / En chantant des chansons en bleu gris / Solide sur les ponts de Paris
Sortie de Rivoli
Je voulais une rime
Comme au sortir du lit
Je te cherche Lili
Car je te sais sublime
On s’est connus là-bas
Aux jardins de Djerba
A l’impossible oubli
Alors je me promène / Sans plus faire de rime / Et je creuse ma peine / Au sillon de la Seine / Dont j’évite l’abîme / En chantant des chansons en bleu gris / Solide sur les ponts de Paris
« Sur les ponts de Paris » Laurent DESVOUX Texte t633 36e chanson de l’année cote 654 079 3128 Vers (8hexas +7rf)x3 Ecrit dans deux cafés de Paris le mardi 13 septembre 2011.
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PRENDRE LE TEMPS
Etre et avoir être ou avoir
Je veux savoir
Qui je suis qui je suis
Lorsque je te suis
Jusqu’au bout du monde
Etre et avoir être ou avoir
Je veux savoir
Quel amour quel amour
Jusqu’au bout du jour
Entre brune et blonde
Mais savoir est-ce si important / On a tout le temps pour prendre le temps / Où je ne suis pas où tu n’es pas on s’y attend / Prendre le temps mais à cœur battant / A cœur battant mais prendre le temps
Etre et avoir être ou avoir
Je veux savoir
Ce que je ce que je
Trouve dans les jeux
Entre joie et fronde
Etre et avoir être ou avoir
Je veux savoir
Quel esprit quel esprit
Anime la vie
Entre tienne et fonde
Mais savoir est-ce si important / On a tout le temps pour prendre le temps / Où je ne suis pas où tu n’es pas on s’y attend / Prendre le temps mais à cœur battant / A cœur battant mais prendre le temps
Etre et avoir être ou avoir
Je veux savoir
Qui je fuis qui je fuis
A chercher la nuit
Jusqu’au bout du monde
Etre et avoir être ou avoir
Je veux savoir
Quel cri sourd quel cri sourd
Entre deux tambours
Entre brune et blonde
Mais savoir est-ce si important / On a tout le temps pour prendre le temps / Où je ne suis pas où tu n’es pas on s’y attend / Prendre le temps mais à cœur battant / A cœur battant mais prendre le temps
« Prendre le temps » Laurent DESVOUX Texte t280 3e chanson de l’année cote 496 173 8502 Vers (5+5 +5rf)x3 Ecrit dans le Réseau Express Régional, puis dans un petit café banlieus’art d’Île-de-France le jeudi 27 janvier 2011.
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AUX RACONTOIRS DES RADES
En bulles dans la foule
Si parfois nous volons
Croyant sortir du moule
Souvent nous éclatons
Nous sommes l’univers
Dans un petit espace
Nous sommes pot de terre
Au fer du temps qui passe
Nous les anciens nomades / De toundras en déserts / Nous sommes les monades / Aux quais des RER /
Solitaires mon frère / A Place d’Italiade / Aux racontoirs des rades
Nous sommes un cosmos
De lunes et d’étoiles
Mais il y a comme un os
Quand retombe la balle
Un os de solitude
Et d’incommunicable
Même l’été est rude
Si l’envahit le sable
Nous les anciens nomades / De toundras en déserts / Nous sommes les monades / Aux quais des RER /
Solitaires mon frère / A Place d’Italiade / Aux racontoirs des rades
La foule est dans ma bulle
Moi où je suis dis-moi
Au fil du funambule
Au fil de chaque voix
Le fil se brise-t-il
Si le fil est tendu
Tous deux sur la même île
Des océans perdus
Nous les anciens nomades / De toundras en déserts / Nous sommes les monades / Aux quais des RER /
Solitaires mon frère / A Place d’Italiade / Aux racontoirs des rades
« Aux racontoirs des rades » Laurent DESVOUX Texte t659 40e chanson de l’année cote 968 457 1230 Vers héxas (8 +7rf)x3 Ecrit dans les Transports franciliens les 28 et 28 septembre 2011, dans deux cafés de Paris le 27 septembre et le 4 octobre.
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DE STATION EN STATION
A la station Boucicaut
Un homme a perdu son chapeau
Dans une bousculade
Il en est malade
Un chapeau offert
Par un précieux grand-père
A la station Châtelet
Une femme rappelle un palais
Qu’elle a connu autrefois
Henri ou Georges en était roi
Elle en était la reine
Quand elle était châtelaine
De station en station / D’humaines manifestations / Du quotidien ou des rêves / Des solitudes des frictions des passions / Des espoirs et désespoirs sans trêve / Avec un regard qui t’élève / Qui te parle sur un autre ton
A la station Château Rouge
Un homme plus ne bouge
Il dort avec une bouteille
De chaque côté en soleil
Il rêve d’une mare
Où s’enfoncent les gares
A la station Daumesnil
Une femme seule en grande ville
Compose un numéro
Au hasard et elle a beau
Parler personne ne lui répond
Quelque chose beau ou bon
De station en station / D’humaines manifestations / Du quotidien ou des rêves / Des solitudes des frictions des passions / Des espoirs et désespoirs sans trêve / Avec un regard qui t’élève / Qui te parle sur un autre ton
A la station Chemin Vert
Un homme cherche des repères
Sur un plan qui le dépasse
Il pense à tout l’espace
Et au point dans le temps
Où il lui faut trouver l’allant
De station en station
« De station en station » Laurent DESVOUX Texte t706 46e chanson de l’année cote Vers (6+6+7rf)x2 + 6+1 Ecrit dans le métro et le tramway à Paris le vendredi 18 novembre 2011. Peaufiné « alâmaison et alordinateur » le 19.